Occurences de l'expression

gr

pour DANCOURT, Florent Carton dit

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L'OPÃ‰RATEUR BARRY (1702)

La meilleure partie de nos Acteurs et de nos Actrices est à Fontainebleau depuis un mois, nous n'avons pu jouer que cinq ou six Pièces, que nous avons recommencées quatre ou cinq fois chacune ; pensez-vous que cela soit fort agréable au public, et qu'il ne paraisse pas là-dedans une négligence qui fait aussi qu'on nous néglige. (Prologue, scène 2, MONSIEUR DANCOURT)
Non : mais on connaîtra du moins que le petit nombre d'Acteurs qui demeure à Paris, se donne du soin pour plaire ; et ce petit nombre ne pouvant suffire par lui-même à jouer de certaines Pièces anciennes ou nouvelles, on ne peut que nous savoir gré de laisser Monsieur l'Opérateur Barry donner une espèce de nouveauté, qui sera peut-être moins mal reçue que nous ne pensons l'un et l'autre. (Prologue, scène 2, MONSIEUR DANCOURT)
Oh bien, Monsieur, l'Opérateur me révolte, je vous l'avoue, et je vous déclare que c'est malgré moi… (Prologue, scène 2, MONSIEUR LE COMTE)
Et malgré Mademoiselle de Chanvallon, surtout, elle s'était habillée pour jouer la Paysanne du Médecin malgré lui. (Prologue, scène 2, MONSIEUR DANCOURT)
Mi qui souis piou Orateur que Cicéron, piou sage que Caton, piou savant cent fois qu'Aristote, qui possède toutes les langues et tous les idiomes de la terre, le Grec, le Latin, le Syriaque, le Chaldéen, l'Arabe, l'Hébreu, le Suédois, le Laponois, l'Iroquois, le Chinois, le Tonquinois, et le Cochinchinois. (Prologue, scène 3, MONSIEUR BARRY)
Vous voyez, Messieurs et Mesdames, vous voyez, dis-je, le plus grand personnage du monde, un Virtuose, un Phénix pour sa profession, le Parangon de la Médecine, le successeur d'Hippocrate en ligne directe, et l'Héritier de ses Aphorismes, le scrutateur de la nature, le vainqueur des maladies, et le fléau de toutes les Facultés. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
Que l'on demande au Grand Mogol, qui l'a sauvé de sa dernière petite vérole ? (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
Mais, me direz-vous, je n'ai que faire de vos remèdes, je me porte bien ; je ne suis, Dieu merci, ni pulmonique, ni asthmatique ; je n'ai ni pierre, ni gravelle, ni fluxion, ni catarrhe, ni rhumatisme. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
Le trésor de la beauté, le magasin des agréments, l'arsenal de l'amour. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
Je porte avec moi un baume du Japon, qui noircit les cheveux gris, et dément les Extraits baptistaires ; une pommade du Pérou, qui rend le teint uni comme un miroir, et recrépit les trous de la petite vérole. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
Une quintessence de la Chine, qui agrandit les yeux, et rapproche les coins de la bouche, fait sortir le nez à celles qui n'en ont guères, et le fait rentrer à celles qui en ont trop. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
Et, comme disait fort bien à feu mon grand-père, son feu grand-père à lui, qui était un fort grand personnage, il n'y a rien de certain dans le monde comme le changement. (Acte 2, scène 1, GARGUILLE)
Fort bien, grâce au Ciel, et vous voyez le plus malade de la famille. (Acte 2, scène 2, GARGUILLE)
Hors un mal de tête qui me tient presque toujours, une douleur de dents continuelle, mon petit rhume de poitrine ordinaire, une colique qui me prend de temps en temps dans le bas ventre, le mouvement de cette hanche-là que je n'ai pas bien libre, de grandes lassitudes dans les cuisses, et la jambe gauche qui me refuse un peu le service ; à cela près, je me porte à merveilles, et je suis toujours gai et gaillard, comme vous voyez. (Acte 2, scène 2, GARGUILLE)
Je vais vous tuer à force de chagrin. (Acte 2, scène 2, GARGUILLE)
Comment me tuer de chagrin ? (Acte 2, scène 2, SPACAMONTE)
Oui, le chagrin est plus mortel que la joie, et vous n'aurez pas ma fille, je vous en avertis : ah, ah, ah. (Acte 2, scène 2, GARGUILLE)
Laissez-là votre baragouin, de grâce ; et parlez français, si vous voulez que nous nous entendions (Acte 2, scène 4, GARGUILLE)
Hé de grâce. (Acte 2, scène 4, GARGUILLE)
Débarrasse-nous de ce fanfaron de Capitan, tâche de faire en sorte que ma fille prenne de l'amour pour quelque autre, afin qu'elle contredise sa mère, sans que je paraisse me mêler de cela, moI. Ôte-toi de là, toi, gros coquin, que viens-tu faire ici ? (Acte 2, scène 7, GARGUILLE)
Con tanta belleza e tante gratie, portate voi nel petto un cuor insensibile ? (Acte 2, scène 8, ZERBINETTE)
Un certo Capitano che mia madre mi vuol dar per sposo malgrado moi. (Acte 2, scène 8, ISABELLE)
Accordez-moi de grâce un moment d'entretien dans cet instant même, et la liberté de vous dire un million de choses, que je n'oserais hasarder de vous écrire. (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
Grand bien vous fasse : parlez à présent, me voilà devenu muet. (Acte 2, scène 11, JODELET)
Ne craignez pas d'être pressée ; quelque grande que soit la foule, d'un seul hoquet, oh, je fais faire place. (Acte 2, scène 12, SPACAMONTE)
De grand coeur : je n'ai point de fiel, et bien en prend à l'Univers que je sois aussi bon que brave. (Acte 2, scène 16, SPACAMONTE)
Les chagrins, la mélancolie, v.7 (Acte 2, scène 17, MONSIEUR BARRY)
Sont les plus grands maux de la vie ; v.8 (Acte 2, scène 17, MONSIEUR BARRY)
Monsieur l'Opérateur, de grâce, v.35 (Acte 2, scène 17, JODELET)
Ô ! Grand merci, Monsieur Barry ; v.50 (Acte 2, scène 17, JODELET)
Ô ! Grand merci, Monsieur Barry. v.55 (Acte 2, scène 17, JODELET)

LES AGIOTEURS (1710)

Et pis il y a encore de grandes raies avec des noms en pataraphes. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
Justement, des noms en pataraphes, c'est du grimoire ; si je pouvions attraper queuques petits feuillets de ce papier-là, Claudeine ! (Acte 1, scène 1, LUCAS)
C'est ce qui me chagrine, et je le soupçonne un peu d'ingratitude. (Acte 1, scène 3, MADAME SARA)
Et malgré cela je ne saurais m'empêcher de l'aimer. (Acte 1, scène 3, MADAME SARA)
Oh çà, je donne aujourd'hui un grand repas, entendez-vous ? (Acte 1, scène 4, SUZON)
Un grand repas aujourd'hui ? (Acte 1, scène 4, CLAUDINE)
Il n'y a pas grand inconvénient... (Acte 1, scène 5, SUZON)
On ne vous accusera pas d'être trop grande dormeuse. (Acte 1, scène 6, DURILLON)
J'ai des desseins et de grandes affaires dans la tête, Monsieur Durillon. (Acte 1, scène 6, SUZON)
Un amant, non : mais un Procureur, on n'a pas si grande envie de nous voir, nous autres. (Acte 1, scène 6, DURILLON)
C'est bien de la grâce que vous me faites. (Acte 1, scène 6, DURILLON)
Je dis que vous êtes si gracieux... (Acte 1, scène 7, SUZON)
Avec ce grand fond d'étude et cette heureuse éducation-là, c'est le moins déterminé personnage... (Acte 1, scène 8, TRAPOLIN)
Il prend quelquefois des caprices de scrupule, dont les grands hommes ne sont pas les maîtres. (Acte 1, scène 8, ZACHARIE)
Car c'est ce qui me chagrine. (Acte 1, scène 8, TRAPOLIN)
C'est un des grands moyens de le devenir. (Acte 2, scène 1, TRAPOLIN)
Cela est échu ; mais j'ai encore les dix jours de grâce. (Acte 2, scène 1, TRAPOLIN)
Oh bien, le Président de chez qui je sors ne fait pas si grand cas que toi de Monsieur le Marguillier, et il le traita hier, devant trente personnes, d'une manière... (Acte 2, scène 2, DUBOIS)
Oh bien, Monsieur, vous avez secoué la housse, et moi je l'ai quittée ; et voilà Monsieur Trapolin, mon compatriote, qui me fait la grâce... (Acte 2, scène 3, DUBOIS)
Vous les empêchez de faire banqueroute demain, ils la feront dans quinze jours, peut-être, et vous y serez pour votre compte ; je ne m'étonne pas que vous preniez si gros, cela est un peu risqué. (Acte 2, scène 4, DURILLON)
Oh pour cela non, sans contredit : mais dites-moi un peu ; qu'est-ce que c'est que cette armoire ferrée, qui mène à une grosse porte de chêne, que vient ouvrir un homme sec et noir, lorsque l'on frappe un peu ferme ? (Acte 2, scène 4, DURILLON)
On murmurait, comme vous savez, de la grande liaison qui était entre lui et moi ; et les discours que tenait le public sur notre étroite intelligence, jetaient une certaine lueur dans nos affaires qui les éclairait un peu trop ; nous avons trouvé moyen de déranger cela. (Acte 2, scène 4, TRAPOLIN)
Il est vrai qu'il se défit de sa Charge un peu malgré lui : mais il était si plein d'honneur, qu'il en mourut de chagrin six semaines après son mariage. (Acte 2, scène 5, DURILLON)
La veuve demeura grosse, et la pauvre femme eut tant d'affliction de la mort de son mari, qu'elle en accoucha trois mois après. (Acte 2, scène 5, DURILLON)
Nous le connaissons : le grand scélérat ? (Acte 2, scène 5, URBINE)
Cela ne fait rien, c'est un juif, un altéré qui sait bien que cela est bon ; pourvu qu'il trouve à gagner gros avec sûreté, il ne refuse point de bonnes affaires, ce fripon-là. (Acte 2, scène 5, TRAPOLIN)
Il faut qu'ils crèvent, il n'y a pas grand inconvénient de les achever. (Acte 2, scène 7, TRAPOLIN)
C'est mon affaire, et grâces au Ciel, je sais mon métier. (Acte 2, scène 7, CRAQUINET)
La grande merveille ! (Acte 2, scène 7, DURILLON)
Ce sont là de grands talents. (Acte 2, scène 7, CRAQUINET)
Hé, c'est vous mon cher ami, mon cher Cangrène, il y a un siècle qu'on ne vous a vu. (Acte 2, scène 8, TRAPOLIN)
Votre serviteur, Monsieur Cangrène. (Acte 2, scène 8, DURILLON)
Cela se pourrait bien : mais il y a de grands héros chez vous autres, sans vous compter, Monsieur Durillon. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
Ses remontrances me chagrinent, cela m'empêche de jouir avec tranquillité de la petite fortune que je me suis faite, et les réflexions me dégoutent de la continuer. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
Sans nantissement et sans billet peut-être ; et c'est cela qui chagrine le beau-père ? (Acte 2, scène 8, DURILLON)
Il m'a remis entre mes mains un Contrat de constitution sur un particulier, au principal de deux mille livres, que j'ai eu la complaisance de prendre, comme pour plus grande sûreté. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
Monsieur Cangrène, comme cela gagne ! (Acte 2, scène 8, DURILLON)
Voilà un grand imbécile. (Acte 2, scène 8, TRAPOLIN)
Voilà une grande révolution. (Acte 2, scène 9, DURILLON)
Nous parlons consciencieusement dé grâce. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
Il y a gros jeu chez la Comtesse ; faute de mille livres de papier que tu pourrais me donner dès à présent, je manquerai peut-être un retour de cette capricieuse fortune, qui me guette dans cet instant-là, pour me faire faveur : j'ai cela dans l'esprit, donne-moi tout à l'heure mille francs, tu m'en apporteras demain deux autres, et je te ferai une délégation de quatre, parce qu'il faut attendre. (Acte 2, scène 13, LA BARONNE)
Avec tout cela, ces femmes de condition ont des manières, un certain air de supériorité qui détermine à faire tout ce qu'elles veulent, malgré qu'on en ait. (Acte 2, scène 14, DURILLON)
Vous regretterez celle que je vous ôterai, je connais votre faiblesse. (Acte 3, scène 4, CLITANDRE)
On n'en a pas avec tout le monde, Madame : il y a des procédés qui dérangent et qui forcent, malgré qu'on en ait, à sortir de son bon naturel. (Acte 3, scène 6, TRAPOLIN)
Voilà une grande commodité. (Acte 3, scène 9, TRAPOLIN)
Je veux vous en convaincre : je viens de faire bâtir dans le Faubourg une grande maison, qui me reviens à plus de quarante-cinq mille livres vous n'avez qu'à l'hypothéquer, je vous la prête. (Acte 3, scène 9, DURILLON)
Dans une petite auberge à la Grève. (Acte 3, scène 15, LE FIACRE)
C'est une grande épargne. (Acte 3, scène 19, DUBOIS)
Voilà une aventure chagrinante. (Acte 3, scène 21, TRAPOLIN)
Je te demande si la somme est grosse, la somme ? (Acte 3, scène 23, ZACHARIE)

LES ENFANTS DE PARIS (1699)

Que de chagrins pour nos jeunes Amants ! v.1 (Acte 1, scène 1, FINETTE)
Si de continuer le Ciel lui fait la grâce, v.48 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
J'aime à faire plaisir, c'est ma grande faiblesse, v.71 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
Malgré l'exemple d'aujourd'hui, v.87 (Acte 1, scène 3, FINETTE)
C'est vous ? Que ma surprise est grande ! v.91 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
Et pour y réussir, c'est sa grande manière v.145 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
Et de prendre grand soin de ne lui faire voir v.148 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
Que des maris désagréables. v.149 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
Que grimace et que perfidie. v.163 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
Nous autres femmes, grâce au Ciel, v.170 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
Pour prêter à gros intérêt. v.198 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
Malgré moi tu m'as fait mal à propos écrire. v.223 (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Malgré l'excès de votre passion, v.234 (Acte 1, scène 6, FINETTE)
Aucun chagrin, aucun emportement, v.256 (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Laissez faire, malgré l'amour v.284 (Acte 1, scène 6, FINETTE)
La complaisance n'est pas grande. v.294 (Acte 1, scène 6, FINETTE)
N'ayez, de grâce, aucune crainte, v.303 (Acte 1, scène 6, FINETTE)
Des Usuriers, de gros Marchands v.337 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
Certes, ton maître a le coeur grand, v.349 (Acte 1, scène 7, FINETTE)
De mille grands secrets je suis dépositaire, v.375 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
Prend grand soin de nous décrier. v.422 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
D'apprendre encor d'agréables nouvelles ! v.462 (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
Et tu seras un jour chagrin v.493 (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
Et je travaille avec grand soin. v.500 (Acte 1, scène 8, MERLIN)
Votre fille est fort chagrine d'avoir v.509 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
Le voici. Son chagrin vient naturellement v.527 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
Ce serait exiger un trop grand sacrifice. v.545 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
Je vous l'ai déjà dit, fort agréablement ; v.603 (Acte 2, scène 1, MADAME BRICHONNE)
Doit lui paraître un grand bonheur ; v.609 (Acte 2, scène 1, MADAME BRICHONNE)
Si je pouvais au gré de mon envie, v.664 (Acte 2, scène 2, MONSIEUR HARPIN)
Qui devant vous a trouvé grâce. v.671 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Tu me fais un chagrin extrême. v.751 (Acte 2, scène 5, VALÈRE)
Et malgré qu'il en ait, rendre son fils heureux. v.760 (Acte 2, scène 6, FINETTE)
Pour n'essuyer pas le chagrin v.773 (Acte 2, scène 7, FINETTE)
Mais je l'entends, c'est lui, ne vous chagrinez pas. v.783 (Acte 2, scène 7, FINETTE)
D'un grand fardeau, je serais soulagé ; v.844 (Acte 2, scène 8, MERLIN)
Je n'y vois pas moi grand dommage, v.886 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANTE)
Il faut que je la gronde aussi, v.902 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANTE)
Que j'ai fait un fort grand vacarme. v.943 (Acte 2, scène 11, MADAME ARGANTE)
Quels chagrins nous prépare-t-on ? v.954 (Acte 2, scène 12, CLITANDRE)
Là, là. Reprenons-les, de grâce avec douceur. v.965 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
Que vous me ferez cette grâce. v.979 (Acte 2, scène 12, ANGÉLIQUE)
Mon père, de grâce, arrêtez : v.988 (Acte 2, scène 12, CLITANDRE)
Hé, de grâce, mon frère. v.1027 (Acte 2, scène 12, MADAME ARGANTE)
Je vois pourquoi vous faites la grimace. v.1044 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
Mais quelque chagrin qu'il vous fasse, v.1047 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
Recevez-le de bonne grâce, v.1048 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
Chacun de vous ne peut m'être agréable, v.1057 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
Avec qui, grâce au Ciel, vous savez que je suis v.1100 (Acte 3, scène 1, MADAME BRICHONNE)
Ils en feraient je pense, un agréable usage. v.1167 (Acte 3, scène 3, MADAME BRICHONNE)
D'agréables minauderies, v.1177 (Acte 3, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
Grand merci. v.1222 (Acte 3, scène 7, MERLIN)
Briller avec tant d'agrément ! v.1229 (Acte 3, scène 8, FINETTE)
Un goût si raffiné, j'y prime, j'y suis Grec. v.1298 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
Et de vivre longtemps ensemble sans chagrin. v.1302 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
Dont je me déferai, pour peu qu'il vous chagrine. v.1312 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
Quel chagrin ! Quelle répugnance ! v.1346 (Acte 3, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
De rien faire qui pût vous donner du chagrin, v.1360 (Acte 3, scène 12, CLIMÈNE)
Avec même agrément ce Monsieur Boniface, v.1387 (Acte 3, scène 13, MONSIEUR HARPIN)
Un grand Monsieur noir qui demande à parler v.1391 (Acte 3, scène 14, UN LAQUAIS)
Oui, j'ai grand tort ! v.1522 (Acte 4, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
De défendre l'intégrité v.1550 (Acte 4, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
Oui, c'est bien dit, prend soin d'adoucir son chagrin, v.1601 (Acte 4, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
Tout est fort vrai : mais je regrette v.1648 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
Certain grand garçon qu'elle appelle Valère. v.1684 (Acte 4, scène 4, MADAME ARGANTE)
Tous les chagrins que cela lui fera. v.1704 (Acte 4, scène 5, FINETTE)
Ne faites donc pas voir, Monsieur, tant de chagrin. v.1739 (Acte 4, scène 6, FINETTE)
Mon coeur avec regret contre elles se défend. v.1743 (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
Ah ! Ne te démens point, je succombe. Hé, de grâce ! v.1744 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR HARPIN)
Et pour m'aider à porter ma disgrâce v.1747 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR HARPIN)
Mon gros cousin le Commissaire, v.1830 (Acte 4, scène 7, MONSIEUR HARPIN)
Vous êtes, grâce à votre heureux destin, v.1838 (Acte 5, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
Embarrasser d'un long grimoire v.1864 (Acte 5, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
Nous payons ces Messieurs fort grassement aussi. v.1881 (Acte 5, scène 2, MADAME BRICHONNE)
Non, mon cousin ; dans mon grand cabinet v.1884 (Acte 5, scène 2, MONSIEUR HARPIN)
Et moi, Monsieur, je viens vous le dire à regret : v.1892 (Acte 5, scène 3, MADAME BRICHONNE)
M'apprend que contre lui vous avez du chagrin. v.1899 (Acte 5, scène 3, MADAME BRICHONNE)
En lieu plus déplaisant et plus sûr qu'une grille. v.1917 (Acte 5, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
Malgré qu'elle en ait eu, chez elle il l'a conduite/ v.1926 (Acte 5, scène 3, MADAME BRICHONNE)
Dans une grande affliction. v.1971 (Acte 5, scène 6, MONSIEUR HARPIN)
Tenez, voyons, Monsieur Harpin, de grâce, v.1972 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR VILAIN)
J'obéis à regret à vos commandements. v.2021 (Acte 5, scène 9, MERLIN)
Le grand mal ! Ils auront le mien. v.2066 (Acte 5, scène 11, MADAME ARGANTE)
Je vais de ce pas à la grille v.2071 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
Malgré vous en tirer ma fille, v.2072 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
Grâces au Ciel, mes enfants, l'injuste traitement v.2090 (Acte 5, scène 23, MADAME ARGANTE)

LES VACANCES (1697)

Morgué, Ça est honteux que le cousin du Meunier de Rougemare, Monsieur Grimaudin, devianne Signeur du village de Gaillardin : je ne puis avaler cette pilule-là. (Acte 1, scène 1, LE MAGISTER)
Morgué, vous avez itou un peu d'esprit, gobergeons-nous ensemble de ce cousin de Meunier, qui viant être notre Signeur, maugré que j'en ayons. (Acte 1, scène 1, LE MAGISTER)
C'est une assez méchante engeance que la race paysanne, et notre Monsieur Grimaudin a toute la mine de n'être pas content dans la suite de l'acquisition qu'il vient de faire. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
Va ; quoique je n'eusse encore cette Terre-ci qu'à bail judiciaire, quand tu revins de Flandres l'année passée, j'ai trouvé le moyen de t'en faire le Procureur Fiscal : m'en voilà maintenant Seigneur, par la grâce de Dieu et du Châtelet ; tu es mon filleul, tu as de bons principes, je te pousserai, tu iras loin sur ma parole. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GRIMAUDIN)
C'est la folie de tous les grands hommes. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
Oui ; mais vous avez deux grands enfants. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
Je veux la marier à un vieux greffier, dont je suis sûr qu'elle ne voudra point ; et je la gênerai tant, je la gênerai tant, qu'elle fera quelque sottise, qui m'autorisera à la mettre dans un Couvent. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GRIMAUDIN)
Ils sont pêle-mêle avec de grands soudards qui carressont les femmes, et qui battont les hommes. (Acte 1, scène 5, MARTINE)
Hé bien, ma chère Madame la Roche, je ne me trompais point dans mes conjectures : ce vilain Greffier, que je t'ai dit qui me venait voir au Couvent, et qui faisait tant le radouci. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Voilà une partie d'amour assez dérangée, à ce qu'il me semble ; et je ne vois pas que nous la puissions renouer à temps pour rompre celle du Greffier, vous verrez qu'il en faudra faire quelque autre. (Acte 1, scène 7, MADAME LA ROCHE)
Ce Greffier de malheur est avec elle. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Voilà aussi Mademoiselle Angélique Grimaudin. (Acte 1, scène 8, MADAME PERRINELLE)
Oui, des coquins qui ont l'audace de donner des croquignoles à Monsieur le Greffier. (Acte 1, scène 8, MADAME PERRINELLE)
C'est la faute de Monsieur Grimaudin, de n'avoir pas prévu... (Acte 1, scène 8, LE GREFFIER)
Non, Mademoiselle Grimaudin. (Acte 1, scène 8, MADAME PERRINELLE)
Vous me ferez plaisir, Mademoiselle Grimaudin. (Acte 1, scène 8, MADAME PERRINELLE)
Je m'y attends bien, Mademoiselle Grimaudin. (Acte 1, scène 8, MADAME PERRINELLE)
Ce sont mes affaires, Mademoiselle Grimaudin, ce sont mes affaires. (Acte 1, scène 8, MADAME PERRINELLE)
Parce que son père, que j'ai vu petit clerc chez mon oncle l'Auditeur, au sortir de calotin, a trouvé le secret de s'approprier un mauvais Château, qui dans le fonds n'est pas grand'chose ? (Acte 1, scène 9, MADAME PERRINELLE)
Voici Monsieur Grimaudin, madame. (Acte 1, scène 9, LE GREFFIER)
Ma foi, Monsieur Grimaudin, nous avons trouvé, en arrivant, une compagnie qui nous a effarouchés, franchement. (Acte 1, scène 10, LE GREFFIER)
Cinq ou six de ces égrillards avec le Maréchal des Logis, les ont rencontrés. (Acte 1, scène 11, LÉPINE)
Cela est chagrinant ; les maris sont à la chasse encore, s'ils allaient revenir... (Acte 1, scène 12, MADAME LA ROCHE)
Et si dans l'humeur où sont ces enrôleurs-là, ils allaient aussi s'emparer de moi, Monsieur Grimaudin ? (Acte 1, scène 12, MADAME PERRINELLE)
Mon grand-père est sergent, mon père cabaretier, mon oncle fripier, et ma mère sage-femme ; ne déshonorez pas notre maison, je vous le demande en grâce. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
Et à propos de ça : j'ai une petite grâce à vous demander, s'il vous plaît, vous nous ferez l'honneur de demeurer ici tout l'hiver, peut-être ? (Acte 1, scène 15, LE MAGISTER)
Grand mercy, Monsieu. (Acte 1, scène 15, LE MAGISTER)
Je ne vous attendais à Paris que dans quinze jours : mais je vous y attendais avec toutes les grâces... (Acte 1, scène 16, MADAME PERRINELLE)
Il en ordonne la cérémonie burlesque avec grand soin, et il me semble qu'il s'en fait une belle affaire. (Acte 1, scène 18, MADAME LA ROCHE)
Pour toi, je te remets, tu es Lépine, le filleul de mon père, un grand fripon ; oui, je te reconnais : mais pour vous autres... (Acte 1, scène 19, MAUGREBLEU)
Bon tant mieux, grand merci, beau-frère : il n'est morbleu rien tel pour faire fortune que le canal des femmes ; et combien de grands Officiers seraient très subalternes, s'ils n'avaient eu de jolies soeurs ou de jolies cousines ? (Acte 1, scène 19, MAUGREBLEU)
La grande affaire est à présent de faire consentir votre père. (Acte 1, scène 19, MADAME LA ROCHE)
Il faut parler au Capitaine, Monsieur Grimaudin. (Acte 1, scène 21, LE GREFFIER)
Présentez-moi donc, filleul, toi qui es en grâce. (Acte 1, scène 21, MAUGREBLEU)
Je m'appelle Monsieur Maugrebleu, Lieutenant de Cavalerie ; que cela vous suffise : et plus de familiarité, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 21, MAUGREBLEU)
Monsieur Grimaudin ? (Acte 1, scène 21, LE GREFFIER)
Je dis qu'on n'aura pas ma fille malgré moi, et que je ne prétends pas... (Acte 1, scène 21, MONSIEUR GRIMAUDIN)
Si vous ne faites pas les choses de bonne grâce, vous ne jouirez pas tranquillement de la Terre ; ils sont venus ici pour vous faire déguerpir, je vous avertis. (Acte 1, scène 21, LÉPINE)
Et Monsieur le Greffier qu'en ferons-nous ? (Acte 1, scène 23, LÉPINE)
Que diable faire d'un Greffier ? (Acte 1, scène 23, MAUGREBLEU)
Bien grasse v.42 (Acte 1, scène 24, DEUX PROCUREURS)
Voici Monseigneur Grimaudin v.68 (Acte 1, scène 24, UN PROCUREUR)
Voici Monseigneur Grimaudin v.70 (Acte 1, scène 24, LE CHOEUR)
Jamais le gros cheval de Troie v.72 (Acte 1, scène 24, LE MAGISTER)
N'entrit avec plus grande joie v.74 (Acte 1, scène 24, LE MAGISTER)
Que Monseigneur de Grimaudin v.76 (Acte 1, scène 24, LE MAGISTER)
Que Monseigneur de Grimaudin v.78 (Acte 1, scène 24, LE CHOEUR)
Je raserai le gros visage v.82 (Acte 1, scène 24, LE BARBIER)
Et le groin, v.83 (Acte 1, scène 24, LE BARBIER)
De Monseigneur de Grimaudin v.84 (Acte 1, scène 24, LE BARBIER)
De Monseigneur de Grimaudin v.86 (Acte 1, scène 24, LE CHOEUR)
À Monseigneur de Grimaudin v.92 (Acte 1, scène 24, LA MEUNIÈRE)
À Monseigneur de Grimaudin v.94 (Acte 1, scène 24, LE CHOEUR)
Vivat, mon parrain Grimaudin v.100 (Acte 1, scène 24, LE PROCUREUR FISCAL)
Vivat, son parrain Grimaudin v.102 (Acte 1, scène 24, LE CHOEUR)
De mon papa de Grimaudin, v.108 (Acte 1, scène 24, MAUGREBLEU)
De son papa de Grimaudin v.110 (Acte 1, scène 24, LE CHOEUR)

LA DÃ‰ROUTE DU PHARAON (1693)

C'est une extravagante, que je rendrai raisonnable malgré elle. (Acte 1, scène 1, BARTOLIN)
Ma foi, Monsieur, s'il vous faut parler franchement, je n'en sais rien : tout ce que je puis vous dire, c'est que nous menons une vie assez joyeuse, grande chère, bon équipage. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Il est chargé de grandes affaires : c'est un homme qui a des correspondances par toute l'Europe. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Vous prenez le bon parti, nous aurons aujourd'hui grosse partie de jeu, Concert, Bal toute la nuit ; et vous y verrez un cercle de Dames qui ne sont pas indifférentes. (Acte 1, scène 2, BELISE)
En vérité, Monsieur mon frère, vous avez bonne grâce de me tenir un pareil discours dans le cas où vous êtes. (Acte 1, scène 3, BELISE)
Veramente mi fara un grand piacer, son schiavo hiumilissimo de sua persona et toute la familia, bella prestanza d'home, phisionomia gratiosa, Monsou e aparamenté un home de robe, un Conseiller de la Cita ou de la Province. (Acte 1, scène 4, GARBATACASE)
Sarai ben contento d'effer comé vo Signoria mon cher Mousou : ma jai tanté cosé à far, de cosi grandés occupations qué non o casi pas il tempo de magniar, de bévir, de dormir, et de vivre à parlar propriamenté. (Acte 1, scène 4, GARBATACASE)
Je vous l'avais bien dit, mon frère, que Monsieur était un homme de grand mérite. (Acte 1, scène 4, BELISE)
My fatté rougir doui, Madama sempré gratiosa, sempré obligeante : ma vi diro que sta matina o intéso una cosa qui mi fa péna. (Acte 1, scène 4, GARBATACASE)
Vos ordres sont donnés, Madame, vous ferez grande chère, et vous aurez bonne compagnie ; mais on vient de me donner là-bas un papier qui troublera la fête peut-être. (Acte 1, scène 6, MARTON)
Du griffonnage, Madame : Quelque bagatelle apparemment, car cela est fort mal écrit. (Acte 1, scène 6, MARTON)
Le jeu ne me déplairait peut-être point si fort, si l'on jouait ailleurs que chez ma mère ; mais que cette maison sois une Académie ouverte à toutes sortes de gens, que tout ce qu'il y a de fainéants et d'extravagants, pour ne rien dire de plus fâcheux, soient les bienvenus dans ce logis ; que dans mon cabinet, à ma toilette même, je sois éternellement obsédée de mille figures désagréables, à qui je n'ose dire vous me fatiguez, parce que ce sont des dupes qui perdent sottement leur argent avec ma mère : en vérité, c'est un supplice dont je serai bien aise d'être débarrassée. (Acte 1, scène 9, CELIDE)
De lui-même, Marton, je la soupçonne de m'avoir destinée pour lui, dans la pensée qu'il est homme de grosse condition, et dans l'espérance d'une fortune considérable que son oncle et lui doivent faire au jeu. (Acte 1, scène 10, CELIDE)
Je lui trouve quelque chose de grand, quelque chose d'illustre dans la physionomie. (Acte 1, scène 11, MARTON)
Est-ce un si grand crime que l'industrie ? (Acte 1, scène 11, MARTON)
Assurément ; ne vous mènerez-vous point faire une petite campagne en Hongrie ? (Acte 1, scène 13, MARTON)
Le jeu n'est point encore rangé, il n'y a nuls préparatifs pour la grosse partie que nous devons avoir. (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
Ce petit Conseiller m'a dit ce matin que cette grosse Marchande de dorure en avait vendu pour douze mille francs, à moitié de perte, et qu'elle avait perdu cet argent le même jour. (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
On parle encore de cette petite Procureuse, qui est si fort amoureuse de ce grand Notaire. (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
Que je vous sais bon gré d'être si sensible à ce funeste accident. (Acte 1, scène 16, BELISE)
Vous le voyez, Madame, la publication est pour tout le monde, et vous ne pouvez pas dire qu'une Marquise ne soit pas une personne de grosse qualité. (Acte 1, scène 18, CLITANDRE)
Madame a raison, de quelque grande qualité qu'elle soit, le Pharaon n'est-il pas défendu pour elle comme pour sa belle-soeur qui n'est que la femme d'un apothicaire. (Acte 1, scène 18, MARTON)
Et tôt, tôt de l'eau des Carmes, de la Reine de Hongrie, du papier brûlé, du vinaigre : il faut lui couper son lacet d'abord. (Acte 1, scène 18, LA COMTESSE)
Hé de grâce, Madame, tâchez de sortir de cet accablement. (Acte 1, scène 18, BELISE)
Je n'en sortirai point, Madame, que je ne rejoue malgré la défense. (Acte 1, scène 18, LA MARQUISE)
Vous êtes un extravagant, prenez-vous de vos chagrins à ceux qui vous doivent. (Acte 1, scène 19, BELISE)
Un fils de famille agiotait, passivement s'entend, il empruntait à grosses usures, faisait une dépense enragée, le père ne s'embarrassait point de cela. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
De votre grand cabinet, Madame, où Monsieur_le_Baron joue au piquet avec un jeune homme que je ne connais point, mais qui est apparemment de la connaissance de Valère ; car il les regarde jouer avec attention. (Acte 1, scène 21, CELIDE)
Allégresse, Mesdames, allégresse, tout va pour le mieux du monde, nous jouerons malgré les jaloux, je viens vous en avertir en diligence. (Acte 1, scène 23, LE MARQUIS)
Tout me convient à moi, le grenier ou la cave, il ne m'importe pourvu que je joue. (Acte 1, scène 23, LA MARQUISE)
Ce que j'ai à vous dire vaut mieux que tout ce que vous pouvez vous imaginer et à l'heure que je vous parle, il y a trois ou quatre grosses parties de commencées. (Acte 1, scène 23, LE MARQUIS)
Vous allez devenir des joueuses de grand chemin, gare les suites. (Acte 1, scène 23, MARTON)
Và via forfanté, parti di qua mammaluco ; aveté grand tort, Signor Valère, di produire in questa casa un homme de ce caractère. (Acte 1, scène 25, GARBATACASE)
Moi, Monsieur, je ne voudrais pas me troquer contre lui ; il croit nous en imposer, avec son baragouin et sa grande mouche. (Acte 1, scène 25, FRONTIN)
Et per gratia, Mesdames, é un scélérat, un pendard, que vinté volte a mérita les galéres ; ti reconnosso à présent, tu faisais le Marchand de Vin dans le Carrosse de Rheims. (Acte 1, scène 25, GARBATACASE)
La grande culotte et les plis du juste-au-corps, sont autant de magasins de cartes apprêtées. (Acte 1, scène 25, FRONTIN)
Il mérite grâce, et récompense même. (Acte 1, scène 25, ÉRASTE)
Se mêlent à regret aux larmes v.33 (Acte 1, scène 25, CHOEUR)
Et dans ce grand revers constante, v.38 (Acte 1, scène 25, CHOEUR)
Dans tous Jeux fait grand fracas, v.67 (Acte 1, scène 27, ENSEMBLE)
Regretter les Jeux défendus ; v.87 (Acte 1, scène 27, MERLIN)
Qu'aucun autre ne s'en chagrine, v.88 (Acte 1, scène 27, MERLIN)

LES FONDS PERDUS (1686)

J'aime, je suis aimé de la plus aimable personne du monde, mon père s'avise d'en devenir amoureux ; et, pour comble de disgrâce, je donne malheureusement de l'amour à la mère de celle que j'aime. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Et suis-je en état de raisonner, dans le chagrin où je me trouve, lorsque mon amour ?... (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Je voudrais bien savoir d'où diantre il peut venir ce chagrin où vous des si mal à propos. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Une veuve, un peu sur le retour à la vérité, est amoureuse de vous ; le grand malheur ! (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Dans cette pensée, elle vous donne la meilleure partie de son bien ; cela est fort chagrinant ! (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Grâce aux petits soins que je prends, vous n'avez, pas seulement la peine de souhaiter cela est bien rude ! (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Je n'en suis point surpris. Venons à Mademoiselle sa fille, que vous aimez ; vous avez raison, la fille est plus jeune que la mère ; mais enfin, vous êtes bien persuadé que cette fille vous aime, et ce n'est pas là ce qui vous chagrine apparemment ? (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Et de grâce, Merlin, point de plaisanteries à contre-temps achevé, s'il se peut, de nous rendre service, et sois assuré d'une parfaite reconnaissance, si tu viens à bout, de celle affaire. (Acte 1, scène 2, VALÈRE)
Et mon maître, lui, n'a jamais pris qu'avec chagrin tout ce que Madame Gérante lui a donné. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
Au bout du compte, il n'y a pas grand mal à tout cela, et le bien ne sort point de la maison. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
J'étais dans sa chambre à préparer ses habits, quand je l'ai entendu grommeler quelque chose entre ses dents ; je me suis bien douté de ce que c'était ; car il rêve tout haut le plus souvent. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Pour moi, Madame, j'ai cru qu'il était de mon petit devoir de vous attendre ici pour vous faire part des agréables rêveries de mon maître. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Madame, que je fisse un pareil chagrin à mon fils. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR ORONTE)
En vérité, Lisette, je ne pouvais plus y tenir, je mourais de chagrin ; et ma mère m'a bien fait plaisir d'avoir quelque chose de particulier à lui dire. (Acte 2, scène 1, ANGÉLIQUE)
Et lui faire faire les choses malgré qu'il en ait ! (Acte 2, scène 2, LISETTE)
De grands avantages, dit-elle ; elle parle de contrats, de donations, que sais-je, moi ? (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Oui, Monsieur, vous pouvez monter dans sa chambre ; mais, songez à ne la point aigrir. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Quoi, cette grande inégalité d'âge qui est entre elle et Monsieur Oronte, qu'est-ce que cela ? (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Madame, on le serait a moins ; mais, dites-moi de grâce, où pourrais-je trouver Monsieur Oronte ? (Acte 2, scène 5, MERLIN)
N'avais-je pas bien dit que je lui donnerais trop de chagrin ? (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Il est aimé d'une fille qui veut l'épouser malgré qu'il en ait. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
L'épouser malgré qu'il en ait ! (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
Vous me commandez de renouveler mes douleurs ; mais en revanche, je vais terriblement aigrir les vôtres. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
J'avais rejoint mon maître, et je vous l'amenais comme vous me l'aviez dit, lorsqu'un certain gros maroufle a passé tout proche de lui, et lui a arraché son épée. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Les porteurs qui avaient le mot, ont enfilé la vallée de misère, et je me suis mis à suivre comme les autres, pour voir un peu tout ce que cela deviendrait : nous sommes arrivés à la petite porte d'un grand hôtel, on a ouvert une barrière pour nous faire plus d'honneur. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Il m'a conté toute son affaire, et m'a dit d'aller, au plus vite, chercher Monsieur son père, afin qu'il y mit ordre mais ; ce qu'il m'a le plus recommandé, c'est de ne vous parler de rien, tant il a peur de vous chagriner. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Oui, Madame, avec un grand plat de rôt. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Avec un grand plat de rôt ? (Acte 2, scène 5, LISETTE)
Pardonnez-moi, Madame ; mais, fort peu de chose, un poulet de grain seulement, un dindon et un lapereau. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Oui, de son nouveau domicile, j'ai rencontré notre partie ; un honnête pousse-cul m'a fait la grâce de me la montrer ; car, je ne la connaissais point. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Car, de porter cet argent-là vous-même, cela n'aurait point bonne grâce, à ce qu'il me semble. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Je vous rend grâces, Madame ; mais encore un petit mot, s'il vous plaît. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Je viens de les scrrer avec la plus grand dévotion du monde. (Acte 3, scène 1, MERLIN)
Oui, dans de grandes impatiences de revoir Valère. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Arrête, Merlin, j'aime mieux donner à ton maître tout ce que je possède, que de m'exposer au chagrin de le voir à une autre. (Acte 3, scène 7, MADAME GÉRANTE)
Ah ! Valère, que vous m'avez donné de chagrin et d'inquiétude ! (Acte 3, scène 8, MADAME GÉRANTE)
Songeons à ce qu'il faut faire pour le vôtre, et rendez grâce au ciel, que les extravagances de vos parents ne soient point sorties de leurs familles. (Acte 3, scène 10, MERLIN)

LA MAISON DE CAMPAGNE (1697)

Vous ne savez pas ce que c'est qu'un couvent pour une grande fille qui a coutume d'être dans le monde ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Il est de mes intimes, et malgré l'entêtement de son père. (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
Le petit homme crève de dépit, et Mariane et moi pâtissons de ses chagrins. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Maugrébleu du sot homme, qui ne veut pas qu'on épouse sa fille ! (Acte 1, scène 1, LA FLÈCHE)
Fourrez-vous tous deux sous ce degré, et allez vous en dès qu'il n'y aura plus personne ici. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Éraste, elle m'en fait assez pour vous pardonner tous les chagrins qui m'arriveront, si mon père sait que je vous ai seulement parlé. (Acte 1, scène 3, MARIANE)
Dans les greniers, dans la cave, il n'importe, pourvu que je sois dans la même maison où vous êtes.. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Adorable Mariane, ne me refusez point cette grâce, je vous en conjure. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Tenez, monsieur, j'aime mieux vous chagriner que votre femme; et quoique vous soyais bien diable, alle est morgue, sans comparaison, plus diable que vous quand aile s'y met. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Quatre : deux gros monsieux, qui m'ont la mêne d'aimer bien la joie, avec deux belles dames, qui ne la haïssont pas, je crois. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Non; mais ils sont venus dans un biau carrosse tout doré, avec six gros chevaux,et je ne sais combien de laquais derrière. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Vous serez morgué ravi d'envisager ces chevaux-là ; je n'en ai jamais vu de si gros en ma vie. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Morguoi, vous vous divartissez bien aussi : toujours grand'chère et biau feu ; la maison ne désemplit point, et n'an vous viant voir de partout ; jarnigué, c'est qu'an vous aime. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Il y a ce gros abbé qui est si longtemps à table, et qui boit tant sans s'enivrer, avec un autre monsieur. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Oui, monsieur, dans la grande allée. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Qu'est-ce que c'est que ce gros coquin-ci encore ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BERNARD)
Ils sont trois on quatre grands escogriffes de ce camp, et monsieur votre neveu «st avec eux. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GRIFFARD)
Mais, ne suis-je pas bien misérable de me voir ainsi piller de tous les côtés, et d'avoir une carogne de femme qui veut encore que je lasse bonne mine malgré que j'en aye ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
Mon pauvre monsieur Griffard... (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
Je ne trouve point à la vendre, elle est trop décriée, et j'ai fait une grande sottise de l'acheter. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
Ma coquine les fait rester, et tout le monde couche dans ma grange comme par divertissement. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
J'ai laissé les dames avec ce gros coquin d'abbé ; elles vont jouer au lansquenet en attendant le repas. (Acte 1, scène 8, LE MARQUIS)
C'est monsieur le baron de Messy, qui a perdu son oisel avec des grelots. Il dit qu'il est parché sur un des arbres du jardin : ne voulez-vous pas qu'on li rende? (Acte 1, scène 9, THIBAUT)
C'est une grâce que je te demande. (Acte 1, scène 10, LE BARON)
Je ne barguigne point, comme vous voyez, et je suis sûr que vous me saurez gré de me saisir ainsi de l'occasion ; la dame du logis ne me querellera pas non plus, je crois. (Acte 1, scène 10, LE MARQUIS)
Si cet homme-là connait toute la noblesse du pays, il me fera des amis, malgré que j'en aie, de tout le monde. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR BERNARD)
J'ai bien du regret, madame, de ne pouvoir pas profiter de l'honneur que vous me faites ; mais j'ai chez moi quelques dames de mes parentes, que je ne puis pas quitter honnêtement. (Acte 1, scène 11, LE BARON)
Vous êtes de l'humeur du monde la plus agréable. (Acte 1, scène 3, MADAME-BERNARD)
Maugrebleu de la chienne: de parenté ! (Acte 1, scène 16, MONSIEUR BERNARD)
Ce grand nicodème de cousin m'a plus mis en colère que tout le reste, et cependant je n'ai jamais eu la force de le lui dire ; mais c'en est trop. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR BERNARD)
Un cerf qui est, morguoi, gros comme un âne, viant d'arriver dans votre cour tout essoufflé ; quoique vous m'ayais défendu de laisser entrer parsonne, je n'ai pargué pas été si sot que deli farmer la porte au nez. (Acte 1, scène 18, THIBAUT)
Je ne sis ni fou ni étourdi, voyez-vous, et crainte qu'il ne s'en retournît comme il était venu, avec un bon fusil, que j'ai été chercher dans la cuisine, je lui ai sanglé un bon chinfreguiau par la face, et depis il n'a pas grouillé. (Acte 1, scène 18, THIBAUT)
Voirement, ce ne sont pas les chiens qui font le plus de désordre ; ils sont trois ou quatre grands escogriffes, et autant de valets, qui ne demandons qu'où est-ce ? (Acte 1, scène 19, NICOLE)
Mon pauvre monsieur Griffard, je ne sais plus où j'en suis. (Acte 1, scène 21, MONSIEUR BERNARD)
Si je m'en étais avisé plus tôt, je me serais épargné bien des chagrins. (Acte 1, scène 21, MONSIEUR BERNARD)
C'est un petit étourdi, qui fera quelque coup de sa tête, s'il n'a point de vos nouvelles; vous savez qu'il vous l'a promis, il est homme à vous tenir parole, et, dans le chagrin où est votre père, il ne ferait pas bon de l'irriter encore par cet endroit-là. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
Le village est-il si grand, et aurai-je tant de peine à le trouver ? (Acte 1, scène 23, LISETTE)
Tiens, notre maître et monsieur Griffard venont de plaquer une vieille épée toute rouillée au-dessus de la porte, avec un bouchon de lierre, et ils ont griffonné au-dessous, avec lin gros charbon : à l'Epée royale. (Acte 1, scène 25, THIBAUT)
C'est un accommodement qu'on veut faire entre deux gentilshommes qui, depuis vingt-cinq ou trente ans, sont à couteaux tirés pour une dispute qu'eurent autrefois leurs grands-pères. (Acte 1, scène 27, DORANTE)
La maison est assez agréable. (Acte 1, scène 29, DORANTE)
Cette maison-ci devrait être à moi ; et c'est feu mon grand-père qui l'avait vendue au père de celui qui l'a vendue à monsieur votre père. (Acte 1, scène 29, DEUXIÈME-HOUBEREAU)
Monsieur de Trofignac, empêchez de grâce... (Acte 1, scène 30, DORANTE)
Ce grand monsieur qui nous a trouvées dans le jardin ? (Acte 1, scène 32, LISETTE)

LA TRAHISON PUNIE (1707)

Si cela m'arrivait par grand malheur, je compte v.19 (Acte 1, scène 1, BÉATRIX)
De grâce, v.84 (Acte 1, scène 3, FABRICE)
Volontiers. D'écouter, j'ai pourtant grande envie. v.103 (Acte 1, scène 5, FABRICE)
N'ont produit d'autre effet que de la chagriner ; v.142 (Acte 1, scène 6, DON GARCIE)
Vous avez peu d'amour, la faveur n'est pas grande, v.147 (Acte 1, scène 6, DON GARCIE)
Adieu, songez de grâce, v.155 (Acte 1, scène 6, DON GARCIE)
Je m'en trouve entre nous quitte à très grand marché. v.162 (Acte 1, scène 7, DON ANDRÉ)
Ou jeune, ou vieille, ou grande, ou petite, ou dondon, v.181 (Acte 1, scène 7, FABRICE)
Ou maigre, ou blonde, ou brune, enfin tout vous est bon ; v.182 (Acte 1, scène 7, FABRICE)
Les yeux grands, les petits, le long nez, la camuse, v.183 (Acte 1, scène 7, FABRICE)
Qu'une vieille fatigue avec sa gravité, v.189 (Acte 1, scène 7, DON ANDRÉ)
Qu'il s'en offre une maigre, on ne la chasse point. v.194 (Acte 1, scène 7, DON ANDR?)
Le hasard n'est pas grand. v.209 (Acte 1, scène 7, DON ANDRÉ)
Défions-nous de lui, Monsieur, il est alaigre, v.211 (Acte 1, scène 7, FABRICE)
Sa maîtresse est dondon, prenez-en quelque maigre, v.212 (Acte 1, scène 7, FABRICE)
Qui me fait grand plaisir ensemble et grand honneur. v.230 (Acte 1, scène 8, DON ANDRÉ)
Je vous ai, Don Félix, grande obligation, v.257 (Acte 1, scène 8, DON ANDRÉ)
Don André, de chagrins n'outrez point ma vieillesse. v.271 (Acte 1, scène 8, DON FÉLIX)
Je suis dans un chagrin qu'aucun autre n'égale ; v.355 (Acte 2, scène 1, LÉONOR)
Je prétends m'a-t-il dit, prendre un gendre à mon gré. v.377 (Acte 2, scène 1, LÉONOR)
Il lui plaît, et malgré l'apparence, v.411 (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
Il veut vous marier à son gré, comme père ; v.439 (Acte 2, scène 2, JACINTE)
N'ait rien qui dut chagriner cet époux, v.478 (Acte 2, scène 3, LÉONOR)
Ne nous fait pas grand mal tant qu'il n'est point ici. v.502 (Acte 2, scène 3, JACINTE)
Ne nous chagrinons point d'avance ; s'il arrive, v.503 (Acte 2, scène 3, JACINTE)
Ciel ! Qu'aperçois-je encor, et que ma peine est grande ! v.594 (Acte 2, scène 7, DON FÉLIX)
De grâce. v.628 (Acte 2, scène 9, DON JUAN)
Et moi, je vous l'apporte en grande diligence : v.637 (Acte 2, scène 9, FABRICE)
Que de chagrins m'accablent à la fois ! v.639 (Acte 2, scène 9, DON JUAN)
Et dans ce triste état il me demande en grâce, v.641 (Acte 2, scène 9, DON JUAN)
Les plus grandes, monsieur, sont les plutôt calmées. v.654 (Acte 2, scène 9, FABRICE)
Ce funeste soupçon m'alarme malgré moi, v.671 (Acte 2, scène 9, DON JUAN)
Vos troubles, vos chagrins peuvent-ils m'abuser. v.775 (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
Ces troubles, ces chagrins depuis tantôt éclatent, v.778 (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
Seigneur, finissons-là, de grâce, v.781 (Acte 3, scène 3, LÉONOR)
Ce reproche est fâcheux, il m'aigrit, m'embarrasse ; v.782 (Acte 3, scène 3, L?ONOR)
Et par l'ennui, le trouble et le chagrin s'augmente. v.794 (Acte 3, scène 3, JACINTE)
Vous êtes, j'en conviens, dans un grand embarras, v.803 (Acte 3, scène 4, JACINTE)
Ce que vous voulez, vous, n'est pas au gré du père ; v.805 (Acte 3, scène 4, JACINTE)
Oui, vous avez raison, c'est la grande science. v.838 (Acte 3, scène 4, JACINTE)
Es-tu grand causeur ? v.891 (Acte 3, scène 6, JACINTE)
Dans ce logis, surtout, la rumeur devient grande. v.902 (Acte 3, scène 6, JACINTE)
Pour tâche de la voir, il fit le pied de grue. v.914 (Acte 3, scène 7, FABRICE)
Parler à Léonor, et de force, ou de gré, v.939 (Acte 3, scène 9, DON ANDRÉ)
Malgré l'obscurité, la rage qui me guide, v.989 (Acte 3, scène 13, DON GARCIE)
Sauvons-lui les chagrins que ceci peut lui faire. v.1038 (Acte 3, scène 15, DON JUAN)
Vous ferait-on chagrin de vous accompagner ? v.1063 (Acte 3, scène 16, DON JUAN)
Qu'elle tarde ! À la fin, grâce au Ciel, la voici. v.1076 (Acte 4, scène 1, LÉONOR)
Je viens de le quitter chagrin, fou, préparé v.1079 (Acte 4, scène 2, JACINTE)
Jacinte, que je t'ai grande obligation. v.1095 (Acte 4, scène 2, LÉONOR)
Ou d'un chagrin fort vif, Don Juan occupé. v.1124 (Acte 4, scène 3, DON FÉLIX)
Cet époux trop aimé, que la grêle accompagne, v.1133 (Acte 4, scène 3, JACINTE)
Hé, le moyen, de grâce ? Il est bien difficile, v.1141 (Acte 4, scène 3, JACINTE)
Des chagrins les plus vifs je vous crois agité. v.1176 (Acte 4, scène 5, DON FÉLIX)
Quand on a des chagrins, est-il rien qui soulage v.1189 (Acte 4, scène 5, DON FÉLIX)
Donner à mes chagrins quelque soulagement. v.1192 (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
Que pour la fourberie il a de grands talents, v.1239 (Acte 4, scène 5, DON FÉLIX)
Après : au bout du compte, elle agréa ses soins. v.1312 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
Ne vous y trompez point, Monsieur, c'est un grand traître. v.1334 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
Je ne vois pas grand mal à tout cela. v.1375 (Acte 4, scène 9, JACINTE)
Ah ! Léonor, de grâce, v.1385 (Acte 4, scène 10, ISABELLE)
Ce Don André, Madame, est un grand malheureux. v.1396 (Acte 4, scène 10, DON JUAN)
Tout ira bien, allez, ne nous chagrinons pas. v.1412 (Acte 4, scène 12, JACINTE)
Et Jacinte à mon gré vous tient trop en suspens. v.1416 (Acte 5, scène 1, LÉONOR)
Et c'est un grand plaisir pour moi, je vous le jure, v.1434 (Acte 5, scène 1, ISABELLE)
Je me sais où je vais promener mon chagrin, v.1443 (Acte 5, scène 2, FABRICE)
Ce maraud croit qu'on a de grands égards pour lui. v.1448 (Acte 5, scène 2, JACINTE)
Tu nous causas hier un trop grand embarras. v.1468 (Acte 5, scène 2, JACINTE)
De ma vie ! Oh ! Parbleu le serment est trop gros. v.1483 (Acte 5, scène 2, FABRICE)
En vain tu t'en défends. Je te saurais bon gré, v.1567 (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
Et vous l'en croiriez, lui, c'est bien le plus grand traître, v.1577 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
Le plus grand chien qui soit dans Valence, peut-être. v.1578 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
Tout coup vaille, et maudit qui s'en chagrinera ; v.1616 (Acte 5, scène 7, FABRICE)
Comme n'en avaient point les sept sages de la Grèce. v.1642 (Acte 5, scène 8, FABRICE)
Et malgré mes rivaux, et malgré D. Félix, v.1651 (Acte 5, scène 8, DON ANDRÉ)
Je le crois bien vraiment... Ah, le grand scélérat ! v.1663 (Acte 5, scène 8, FABRICE)
Cinq ou six grands coquins par son ordre apostés, v.1728 (Acte 5, scène 12, FABRICE)

LE GALANT JARDINIER (1704)

Sur la proposition de mon frère l'avocat, je m'étais résolu de la donner au fils de monsieur Orgon, un de mes anciens camarades de collège, homme fort riche, qui n'a que ce fils-là : nous étions en paroles pour cela, monsieur Orgon et moi ; mais outre que ce fils-là ne m'est point connu, c'est qu'il me revient de plusieurs endroits que c'est un libertin, qui s'est fait capitaine malgré son père, grand dissipateur de biens, homme de plaisirs, de bonne chère, et aimant les femmes. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
Le grand malheur ! (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSON)
Outre la fatigue du voyage et le mouvement de ce vilain carrosse de voiture, dont je ne saurais me remettre, j'ai une migraine si horrible, un si grand mal de tête... (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSON)
Ce n'est point un conte, monsieur : vous avez mandé, il y a un mois, que vous reveniez ; on vous sait parti d'Allemagne, vous n'arrivez point : tout le monde veut que des chenapans, que nous avons, dit-on, trouvés en chemin, nous aient, vous et moi, greffés tous deux sur quelque vieux chêne. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
Je ne sais ce que j'en ai fait ; mais je vous en dirai le sens : Trente pistoles à gagner pour qui donnera, chez monsieur Orgon, des nouvelles d'un jeune officier sur la route d'Allemagne ; le jeune homme, de taille ni petite ni grande, l'encolure déchargée, la jambe sèche et qui porte au vent. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
Vous vous livrez de bonne grâce à la vôtre. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
Il est d'un sexe à qui les plus grands hommes font gloire de céder. (Acte 1, scène 6, LÉANDRE)
Bon, les plus grands hommes ! (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
Tu nous es d'un grand secours, vraiment. (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
Et qui diantre veux-tu qui le lui dise, gros animal ? (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
Elle passe quelquefois des heures entières sur le grand balcon du côté de la rue ; un peintre de nos amis a trouvé le moyen de tirer le portrait que mon maître porte au bras, et que le hasard t'a fait voir. (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
Parguenne, il y a de quoi manger ; j'avons morgué deux cochons de lait, trois longes de viau, un gros aloyau, quatre gigots et une tarrinée de boeuf à la mode. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
J'ai du chagrin, Marthon. (Acte 1, scène 9, LUCILE)
Du chagrin ! (Acte 1, scène 9, MARTHON)
Vous voilà fraîchement sortie du couvent, où je sais bien que vous enragiez d'être ; on va vous marier, et vous avez du chagrin ? (Acte 1, scène 9, MARTHON)
Vos parents ont fait un choix pour vous sans vous consulter ; vous en avez fait un autre, vous, en votre petit particulier, sans prendre leur avis, et vous n'avez pas grand tort ; leur monsieur Caton est bien le plus vilain mâtin, le plus disgracié mortel, avec son tic et son bégaiement ; je ne connais que votre cousin, monsieur l'avocat, qui soit encore aussi ridicule. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
Vous rougissez, c'est une manière de s'expliquer dont je vous sais gré. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
Écoutez, monsieur Caton, j'avais dessein de vous donner ma fille, parce que je vous croyais un homme réglé, grand ménager, bon économe ; et par vos discours et vos actions, vous me paraissez tout autre. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR DUBUISSON)
Il viant d'arriver là-bas quatre hottées de volailles et gibier, avec six charges de bouteilles de vin, quatre grands marmitons et cinq ou six petits, qui, pour vous accommoder à souper, s'établissont dans votre cuisine aussi familièrement qu s'ils étiont chez eux. (Acte 1, scène 12, MATHURINE)
Et là, je m'entends bian ; cette grande madame sèche, qui se boute du varnis sur le visage. (Acte 1, scène 15, MATHURINE)
Que diantre vient-il faire ici ce grimacier-là, avec son baragouin ? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR DUBUISSON)
Et un grand bonheur à la famille de vous vous avoir, vous qui êtes un fa un fa favori de la fortune. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR BAVARDIN)
Allez, messieurs, point de rancune, vous ne vous contrefaites ni l'un ni l'autre, et ce sont de petites manières de parler, des agréments de la nature que vous posséder en commun. (Acte 1, scène 18, MARTHON)
Dame, monsieur, venez donc mettre ordre à ça, il n'y a plus moyen d'y tenir ; il faudra déserter, si vous ne faites agrandir la maison. (Acte 1, scène 21, MATHURINE)
Le beau remède contre ma migraine, qu'une cohue de masques et de violons ! (Acte 1, scène 22, MADAME DUBUISSON)
Sous cet agréable feuillage v.1 (Acte 1, scène 22, LA PAYSANNE)
Sous cet agréable feuillage v.3 (Acte 1, scène 22, LA PAYSANNE)
Allons, amusons-nous plus agréablement, et donnez-nous quelque joli tour de votre métier. (Acte 1, scène 22, LA MONTAGNE)
Le grand art de se faire aimer. v.31 (Acte 1, scène 22, LA BOHÉMIENNE)

LES CURIEUX DE COMPIÃˆGNE (1698)

Parce que j'ai perdu mon argent ; je deviens triste au milieu des plaisirs et des agréments d'un camp paisible ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Sandis, je le prends à telle fin que de raison, et je ne suis embarrassé que d'une certaine grosse hôtesse, chez qui j'ai mis loger, à mes dépens, des incommodes de Paris, moitié Bourgeois, moitié Bourgeoises, qui sont très indiscrètement venus me rendre ici visite. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Cela est de bonne foi pour un Chevalier de Gascogne, et je croyais qu'il n'y avait que mon maître capable d'une si grande délicatesse de conscience. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
On a fait de grands repas, nous en avons fait les honneurs : mais je serais d'avis d'en laisser payer la dépense à nos Bourgeois ; qu'en dites-vous ? (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
Sais-tu la cause de mes chagrins ? (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Ne pourrions-nous point aller en parti sur le grand chemin de Paris ? (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
Une grosse Hôtesse de ces quartiers, que je vois venir. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Sitôt que je vous aperçois, j'écarte les importuns, comme vous voyez ; et je connais à votre physionomie que je ne vous fais pas de chagrin. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
Quoi, ce gros vivant qui ordonne tout dans la maison, qui tranche, qui taille, qui rogne. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
C'est dommage que le cousin n'ait pas grande autorité, il s'en servirait bien judicieusement. (Acte 1, scène 6, MADAME PINUIN)
Des aigrefins de ce Camp les avont fait jouer, et ils leur avont tout gagné l'argent, les justaucorps et les montures ; les badauds s'en retourneront en veste à Paris par des chemins de traverses, et si ils ne feront pas grand'chère sur la route. (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
Non, la mère est un diable, qui ne la quitte pas : c'est une de ces Bourgeoises de la vieille roche, une pie-grièche, un dragon surveillant, qu'il n'y a pas moyen d'endormir, et que tu auras peine à tromper toi-même, quelque talent et quelque expérience que tu aies. (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
Que de grelots ! (Acte 1, scène 9, FRONTIN)
Oui, quel agréable tintamarre ! (Acte 1, scène 9, MADAME ROBIN)
Cela plaît, cela charme, cela ravit ; que cela est beau, que cela est grand, que cela est excellent, que cela est superbe ! (Acte 1, scène 9, MADAME ROBIN)
Vous n'avez pas de regret à votre voyage, Madame ? (Acte 1, scène 9, MADAME PINUIN)
Non, je t'assure ; y a-t-il rien de plus gracieux que tout ce que j'ai vu ? (Acte 1, scène 9, MADAME ROBIN)
Allez-vous-en la joindre, Monsieur, et prenez soin de l'entretenir dans les agréables idées que nous lui avons données de son bonheur. (Acte 1, scène 11, MADAME PINUIN)
Son animal de frère, votre imbécile de tante, son grand benet de fils, qui ne nous donne pas seulement la main, où tout cela s'est-il fourré ; il faudra les attendre, cela est bien agréable. (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
Tredame, Madame, un visage taillé comme le mien n'a pas grand besoin d'embellir. (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
Et fort chagrinant pour moi, Madame, qu'on n'ait pas assez bonne opinion de ma conduite? (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Oui, vraiment, ne faites-vous pas presque toujours la grimace à mon père ? (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Et par conséquent un visage gracieux doit signifier que l'on est contente. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Je n'en puis plus, j'en mourrai de chagrin. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
J'étais avec trois Messieurs que vous connaissez, mon beau-frère le Miroitier, mon cousin le Bonnetier, et mon neveu le Notaire, tous bien vêtus, avec de grandes épées, et des plumes rouges même. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
Ce qui me chagrine le plus, c'est le cousin et le beau-frère, que j'ai persécutés pour faire le voyage, et qu'on a mis en chemise : leurs femmes ne me le pardonneront jamais. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
Oui, nous nous sauvions de Régiment en Régiment, pour éviter le tumulte et le scandale ; il est désagréable de se faire des affaires avec une armée, voyez-vous ? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
Cela a fait tout le contraire : quatre grands pendards de Soldats leur ont fait une querelle d'Allemand, sur ce qu'ils ont contrefait les habits uniformes du Régiment ; ils les ont dépouillés en un clin d'oeil, et on les a mis au Drapeau pour vingt-quatre heures. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
Se plaindra qui voudra : pour moi, je pars demain, et de grand matin même. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
Je n'en verrai de ma vie, pas même à la Plaine de Grenelle. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
Savez-vous bien ce qui me chagrine le plus de tout cela, Monsieur Frontin ? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR VALENTIN)
Dame, accoutez, songez à votre conscience, autant de grimpé, il n'y a pas là de façons. (Acte 1, scène 18, GUILLAUME)
Mais voyez cet animal, avec son grimpé. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR VALENTIN)
Au pis aller, Monsieur, si on vous faisait ce chagrin-là, il ne durerait pas du moins ; mon maître a des amis, et vous ne seriez pas là plus de trois ou quatre heures. (Acte 1, scène 18, FRONTIN)
Hé, Monsieur, faites-moi la grâce de m'écouter. (Acte 1, scène 19, MONSIEUR VALENTIN)
Pris en flagrant délit, le procès est tout fait. (Acte 1, scène 19, LE CHEVALIER)
Cela est bien chagrinant, je vous l'avoue ; tâchez de ne point monter à cheval sitôt, je m'en vais le chercher. (Acte 1, scène 19, FRONTIN)
Oui, Monsieur, vous savez ce qui en est, tenez, ils me veulent faire grimper là-dessus. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR VALENTIN)
Ils le mettront morgué en croupe darrière vous, ne vous chagreignez point. (Acte 1, scène 22, GUILLAUME)
Que la voilà gracieusement déguisée ! (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
Venez, Bourgeois, venez Grisettes, v.5 (Acte 1, scène 24, MONSIEUR TOUVENEL)
Rendez grâce à votre destin. v.18 (Acte 1, scène 24, LE CHEVALIER)
De très grand coeur accueil à la Bourgeoise ; v.40 (Acte 1, scène 24, GUILLAUME)
D'une manière grivoise, v.42 (Acte 1, scène 24, GUILLAUME)
D'une manière grivoise, v.45 (Acte 1, scène 24, GUILLAUME)
Monsieur Mouftard, vraiment c'est grand dommage, v.47 (Acte 1, scène 24, MADEMOISELLE GESMARRES)
Un grand dada de fort belle encolure ; v.68 (Acte 1, scène 24, GUILLAUME)

NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS (1697)

A rétabli les agréments, v.2 (Acte 1, scène 1, THALIE)
Malgré les efforts que j'ai faits, v.12 (Acte 1, scène 1, THALIE)
Mais, dites-moi de grâce, à ces Acteurs nouveaux v.95 (Acte 1, scène 2, THALIE)
Grand changement d'un temps à l'autre y a ; v.100 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
C'est un grand défaut au Comique. v.158 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
Allons, Monsieur Sallé, du grand, du beau, du tendre, v.165 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
Faites un usage agréable, v.200 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
Mettre des Pièces d'agrément. v.210 (Acte 1, scène 3, THALIE)
Des Pièces d'agrément sans Danse, sans Musique ? v.211 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
Malgré sa colère, v.217 (Acte 1, scène 3, MADEMOISELLE DESMARRES)
Qui ne sont pas sans agrément ; v.241 (Acte 1, scène 3, MIMY)
De crainte d'accident ne faisons pas grands frais. v.247 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
Agréez nos efforts, louez, applaudissez, v.253 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
Mais quand le noir chagrin de vos transports jaloux, v.284 (Acte 2, scène 2, LA JEUNESSE)
Vous n'avez point d'agrément qui ne cesse, v.297 (Acte 2, scène 2, LA JEUNESSE)
L'un dort tandis que l'autre gronde ; v.304 (Acte 2, scène 2, LA JEUNESSE)
Vous croyez que je me chagrine v.315 (Acte 2, scène 2, L'AMOUR)
Je puis vous préparer à quelque grande fête, v.382 (Acte 3, scène 1, LE CHEVALIER)
Je suis un grand Maître en Festins, v.395 (Acte 3, scène 2, COMUS)
Tandis que vous ferez une épreuve agréable v.442 (Acte 3, scène 3, COMUS)
Assez agréables aux Belles, v.528 (Acte 4, scène 1, LA MONTAGNE)
Dans vos plus grands projets vous serez traversée ; v.544 (Acte 4, scène 1, LA MONTAGNE)
N'en prenez pas trop de chagrin ; v.558 (Acte 4, scène 1, LA MONTAGNE)
Non, Madame, de grâce, v.639 (Acte 4, scène 1, LA BOHÉMIENNE)
J'en voudrais retrancher ces grandes passions, v.665 (Acte 5, scène 1, LE VICOMTE)
Jamais aucun chagrin en tête, v.667 (Acte 5, scène 1, LE VICOMTE)
Que vous rirez voyant ce grotesque fracas ! v.749 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
Des grisettes, un page, et de riches Bourgeoises, v.759 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
C'est qu'il a du chagrin. Attendant qu'il se passe, v.799 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
Je sis honteux devant les grandes gens, v.816 (Acte 6, scène 1, COLIN)
Honteux ! Les grandes gens sont tout comme je somme, v.818 (Acte 6, scène 1, GROS-JEAN)
Voyons ce grand nigaud. v.827 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
Hé, Thomas, Grand François, Dubois, Lubin, Paquete, v.846 (Acte 6, scène 1, COLIN)
Quand je la danserais, le grand malheur ! v.852 (Acte 6, scène 1, LA COMTESSE)
Grugerai, v.892 (Acte 6, scène 1, LUBINE)
Le Grosset. v.929 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
Madame. Parlez donc, Sieur Grosset, autrement. v.932 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
Et de force ou de gré nous prétendons savoir? v.935 (Acte 6, scène 1, LE CHEVALIER)

L'IMPROMPTU DE SURESNES (1713)

À regret semble le quitter ; v.29 (Acte 1, scène 1, PHILIS)
L'envie de faire plaisir aux heureux habitants de cette agréable contrée ; je ne suis pas la seule divinité qui s'intéresse à leur bonheur. (Acte 2, scène 1, BACCHUS)
Nous avons deux jeunes filles qui ont grand besoin de votre secours, et nous vous prions, l'Amour et moi, de vous unir avec nous pour les rendre heureuses. (Acte 2, scène 1, LA FOLIE)
En a-t-il grande provision ? (Acte 2, scène 1, BACCHUS)
Vous voilà dans les réflexions dans les grandes phrases, poussez-vous les beaux sentiments ? (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
Le grand malheur ! (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
Qu'ai-je fait pour m'attirer cette disgrâce de sa part ? (Acte 2, scène 4, CLITANDRE)
L'espèce vous manque, vous prenez à crédit, et vous vous attachez aux filles ; cela fait une grande différence, voyez-vous. (Acte 2, scène 4, NÉRINE)
Vous êtes un fripon, Monsieur le Marchand de Vin, d'en faire de si gros magasins pour le renchérir. (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
Comment diable, depuis près de trois ans je n'ai presque pas remarqué que personne se soit mis en état de me faire véritablement honneur, tant l'avarice des usuriers, comme vous, a pris soin de faire triompher dans le monde mes deux grands ennemis, la soif et la sobriété. (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
Je ne perdrais pas grand-chose, et le Public y gagnerait. (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
Dans une grande maison ? (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
Les portes se sont ouvartes d'elles-mêmes ; il y a je ne sais combian de garçons qui tiront le vin dans de grandes cruches, les broches tournent dans toutes les cheminées. (Acte 2, scène 7, CLAUDINE)
Il y a un temps infini que nous n'avons pas fait de petite débauche avec notre gros ami le Dieu du vin. (Acte 2, scène 9, LA FOLIE)
Vos plus gracieuses occupations sont celles que je vous donne, et il n'y a guères d'agréables folies que celles que l'amour fait faire. (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
N'est-ce pas vous qui m'avez attiré l'indignation de cette famille de robe, dont la grand-mère épousa dernièrement ce joli petit Comte, à qui elle donna tout son bien, et qu'elle a laissé veuf au bout de huit jours ? (Acte 2, scène 9, LA FOLIE)
Je ne prends point le change, et j'en veux pour juge notre ami ; c'est à vous que le petit homme sait gré de sa fortune, et c'est à moi que l'on se prend de l'extravagance de la vieille. (Acte 2, scène 9, LA FOLIE)
Rendons-nous justice, Seigneur Bacchus ; il n'arrive guère de sottises dans le monde, dont nous ne soyons cause, ou tous trois ensemble, ou séparément ; et si vous voulez que je vous dise la vérité, nous n'avons pas là-dessus de grands reproches à nous faire. (Acte 2, scène 9, LA FOLIE)
Je les connais, les Grâces me les avaient déjà présentées. (Acte 2, scène 10, L'AMOUR)
Les Grâces ont pris soin de leur enfance ; mais je sais à présent leur gouvernante, moi. (Acte 2, scène 10, LA FOLIE)
L'imagination me plaît, je leur en sais gré, et voilà deux jeunes drôles qui se présentent bien, au moins. (Acte 2, scène 11, BACCHUS)
Ni mon oncle de grâce. (Acte 2, scène 11, NÉRINE)
Pour cela, oui, mon discours se soutient mieux que moi, et si mes résolutions avaient autant de fermeté que ma pénétration a d'agrément? (Acte 2, scène 13, KERPINOT)
Elle est assez grande, comme vous voyez. (Acte 2, scène 13, MADAME PINTERELLE)
Dans l'état où je suis, il ne me convient pas de voir grand monde ; et pour ne point m'écarter des règles, je me réduis au tête à tête. (Acte 2, scène 14, LA VEUVE)
Hé de grâce, Madame, ne méprisons pas les guinguettes, puisque je leur dois mon bonheur : c'était où nous avons fait connaissance. (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
Son empressement me charme ; je me fais une idée si gracieuse de vivre avec lui. (Acte 2, scène 15, LA VEUVE)
De gloire et de joie, cela flatte agréablement. (Acte 2, scène 15, LA FOLIE)
Magnificence, grand régal, et de l'argent partout ; nous jouissons entre nous de quatre-vingt-quinze mille livres de rente. (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
Maugrebleu de l'imagination. (Acte 2, scène 16, FORÊT)
Je t'en félicite, il s'en est fait grande consommation. (Acte 2, scène 17, LA FOLIE)
La consommation est grande, mais il n'y a point de recette. (Acte 2, scène 17, FORÊT)
C'est une grande imprudence à elles... (Acte 2, scène 18, FORÊT)
Tu en recevras, donne-toi patience, et fais les choses de bonnes grâces, tout ton vin vieux sera payé le double de ce que tu l'aurais vendu. (Acte 2, scène 19, BACCHUS)
Voilà qui est fait, je le veux bien, vous n'en ferez pas dédit, et la plus grande folie que la Folie puisse faire, c'est d'épouser le Dieu des ivrognes. (Acte 2, scène 19, LA FOLIE)
Est d'un grand secours v.78 (Acte 2, scène 20, LA FOLIE)
Tout mon vin vieux rouge ou gris, v.134 (Acte 2, scène 20, FORÊT)

RENAUD ET ARMIDE (1692)

Vous êtes toujours chagrin, et depuis dix ans que je vous sers, je ne vous ai jamais vu de bonne humeur, pas même à la mort de Madame votre femme. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
En vérité, je ne vous comprends point ; et j'avais toujours ouï dire, moi, que les plus grands fous avaient quelquefois de bons intervalles. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Vous l'obstinez tous, vous le chagrinez ; et moi je lui dis toujours qu'il a raison de quereller, que vous êtes des canailles ; il ne faut que cela pour être de ses amis. (Acte 1, scène 4, MIMI)
Je me fais si grande violence pour lui dire des honnêtetés. (Acte 1, scène 4, MIMI)
S'il voulait me chagriner sur l'âge, je trouverais fort bien les moyens de me faire émanciper. (Acte 1, scène 6, MADAME JAQUINET)
Mon procès se juge demain ; mais voyez cet animal de Rapporteur, précipiter ainsi les choses sans qu'on l'en prie, dans le temps que je me propose une partie aussi gracieuse. (Acte 1, scène 8, MADAME JAQUINET)
Vous avez une tante, qui est la meilleure personne du monde, elle est dans vos intérêts, et je suis sûre qu'elle vous aidera de tout son coeur à rompre le mariage qui vous chagrine. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Faites-moi, s'il vous plaît, la grâce de m'enseigner l'appartement de Madame Jaquinet. (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
Maugrebleu des sottes gens. (Acte 1, scène 12, LOLIVE)
Le grand dadais avec son hélas ! (Acte 1, scène 12, LOLIVE)
Faites-moi la grâce de m'écouter un moment, Madame, et vous verrez? (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
Tenez, avec tous ces grands airs que vous voyez à ce petit Gentilhomme-là, ce n'est qu'un écolier de Droit, je vous en avertis. (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
Le Prologue m'ennuie, le premier Acte m'assoupit, cet endroit du Sommeil m'endort, et je ne me réveille qu'à ce grand tintamarre de la fin. (Acte 1, scène 15, LISETTE)
N'en faites rien, Monsieur, ce serait trop grand dommage. Si vous saviez? (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
Oui, il mène une vie fort agréable, et vous avez bien sujet de vous en plaindre. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
Cela a commencé par une grande fâcherie. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
Monsieur, cela est bien chagrinant. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
Cela est chagrinant. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR GROGNAC)
Tout ce qui me chagrine, c'est que quand il a été échappé, il s'est d'abord enfui chez sa vieille, qui le tient à l'heure qu'il est, et qui est aussi folle que lui, pour le moins. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
Madame Jaquinet, monsieur Grognac ! (Acte 1, scène 17, MONSIEUR FILASSIER)
Oui, justement, la soeur d'un Monsieur Grognac, qui est un grand imbécile, à ce qu'on dit. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
Parle donc, hé maraud, sais-tu bien que c'est moi qui suis Monsieur Grognac ? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR GROGNAC)
Monsieur Grognac l'imbécile ? (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
Monsieur Grognac ? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR FILASSIER)
Les voici avec Monsieur Grognac, je pense. (Acte 1, scène 19, LISETTE)
Il en faut rire malgré moi. (Acte 1, scène 20, MONSIEUR GROGNAC)
Jusqu'à son retour, par d'agréables jeux, v.32 (Acte 1, scène 21, LISETTE)
C'est Angélique, la fille de Monsieur Grognac. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR FILASSIER)
Voilà le remède qu'il faut à votre fils, Monsieur, que cette grande fille-là. (Acte 1, scène 22, LOLIVE)
Allons, Monsieur Grognac, venez. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR FILASSIER)

LE CHEVALIER Ã€ LA MODE (1687)

Votre personne qui est toute de clinquant, votre grand carrosse doré qui roule pour la première fois, deux gros chevaux gris pommelés à longues queues, un cocher à barbe retroussée, six grands laquais, plus chamarrés de galons que les estafiers d'un Carrousel, tout cela n'a point imprimé de respect à votre Marquise ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Il n'importe, c'est toujours quelque chose de bien charmant qu'un grand nom. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
Bon, bon, Madame, vous seriez, ma foi, bien embarrassée, si vous vous trouviez comme certaines grandes Dames de par le monde, à qui tout manque, et qui malgré leur grand nom, ne sont connues que par un grand nombre de créanciers, qui crient à leurs portes depuis le matin jusques au soir. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Ma foi, Madame, avanie pour avanie, il vaut mieux, à ce qu'il me semble, en recevoir d'une Marquise que d'un marchand ; et croiriez-moi, c'est un grand plaisir de pouvoir sortir de chez soi par la grande porte, sans craindre qu'une troupe de sergents vienne saisir le carrosse et les chevaux. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Je suis bien aise, Madame, que vous ne preniez pas grande part à son affaire. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR-MIGAUD)
Monsieur Serrefort, comme tu sais, appréhende que sa belle-soeur ne dissipe les grands biens que son mari lui a laissés en mourant, et c'est pour s'assurer cette succession, qu'en donnant Lucile à mon fils, il ne consent à ce mariage qu'à condition que j'épouserai Madame Patin. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-MIGAUD)
J'aurai moins à souffrir que tu ne penses : et je suis, grâces au Ciel, d'une profession et d'un caractère à mettre aisément une femme à la raison. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-MIGAUD)
Hé, Monsieur, c'est par exemple, un fort beau carrosse qu'elle a fait mettre sous une de vos remises, deux gros chevaux dans votre écurie, un cocher et un gros barbet qui ont amené tout cela, et que je vais renvoyer, puisque vous le voulez. (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
Je songe que Madame Patin aime le grand air et le grand équipage. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
Je vous ai fait attendre, Monsieur le Chevalier ; vous me devez savoir gré de ne me pas trouver chez moi. (Acte 1, scène 8, MADAME-PATIN)
On est trop payé, Madame, du chagrin d'avoir attendu, quand on a le bonheur de vous voir un moment, et j'attendrai toujours volontiers, quand je serai sûr de ne pas attendre inutilement. (Acte 1, scène 8, LE-CHEVALIER)
Qu'il est obligeant, et qu'il dit des choses de bonne grâce ! (Acte 1, scène 8, MADAME-PATIN)
Je craignais de donner du chagrin à la compagnie que vous venez de quitter. (Acte 1, scène 8, LE-CHEVALIER)
Songez de grâce... (Acte 1, scène 8, LE-CHEVALIER)
Cela seul suffirait pour découvrir ce que nous avons intérêt de cacher ; et je serais au désespoir, que quelques soupçons nous attirassent de chagrinantes remontrances de votre famille et de la mienne. (Acte 1, scène 8, LE-CHEVALIER)
Je lui sais bon gré de cette impatience. (Acte 1, scène 9, MADAME-PATIN)
le Chevalier ne vous donne bien des chagrins. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Au moins, Monsieur, dites-lui bien que vous êtes entré malgré moi ; elle n'y veut pas être, comme je vous dis, et vous me feriez quereller infailliblement. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
S'il faut malheureusement que celle-ci éclate à la Cour, nous ne pourrons jamais nous parer de quelque grosse taxe. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR-SERREFORT)
Monsieur a voulu demeurer malgré moi, Madame. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Ventrebleu, Madame Patin, vous devriez vous défaire de toutes vos manières et de vos airs de grandeur, surtout pour ne plus recevoir d'avanie pareille à celle d'aujourd'hui. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
Je voudrais bien savoir, vous dis-je, si vous ne seriez pas mieux d'avoir un bon carrosse ; mais doublé de drap couleur olive, avec un chiffre entouré d'une cordelière, un cocher maigre, vêtu de brun, un petit laquais seulement pour ouvrir la portière, et des chevaux modestes, que de promener par la Ville ce somptueux équipage qui fait demander qui vous êtes, ces chevaux fringants qui éclaboussent les gens de pied, et tout cet attirail, enfin, qui vous fait ordinairement mépriser des gens de qualité, envier des égaux, et maudire par la canaille. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
Quand Monsieur Migaud sera le vôtre, il fera comme il l'entendra, Madame ; car je crois que vous ne vous manquerez pas de parole ; et si vous aimez tant la dépense, ce mariage au moins vous donnera quelque titre qui rendra vos grands airs plus supportables. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
Les Chevaliers sont de grands causeurs ordinairement. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Il ne tiendra qu'à moi d'être pour le moins aussi grande Dame que vous. (Acte 2, scène 4, LUCILE)
Vraiment, je suis bien aise, ma nièce, que malgré la mauvaise éducation que votre père vous a donnée, vous preniez des sentiments dignes de l'honneur que je vous fais, de vouloir être votre parente. (Acte 2, scène 4, MADAME-PATIN)
Si le père et la mère en pouvaient mourir de chagrin, nous serions débarrassés de deux ennuyeux personnages. (Acte 2, scène 5, MADAME-PATIN)
Le Chiffre doit être fort beau, l'N et l'U, font un assemblage fort agréable. (Acte 2, scène 7, MADAME-PATIN)
Elle y prend un grand intérêt. (Acte 2, scène 8, MADAME-PATIN)
Hé, Madame, de grâce. (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
De grâce, Mesdames, n'entrez point dans des éclaircissements qui ne sont bons à rien. (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
Il y a environ cent cinquante ans, oui, il y a environ cent cinquante ans que le grand-père de ma partie fit planter proche de ma maison un bois, qui fait à présent tout l'ornement de la sienne. (Acte 2, scène 9, LA-BARONNE)
Votre magnificence est soutenue d'un fort gros bien, que mille gens enragent de vous voir posséder si tranquillement. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
L'une a soin de son équipage, l'autre lui fournit de quoi jouer, celle-ci arrête les parties de son tailleur, celle-là paie ses meubles et son appartement ; et toutes ces Maîtresses sont comme autant de femmes, qui lui font un gros revenu. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
Lucinde la coquette, en Cour, au grand commun. (Acte 3, scène 3, MADAME-PATIN)
La grosse Marquise au teint luisant, rue du Plâtre, proche des Enfants rouges. (Acte 3, scène 3, MADAME PATIN)
C'est pour vous dire, Madame, que cette Jeanneton est une des amies de mon Maître, et que comme je la trouve drôle, je suis de ses amis ; et que l'autre jour, comme je vous ai dit, nous nous mîmes à griffonner ensemble cette liste, et nous forgeâmes des noms, des qualités et des demeures, qui ne sont que dans l'imagination de Jeanneton et dans la mienne. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
Depuis deux mois entiers, je me refuse à toutes les parties de plaisir qu'on me propose ; je n'en trouve qu'à vous voir, qu'à vous aimer, qu'à vous le dire ; je vous le jure à tous moments ; je surmonte, pour vous le persuader, l'aversion naturelle que les jeunes gens du siècle ont pour le mariage ; je renonce à toutes les compagnies ; je romps vingt commerces des plus agréables ; je désespère peut-être les plus aimables personnes de France. (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
Il n'y a pas de meilleur moyen d'obéir à l'un, et de gagner les bonnes grâces de l'autre. (Acte 3, scène 9, LUCILE)
Oui, et moi en me mariant aussi à un homme de Cour, qui est un fort gros Seigneur, je n'ai que faire du bien de ma tante. (Acte 3, scène 9, LUCILE)
Ces jeunes Seigneurs d'aujourd'hui sont de grands fripons en matière d'amour. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Vous êtes une plaisante petite créature, de vouloir avoir malgré moi des vers qui m'appartiennent. (Acte 3, scène 10, LA-BARONNE)
Il ne faut pas être sorcier pour deviner cela ; et dès qu'il vous arrive quelque petit chagrin, on peut dire à coup sûr que c'est la suite de quelque sottise. (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
Il n'a pas fallu grande habileté pour cela. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
Vous n'avez qu'à leur proposer, elles le feront de grand coeur, assurément. (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
Ma petite brune, à ce que j'ai pu savoir est une héritière considérable ; mais d'une naissance peu proportionnée à un si gros bien. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
Je serai en lieu de sûreté cependant, et je ne l'épouserai point qu'on ne lui fasse de grands avantages. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
La Baronne est sa parente, comme je la suis du grand Mogol. (Acte 4, scène 2, LISETTE)
Hé bien, Madame, ils m'ont conté que le Marquis des Guérets avait donné les vers en question à une petite grisette ; que l'Abbé du Terrier les avait envoyés à une de ses amies ; que le Chevalier Richard s'en était fait honneur pour sa Maîtresse, et que deux de ces pauvres femmes s'étaient malheureusement trouvées avec la Baronne, où il s'était passé une scène des plus divertissantes. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
Avez-vous remarqué, Madame, l'agrément de ce petit passage ? (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
Ah, méchant petit homme, à quel chagrin m'avez-vous exposée ? (Acte 4, scène 2, MADAME-PATIN)
Moi-même, et c'est en cet endroit qu'elle s'est passée entre la petite grisette, la Baronne, et moi. (Acte 4, scène 2, MADAME-PATIN)
Savez-vous bien, ingrat, qu'il ne s'en faut presque rien que je ne sois la femme de Monsieur Migaud ? (Acte 4, scène 2, MADAME-PATIN)
Tiens-toi sur ce petit degré par où sort ton Maître. (Acte 4, scène 3, MADAME-PATIN)
Monsieur Migaud sait tout cela comme moi ; mais, nous ne demeurerons pas les bras croisés ni l'un ni l'autre, et nous vous rendrons raisonnables malgré vous-même. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
Voilà Monsieur le Chevalier de Ville-Fontaine en train d'attraper mille pistoles à Madame Patin, et autant à la vieille Baronne, il n'y a pas grand mal à ces deux articles. (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
Sais-tu bien que c'est le plus grand service que tu lui puisses rendre, que de détourner ce mariage ? (Acte 5, scène 1, MONSIEUR-SERREFORT)
Elle fait de grands projets pour votre satisfaction, et il ne tiendra pas à elle que Mademoiselle votre fille ne suive l'exemple qu'elle prétend lui donner. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
Et je ne répondrais pas trop que Mademoiselle Lucile n'eût un fort grand penchant à suivre les bons conseils de sa tante. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
Grand Dieu, n'en serai-je jamais défaite ? (Acte 5, scène 2, MADAME-PATIN)
Vous m'enlevez le Chevalier, il est à moi, ce Chevalier, aussi bien que mon moulin, et c'est une grâce que je vous fais de vouloir bien voir à qui il demeurera. (Acte 5, scène 3, LA-BARONNE)
Grâce, grâce, Madame. (Acte 5, scène 3, LISETTE)
Dès que j'aurai les mille pistoles, je ne ferai pas grand séjour chez Madame Patin. (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
Je ne plaisante point, Madame, le diable m'emporte, et je vous parle de mon plus grand sérieux. (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
Mettez-vous à ma place, de grâce, et voyez si j'ai tort. (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
Il n'y a que les mille pistoles de Madame Patin, que je regrette en tout ceci. (Acte 5, scène 8, LE-CHEVALIER)

LA FOLLE ENCHÃˆRE (1690)

Mais en revanche, Monsieur, avec quelle fermeté, avec quelle grandeur d'âme vous êtes-vous résolu à la fourber ? (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Monsieur, elle veut être jeune en dépit de la nature ; en vous mariant, vous la feriez grand'mère, et le titre de grand'mère vieillit ordinairement une femme de quinze bonnes années des plus complètes. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Ah, ma pauvre Lisette, je me meurs de chagrin ! (Acte 1, scène 5, MADAME-ARGANTE)
Oui, Madame ; mais je vais dire à ma Maîtresse que je ne l'ai point trouvé, et que j'ai eu seulement l'honneur de faire la révérence à Madame sa grand'mère (Acte 1, scène 5, MERLIN)
Comment, grand'mère, grand'mère, moi, moi, grand'mère ! (Acte 1, scène 5, MADAME-ARGANTE)
Est-ce que j'ai l'air d'une grand'mère ? (Acte 1, scène 5, MADAME ARGANTE)
On ne peut pas de méprendre plus grossièrement. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Et le petit ingrat ne vous sait point de gré d'avoir fait un miracle ? (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Je me vengerai de son ingratitude, et je veux me dépêcher de devenir Comtesse. (Acte 1, scène 5, MADAME-ARGANTE)
Voilà cette grosse Madame qui fut hier longtemps avec vous. (Acte 1, scène 6, JASMIN)
Il y a la femme d'un banquier qui me persécute ; et partout où je suis, il pleut des grisons et des billets de sa part. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Je suis insolent avec les personnes de robe, honnête et civil pour les gens d'épée ; pour les Abbés, je les désole ; je prends force tabac d'assez bonne grâce, et je serais parfait jeune homme si je pouvais devenir ivrogne. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Elle pourrait avoir écouté sans avoir entendu, la salle est grande, et la bonne Dame n'a pas l'oreille fine ; mais pour plus de sûreté, cachez-vous un moment, et me laissez prendre langue. Dépêchez vite, la voici ; elle ne paraît pas de bonne humeur. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Votre chagrin est encore augmenté ? (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Ma pauvre Lisette, malgré tout ce qu'on m'en a dit, je n'aurai pas la force de le quereller. (Acte 1, scène 9, MADAME-ARGANTE)
Je ne sais point quel âge elle a ; mais son valet de chambre prend tout le monde pour des grand'mères. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
J'en suis le maître ; et malgré toute la tendresse que j'ai pour vous, je serai forcé de vous quitter, et d'aller faire le reste de la campagne. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Voilà qui est fini, tu as bien fait si tu ne l'épouses pas ; pourtant tu seras obligé à de grandes restitutions. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Mais vraiment, Monsieur de Pharnabasac est un voleur de grand chemin. (Acte 1, scène 13, MADAME-ARGANTE)
Vous pourriez vous énoncer plus civilement, Madame ; voleur de grand chemin ! (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Monsieur, il y a là-bas une Dame dans un grand carrosse doré, qui vous demande ? (Acte 1, scène 17, JASMIN)
Cela n'est pas difficile, un grand carrosse doré ; c'est la Marquise assurément. (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
Dis le contraire, petit ingrat ; dis le contraire. Argent comptant, pierreries, et ma vaisselle même ! (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
Hé bien, Madame, sont-ce là des titres pour me forcer à devenir votre époux malgré moi ? (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
Si Monsieur votre fils était un garçon à faire les choses de bonne grâce, encore, on pourrait raisonner sur ce principe. (Acte 1, scène 19, LISETTE)
Vous faites un bon choix, Madame, je n'aurai pas lieu de m'en plaindre, apparemment ; et le Comte est trop gros Seigneur, pour se laisser gouverner par l'intérêt. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
Tant que vous serez raisonnable, je ne chercherai point à vous chagriner. (Acte 1, scène 20, MADAME-ARGANTE)
Vous ne connaissez peut-être pas cette Marquise, Madame, c'est une terrible femme, et qui a de grandes prétentions sur Monsieur_le_Comte. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
Elle sort d'ici, et Madame votre mère aura grand besoin de vous dans cette affaire. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Mais outre la nécessité, Madame, en la mariant de cette manière, vous n'aurez pas le chagrin que de petits marmots vous appellent ma grand-maman ; et les enfants de Monsieur votre fils ne seront que vos neveux. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Et vous auriez la bonté d'agréer que dans le Contrat, Madame votre mère vous fît une donation de son bien comme à son beau-frère. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Hé de grâce, mon père ! (Acte 1, scène 21, ANGÉLIQUE)
Qu'il s'énonce agréablement ! (Acte 1, scène 22, MADAME-ARGANTE)
Que j'ai de grâces à vous rendre ! (Acte 1, scène 22, ÉRASTE)
Le terme de belle soeur a quelque chose de bien plus agréable à l'oreille. (Acte 1, scène 24, MERLIN)
Je meurs de chagrin. (Acte 1, scène 25, MADAME-ARGANTE)

LE RETOUR DES OFFICIERS (1697)

Palsanguenne, oui, me voilà bian poussé, je suis rat de cave, et rat de cave de campagne encore ; et au train que vous prenez, vous, vous pourriez bian le redevenir : car vous l'avez été vous aussi, ne vous en déplaise, et c'est le premier degré de la forteune, à ce que vous dites. (Acte 1, scène 1, MATURIN)
Moi, Adjudicataire des regrats de Péronne, sous-fermier des aides de l'Élection de Saint-Quentin ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR RAPINEAU)
Oh dame acoutez, Monsieur le Sous-farmier de Saint-Quentin, quoique vous sayez tout ça, vous êtes mon frère, oui ; et sans notre oncle le Portier de ce gros Maltoutier, qui nous fit venir tout petit, pour être laquais? (Acte 1, scène 1, MATURIN)
Moi, je suis toute malade ; et je voudrais que le diable vous eût emporté, vous et votre Monsieur Rapineau, avec sa chienne de musique : cet animal-là nous assassine tous les soirs de grands repas, on en a des indigestions toute la nuit ; et quand on a commencé à s'endormir, il vous envoie des réveille-matin aussi désagréables? (Acte 1, scène 3, TOINETTE)
Ce vilain Monsieur Rapineau, qui nous a voulu suivre malgré nous en ce pays-ci, sous prétexte de ses affaires. (Acte 1, scène 4, HENRIETTE)
Grande et réjouissante nouvelle, ma cousine. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
C'est pourtant moi qui lui avais fait cacher sa chemise et ses habits tandis qu'il se baignait, et qui fus cause qu'il fut obligé de grelotter dans la rivière pendant tout le souper, qui se faisait à ses dépens. (Acte 1, scène 5, TOINETTE)
Ils sont ici, ma tante, et vous croyez que cela doit nous chagriner ? (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
Votre père était Greffier, à vous, il m'a laissé du bien : le vôtre avait la Ferme du Tabac, il est mort riche. (Acte 1, scène 6, MADAME THOMAS)
Éraste, Sous-fermier des regrats ! (Acte 1, scène 7, HENRIETTE)
Bonjour, charmantes. Mesdemoiselles, quel plaisir de vous revoir après six grands mois de campagne. Mais vous retrouve-t-on fidèles, et sommes-nous les bienvenus ? (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
Je te réponds de lui, c'est un enfant de la balle, il est né dans un grenier à sel. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
Tâchez de gagner les bonnes grâces de cet homme-là, c'est lui qui peut tout sur l'esprit de votre maîtresse. (Acte 1, scène 12, TOINETTE)
Je suis un grand chien, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
Un grand misérable ? (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
Allons, venez, mon cher Monsieur des Baliveaux, dépêchons ; je grille de vous obliger par-devant notaire. (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
Je vous le demande en grâce, Monsieur, ne revenez pas chez moi davantage. (Acte 1, scène 15, MADAME THOMAS)
J'ai un oncle Président d'un Grenier à Sel, qui me persécute pour me faire prendre sa charge. (Acte 1, scène 15, ÉRASTE)
Président d'un Grenier à Sel ! (Acte 1, scène 15, TOINETTE)
Que je te trouve heureuse, ma cousine, et qu'il est gracieux dans cet habit-là ? (Acte 1, scène 16, HENRIETTE)
Vous aimez la robe, et je l'endosse ; je me suis approprié la sienne et sa charge, tout pour l'honneur de vos bonnes grâces, Madame. (Acte 1, scène 17, CLITANDRE)
Elle est gracieuse et bien imaginée. (Acte 1, scène 19, MADAME THOMAS)
Je voudrais morgué qu'alle fût encore plus piètre, pour ly faire plus de honte, à ce tigre-là. (Acte 1, scène 19, MATURIN)
Comment donc, quel tigre ? (Acte 1, scène 19, MADAME THOMAS)
Ce que sa griffe a su vous prendre, v.69 (Acte 1, scène 20, MATURIN)
Mais que malgré tout son manège, v.86 (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE GODEFROI)

LA FÃŠTE DE VILLAGE. (1700)

Vous voilà en grande conférence avec notre Tabellion ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BLANDINEAU)
Vous avez du bien, vous n'avez point d'enfants, votre femme aime le faste, la dépense, c'est là, je crois sa plus grande folie, laissez la faire ; au bout du compte, l'argent n'est fait que pour s'en servir. (Acte 1, scène 2, NAQUART)
Il y aurait un grand ridicule à ne le pas faire. (Acte 1, scène 2, NAQUART)
Que je serai ravi de vous voir le mari de ma belle-soeur la Greffière ! (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BLANDINEAU)
Fille d'un Huissier qui était le père de ma femme, ma belle-soeur à moi, qui ne suis que Procureur au Châtelet, veuve d'un Greffier à la Peau, que vous avez fait mourir de chagrin. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BLANDINEAU)
Je vous trouve admirable, Madame la Greffière. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BLANDINEAU)
Greffière, Monsieur ? (Acte 1, scène 3, LA GREFFIÈRE)
Vous devez bien aussi vous attendre, quand je serai Comtesse, et vous Procureur, que nous n'aurons pas grand commerce ensemble. (Acte 1, scène 3, LA GREFFIÈRE)
Holà ho, laquais, petit laquais, grand laquais, moyen laquais, qu'on prenne ma queue. (Acte 1, scène 3, LA GREFFIÈRE)
Assurément, et vous devez lui en savoir bon gré ; car il ne tient qu'à elle d'être aussi folle que pas une autre : elle a tous les talents qu'il faut pour cela, je vous en réponds. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Paix, taisez-vous, la voilà, Monsieur, ne la chagrinez point. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
J'ai la complaisance de venir avec vous dans une chaumière bourgeoise avec votre ennuyeuse famille : il se trouve par hasard dans le Village des femmes d'esprit, des personnes du monde, de jeunes gens polis ; il se forme une agréable société de plaisir et de bonne chère ; c'est le jeu qui est l'âme de toutes ces parties : et je ne jouerai pas ? (Acte 1, scène 5, MADAME BLANDINEAU)
Quoi votre dessein ridicule continue, et malgré tout ce que je vous en ai dit ?... (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BLANDINEAU)
C'est ma soeur qui fait cette dépense-là, ne vous chagrinez pas. (Acte 1, scène 5, MADAME BLANDINEAU)
Non, Monsieur, je la trouve de fort bon esprit, au contraire ; elle prend ses commodités et ses plaisirs, et vous avez la peine et les chagrins de tout. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Que tu es cruelle de m'abandonner à mes chagrins, et de ne pas être avec moi le plus souvent qu'il t'est possible ! (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Madame Blandineau, pour pester contre son mari, le mari pour se plaindre de sa femme : Madame la Greffière, pour m'entretenir de son ajustement et de sas charmes : et vous, pour parler de votre amant. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Quelques jours avant notre départ, il te souvient que nous le vîmes dans ta chambre ; il s'y rendit une heure plus tard que de coutume, il y demeura beaucoup moins, il était chagrin, inquiet, interdit, embarrassé : il commençait à ne me plus aimer, Lisette, et l'absence l'a fait m'oublier tout à fait. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Oui, cela est vrai, ma tante la Greffière, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Justement, et c'en est assez pour faire déserter un joli homme ; outre que Madame Blandineau, de son côté, qui ne veut point vous voir plus grande Dame qu'elle, a fait aussi ce qu'elle a pu, pour l'éloigner à force de brusqueries : c'est ce qui l'a rebuté sur ma parole. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Si fait vraiment, ce n'est pas celle qui a son mari, c'est celle qui est veuve, Madame la Greffière ; et j'ai ici une lettre pour elle que je m'en vais lui rendre au plus vite. (Acte 1, scène 9, LOLIVE)
Ne manquez pas, surtout, d'y bien marquer les agréments de la fin du siècle, il est si fortuné que moi, si fortuné, que je veux que ma reconnaissance en soit publique. (Acte 2, scène 1, LA GREFFIÈRE)
Les mauvais présages de ce matin sont évanouis, ma pauvre Lisette, j'ai reçu les plus agréables nouvelles? (Acte 2, scène 2, LA GREFFIÈRE)
Je n'ai pas eu de grands plaisirs pendant le cours de celui-ci ; mais je vais passer l'autre agréablement, sur ma parole. (Acte 2, scène 2, LA GREFFIÈRE)
L'agrément du mystère, mon enfant, l'agrément du mystère, j'avais même dessein qu'il m'enlevât : oh ! (Acte 2, scène 2, LA GREFFIÈRE)
Je crois que c'est un grand plaisir, d'être enlevée. (Acte 2, scène 2, LA GREFFI?RE)
Il n'y a rien de plus gracieux, vous avez raison. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Cela n'est pas moins vrai, ma soeur, me voilà Comtesse ; et grâces au Ciel, nous ne figurerons plus ensemble. (Acte 2, scène 3, LA GREFFIÈRE)
Vous seriez Comtesse, vous, ma cousine la Greffière ? (Acte 2, scène 3, L'ÉLUE)
Bourguillonne, moi qui suis, par la grâce de Dieu, fille, soeur et nièce de Notaire, et femme d'un Élu, ma cousine. (Acte 2, scène 3, L'ÉLUE)
Voilà cette grosse Marchande de laine de la rue des Lombards, qui, comme vous savez, n'est pas une bonne langue. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
Ce n'est qu'une Charge de campagne, à la vérité, et dans une Élection d'une très petite Ville du côté d'Estampes : mais il y a de grands agréments, de grandes prérogatives. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
Adieu, mon agréable Comtesse. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
Oh, pour cela non, c'est une des plus grandes perfections de Madame. (Acte 2, scène 6, LISETTE)
Je lui enlève Monsieur_le_Comte, qui était son amant ; je l'épouse ce soir, plus par vanité, que par amour, moins pour son mérite, que pour sa qualité, car je ne veux qu'un nom, moi, je ne veux qu'un nom, c'est ma grande folie. (Acte 2, scène 6, LA GREFFIÈRE)
La voilà qui étouffe, et qui va mourir, parce que Madame la Greffière va être Comtesse. (Acte 2, scène 9, CLAUDINE)
Conservez-vous toute à moi, de grâce. (Acte 3, scène 2, LE COMTE)
Et cet asile est la maison de Madame la Greffière que vous venez épouser, à ce que l'on m'a dit ? (Acte 3, scène 4, NAQUART)
Voici Madame la Greffière, entretenez-la dans les sentiments où elle est pour vous, et venez me joindre chez le Tabellion, où je vais vous attendre avec Angélique. (Acte 3, scène 4, NAQUART)
Maugrebleu de l'extravagante, avec sa ptisanne. (Acte 3, scène 5, LE COMTE)
Ma chère soeur, que je vous embrasse, je n'ai plus de chagrin, plus de rancune contre vous. (Acte 3, scène 8, MADAME BLANDINEAU)
Mais cela est fort joli, cela est fort gracieux, ma soeur. (Acte 3, scène 8, LA GREFFIÈRE)
Notre cousine l'Élue mourra de chagrin, Madame la Substitue s'en pendra, nous aurons ce soir à notre souper des visages bien tristes. (Acte 3, scène 8, MADAME BLANDINEAU)
Aujourd'hui fait, plus de familiarité avec cette bourgeoisie-là, je vous le demande en grâce. (Acte 3, scène 8, LA GREFFIÈRE)
Tout notre monde est là, Madame ; mais comme vela Monsieu le Tabellion qui viant avec une grosse compagnie vous apporter à signer queuque chose ; afin de n'être pas interrompus, et de pas interrompre, j'attendrons que cela soit fait, si bon vous semble. (Acte 3, scène 9, LE MAGISTER)
L'excès de mon amour me fait souffrir avec chagrin le moindre retardement, je vous l'avoue. (Acte 3, scène 10, LE COMTE)
Quoique je ne soyons que Notaire de Village, je ne faisons point de si grosse bévue. (Acte 3, scène 10, LE TABELLION)
Si ce n'est que le nom qui vous chagrine, on vous appellera Madame_la_Comtesse, si vous voulez. (Acte 3, scène 10, NAQUART)
Je veux trois grands laquais des mieux faits de Paris. (Acte 3, scène 10, LA GREFFIÈRE)
Vous me regretterez, petit vilain, vous me regretterez : mais je serai bientôt veuve. (Acte 3, scène 10, LA GREFFIÈRE)
Célébrons l'heureuse Greffière, v.1 (Acte 4, scène 1, PREMIÈRE PAYSANNE)
Greffière Comtesse v.9 (Acte 4, scène 1, PREMI?RE PAYSANNE)
Font dans leurs grisettes v.23 (Acte 4, scène 1, UN PAYSAN)
De voir leurs femmes en grisettes ! v.36 (Acte 4, scène 1, LA PAYSAN)
De voir leurs femmes en grisettes ! v.42 (Acte 4, scène 1, LA PAYSAN)

LA COMÃ‰DIE DES COMÃ‰DIENS (1710)

C'est un fort bonhomme, un fort galant homme que Monsieur Grichardin, Marton ; et comme il n'y a que douze ou quinze jours que nous sommes mariés, je m'accommode encore de ses manières. (Acte 1, scène 1, LUCILE)
C'est qu'il n'y a pas entre vous et lui grande symétrie, ni pour l'âge, ni pour l'humeur. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Monsieur Grichardin vient de faire le vôtre en vous épousant : je trouve un asile auprès de vous en attendant mieux. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Mais tes vues ne sont pas de passer par tous ces grades-là, Marton ? (Acte 1, scène 1, LUCILE)
Non, Madame, mais d'arriver au but : ma grande fureur est de jouer la Comédie. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Vous auriez bonne grâce de la blâmer ! (Acte 1, scène 1, MARTON)
Comptez-vous pour rien d'être la femme d'un riche Ex-Apothicaire, qui passe la vie la plus agréable aux dépens de quantité de pauvres défunts qu'il a envoyés dans l'autre monde ? (Acte 1, scène 2, MARTON)
Comment suis-je avec Monsieur Grichardin ? (Acte 1, scène 2, LÉANDRE)
J'ai grand intérêt d'y être bien. (Acte 1, scène 2, L?ANDRE)
Je n'ai point remarqué qu'il vous vît à regret ici. (Acte 1, scène 2, LUCILE)
La nièce de Monsieur Grichardin ? (Acte 1, scène 2, LUCILE)
N'y aurait-il point aussi quelqu'une de vos Demoiselles charmée des beaux yeux de Monsieur Grichardin ? (Acte 1, scène 2, MARTON)
J'ai assez de mérite pour avoir une place sans l'acheter, ni en gros, ni en détail. (Acte 1, scène 2, MARTON)
Il est assuré de son aveu, et la grande fureur d'Isabelle est, comme à vous, de jouer la Comédie. (Acte 1, scène 2, LÉANDRE)
Tant mieux la grande affaire est de connaître le coeur d'Angélique, et s'il se détermine en votre faveur? (Acte 1, scène 2, MARTON)
C'est un grand soulagement pour la pudeur. (Acte 1, scène 3, MARTON)
De grandes impatiences de le revoir. (Acte 1, scène 3, MARTON)
Il a fait mon bonheur ; je serais bien ingrate de ne pas contribuer au vôtre. (Acte 1, scène 4, LUCILE)
Vous avez quelque dessein de nous surprendre agréablement, sans doute ? (Acte 1, scène 5, LUCILE)
Épargnez-les un peu, de grâce. (Acte 1, scène 5, LUCILE)
Ce n'est ni la famille, ni la profession qui me répugnent ; et une grande marque de cela, c'est que si je voyais ces petits Messieurs-là faire ce qu'ils doivent, je serais le meilleur de leurs amis. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
Vous ne serez point malheureux ; et Monsieur Grichardin sera pris pour dupe. (Acte 1, scène 7, MARTON)
Rendre heureux Éraste et Léandre, et surprendre avec adresse le consentement et la signature de Monsieur Grichardin, que nous n'obtiendrons pas autrement. (Acte 1, scène 7, MARTON)
Voilà de grands projets. (Acte 1, scène 7, LÉANDRE)
La grande merveille ! (Acte 1, scène 7, MARTON)
Allez, allez, pour le rôle que je vous destine, il ne faut pas grande habileté. (Acte 1, scène 7, MARTON)
Il faudra que toute la maison joue dans la Pièce, et Monsieur Grichardin y jouera lui-même sans s'en apercevoir. (Acte 1, scène 7, MARTON)
Malgré les soins du ménage, v.29 (Acte 1, scène 10, MONSIEUR GRICHARDIN)
Il est né dupe ; c'est un si bon homme que Monsieur Grichardin, qu'il ne serait pas besoin même pour l'attraper de toutes les précautions qu'on nous fait prendre. (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
Oh bien, allez vous tranquilliser auprès de votre belle-mère, et empêchez toutes deux Monsieur Grichardin de venir si tôt nous troubler. (Acte 2, scène 3, MARTON)
Sans le goût bizarre de l'homme à qui nous avons à faire, je vous aimerais bien autant dans votre naturel ; et de tout temps, n'en déplaise à Monsieur Grichardin, les vrais Crispins ont bien valu les Scaramouches. (Acte 2, scène 4, MARTON)
Je viens d'entendre une vieille cousine, en qui mon oncle a grande confiance, qui lui proposait de me marier dès demain à un home d'affaires. (Acte 2, scène 5, ISABELLE)
Vous voulez que je fasse l'homme d'affaires, pour en dégoûter Monsieur Grichardin. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR DE LA THORILIÈRE)
Le grand malheur ! (Acte 2, scène 5, MARTON)
Monsieur Grichardin vient d'en faire apporter une manne dans ma chambre, pour déguiser toute sa famille, il n'y a qu'à choisir. (Acte 2, scène 5, MARTON)
Ne perdons point de temps, Monsieur Grichardin pourrait nous trouver ici, et nous reconnaître, moi, surtout. (Acte 2, scène 5, LÉANDRE)
Il y a goutte et goutte, Monsieur Grichardin, il faut vous expliquer ce que c'est que celle-ci. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
Le chagrin saisit le débiteur, la goutte le prend, et cette diable de goutte ne se guérit que de deux manières. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
On y remédie avec de l'argent : on trouve quelque imbécile de père, ou d'oncle, qui vous donne sa nièce avec une bonne dot, dont vous accommodez vos affaires, et c'est pour cela, Monsieur Grichardin, que je suis devenu passionnément amoureux de vous et de Mademoiselle Isabelle. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
Voici un jeune docteur que vous voulez bien me permettre de consulter, Monsieur Grichardin, pour savoir si un projet amoureux que nous avons concerté, Mademoiselle Marton et moi, pourra réussir. (Acte 2, scène 11, MEZZETIN)
N'avez-vous pas ouï parler en mille endroits du grand Docteur Scathlon mon père ? (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
In gratiâ, Signor, Ganimède. (Acte 2, scène 11, MEZZETIN)
Je suis le plus grand ami d'Esculape, j'ai fait plus d'aphorisme qu'Hipocrate, j'ai lu quatre ou cinq fois Galien et Avicene ; je défie l'hydropisie, la paralysie, la dysenterie, la pleurésie, la frénésie, l'esquinancie, l'apoplexie et toutes les maladies qui se terminent en ie, d'attaquer un tempérament que j'aurais pris sous ma protection. (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
À mon avis, vous êtes un grand parleur. (Acte 2, scène 11, MEZZETIN)
Plus d'honneur que Pompée, plus de gloire qu'Alphonse, plus de grandeur d'âme que Fabricius, plus de fermeté que Brutus. (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
Je suis un microcosme, un abrégé de tout le monde ; vif comme un français, grave comme un Espagnol, rusé comme un Italien, hardi comme un Turc, fier comme un Écossais, gourmand comme un Anglais, et ivrogne comme un Allemand. (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
Hé bien, je suis un Législateur plus estimé que Lycurgue ; pour gouverner, je suis Solon ; comme commander, je suis Cassides, et pour le Conseil, Gratian. (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
C'est le fameux Grichardin, v.68 (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
N'a-t-il pas grande raison ? v.75 (Acte 2, scène 12, UNE DAME GIGOGNE)
Les persécutions que la jalousie de Junon a fait souffrir à quelques-unes de mes maîtresses ; le peu de fortune que j'ai fait aux autres, tout cela m'a décrié, vois-tu ; et depuis que cet aveugle Dieu Plutus a répandu dans l'univers un certain genre d'hommes qu'il favorise, at qui sont devenus les maîtres de toutes les richesses des autres, les femmes n'ont point d'égard au rang et à la dignité, l'éclat seul des trésors les éblouit : et j'aurais toutes les peines du monde, moi qui te parle, à trouver à l'heure qu'il est une petite Grisette de la première main. (Acte 3, scène 1, JUPITER)
Ce Plutus, ne lui en déplaise, est cause d'un grand dérangement. (Acte 3, scène 1, MOMUS)
Comme ils sont cause de sa disgrâce, ils doivent bien lui donner un asile. (Acte 3, scène 1, MOMUS)
Ils l'ont fait d'abord, il a eu dans les commencements la direction générale de leurs affaires : mais comme il y a parmi eux des gens grossiers, pour qui l'Amour a trop de délicatesse, ils l'ont révoqué à la pluralité des voix, et on a donné son emploi à la débauche. (Acte 3, scène 1, JUPITER)
Non, mais les grands font-ils le moindre accueil à ceux qu'ils savent disgraciés ? (Acte 3, scène 1, JUPITER)
Retrouvons-le, c'est la grande affaire. (Acte 3, scène 1, JUPITER)
Il a l'air de quelqu'un de ces anciens Philosophes, qui, malgré leur sagesse, sont tous propres à donner retraite à un Amour persécuté. (Acte 3, scène 2, MOMUS)
Comme Étrangers vous cherchez quelque bonne auberge, quelque connaissance qui vous donne accès dans les bonnes maisons, et vous facilite les moyens de voir agréablement les curiosités du pays ? (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
Car il y a un si grand nombre de Dieux de votre espèce, qu'il se trouve bien des fripons parmi vous autres. (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
Chacun au gré de ses voeux v.97 (Acte 3, scène 5, MAROTTE)
C'est un adoucissement à ses disgrâces, de savoir se faire un amusement? (Acte 3, scène 7, MERCURE)
Grâce, grâce, monsieur, ne me livrez point à la Justice. (Acte 3, scène 8, MERCURE)
Item, il faut vivre, Mercure, et vivre grassement, comme tu sais ; je suis accoutumé à la bonne chère. (Acte 3, scène 8, L'AMOUR)
Et moi aussi : mais ne t'inquiète point, nous avons de l'esprit et des talents, il faut les essayer ici dans quelque village ; et selon le succès que nous aurons, nous nous approcherons des grandes Villes. (Acte 3, scène 8, MERCURE)
Fais-toi Charlatan ; tu as de grandes dispositions pour cela, nous vendons du Baume blanc, des Philtres, des essences, des Pommades, tu feras des tours de passe-passe. (Acte 3, scène 8, MERCURE)
J'ai vu que c'était avant ma disgrâce le rendez-vous de mes meilleures pratiques ; il s'est fait ici de bons tours sous mes auspices. (Acte 3, scène 8, L'AMOUR)
Ils sont divins, s'ils égalent les vôtres ; et je ne conçois pas, pour moi, que personne dans le monde puisse disputer avec vous, ni de l'agrément, ni de la beauté. (Acte 3, scène 9, L'AMOUR)
La grande merveille ! (Acte 3, scène 12, MERCURE)
Puisque cela est comme ça, Messieux, entrez par la grande, ce n'est pas la peine que vous fassiez le tour. (Acte 3, scène 13, PIERROT)
Comme cette graine-là foisonne ! (Acte 3, scène 17, PIERROT)
Nous avons tort, mon enfant, Jupiter nous pardonne, il est le maître, raccommodons-nous de bonne grâce, retournons au plus vite habiter l'Olympe. (Acte 3, scène 18, MERCURE)
C'est une grâce que je demande à Jupiter, en faveur du raccommodement. (Acte 3, scène 18, L'AMOUR)
Ne vous chagrinez point, Monsieur le Docteur, nous vous donnerons Philine, à vous. (Acte 3, scène 18, MERCURE)
Monsieur Grichardin ne pourrait-il point jouer ce rôle-là ? (Acte 3, scène 18, LUCILE)
La difficulté n'est pas grande. v.139 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
Et par grâce je vous demande v.144 (Acte 4, scène 1, GUILLOT-GORJUS)
Oui, morguenne, avec li que sart de grimaces ? v.264 (Acte 4, scène ", THIBAUT)
L'époux malgré sa tendresse v.279 (Acte 4, scène ", L'AMOUR)
En Été dans nos grandes Villes v.317 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)

L'OPÃ‰RA DE VILLAGE (1693)

Notre nouveau Seigneur arrive aujourd'hui ; Hé morgué, que la petite réjouissance que je l'y voulons bailler, serve aux fiançailles de ma cousine Louison, avec ce grand Nicodème de Piarrot. (Acte 1, scène 1, COLIN)
Oui, mon neveu Colin, ce grand Piarrot-là est bian assotté de notre fille Louison. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Car je sais fort bian moi, que ce petit Monsieur Bouvillon qui fait tant le grand seigneur, avec son factotum, Monsieur Galoche, en voulont à queuque fille ; et comme ma cousine est la plus gentille du Bourg. (Acte 1, scène 1, COLIN)
Et c'est justement ça qui me chagrine, ils enrôleront peut-être la cousine, et ils l'emmèneront peut-être avec la recrue. (Acte 1, scène 1, COLIN)
Quelque coup de mousquet ou dans les reins, ou dans les jambes, gâterait furieusement votre fortune : dans la tête encore, ce ne serait qu'une bagatelle, et vous n'y perdriez pas grand'chose. (Acte 1, scène 4, LA FLÈCHE)
Ce maroufle-là ne laisse pas de me chagriner, il est stylé à attraper des petites filles. (Acte 1, scène 5, LA FLÈCHE)
Je vians de donner ma parole au Bailli pour son petit fils Piarrot, qui est grand comme une parche. (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
Ne nous voilà pas mal, surcroît d'embarras ; le grand Pierrot. (Acte 1, scène 6, LA FLÈCHE)
Je lui ai dit de demeurer au bout de a grande allée du Château, à côté du petit bois : voyez si vous voulez lui venir parler, et consentir qu'il vous emmène avec lui dans sa chaise de poste ? (Acte 1, scène 8, LA FLÈCHE)
Tant pis, c'est que tu ne m'aimes pas autant que je t'aime ; et si tu étais à ma place, ma cousine, je te conseillerais, tout au moins, d'aller lui parler au bout de la grande allée, où il m'attend. (Acte 1, scène 9, LOUISON)
Oh palsanguenne, allez, alles sont cause d'un biau grabuge. (Acte 1, scène 15, COLIN)
Je m'en allais tout bellement au-devant de notte Monsieur_le_Marquis sur notte grand jument qui est pleine : j'ai trouvé envars ici à l'autre bout de la grande allée un jeune Monsieur que je connais de visage, qui enfarmait Martine et Louison dans une petite charrette de cuir, comme dans un coffre. (Acte 1, scène 15, COLIN)
On a toujours bonne grâce. v.29 (Acte 1, scène 16, PIERROT)
Elle en deviendra plus grasse. v.38 (Acte 1, scène 16, PIERROT)

DIVERTISSEMENT DE SCEAUX (1705)

Des Grâces l'élite, v.36 (Acte 1, scène 1, LE DRUIDE)
Et puisque le hasard? nous conduit heureusement dans une Cour aussi charmante que celle-ci, auprès d'une Souveraine si agréablement vertueuse, nous vous prions de lui faire agréer que... nous ayons, s'il vous plaît, l'honneur de lui donner... un petit plat de notre métier. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR POISSON)
Que les Grecs soient glorieux, v.38 (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE SALLE)

SANCHO PANÇA, GOUVERNEUR (1712)

De pouvoir quelque jour forcer la race ingrate v.10 (Acte 1, scène 1, DON QUICHOT)
Ma valeur me promet les succès les plus grands : v.32 (Acte 1, scène 1, DON QUICHOT)
Le Seigneur Don Guichot unit dans son grand coeur v.35 (Acte 1, scène 1, LE DUC)
Et voici, grâce au Ciel, pour la troisième fois, v.43 (Acte 1, scène 1, SANCHO)
Et puis vous assurer, quand vous me faites Grand, v.55 (Acte 1, scène 1, SANCHO)
Je vous ai, Monseigneur, grand obligation. v.72 (Acte 1, scène 1, SANCHO)
Qu'à compter d'aujourd'hui, du grand Sancho Pança v.75 (Acte 1, scène 1, LE DUC)
Du Seigneur Guichot l'agréable présence, v.102 (Acte 1, scène 2, LE DUC)
De grâce accordez-moi cette faveur suprême, v.105 (Acte 1, scène 2, DON QUICHOT)
Car je puis bien jurer qu'une pareille grâce v.117 (Acte 1, scène 3, SANCHO)
C'est de sa propre main que je tiens mon grison : v.136 (Acte 1, scène 3, SANCHO)
Qui par le grand Sancho se verra gouvernée ! v.154 (Acte 1, scène 3, LE DUC)
Sur votre probité, Sancho, je fais grand fonds. v.156 (Acte 1, scène 3, LE DUC)
Adieu, grand Gouverneur, je vous laisse avec eux, v.163 (Acte 1, scène 4, LE DUC)
Malgré ma dignité je le trouverai bon : v.167 (Acte 1, scène 4, SANCHO)
Quand je serai trompé, si grand que je puisse être, v.169 (Acte 1, scène 4, SANCHO)
Enfin, me voilà Grand, mais grâce à la fortune, v.181 (Acte 1, scène 5, SANCHO)
Chez les Grands, c'est vertu, chez les Petits, c'est crime. v.194 (Acte 1, scène 5, SANCHO)
Et l'on rend grâce au Ciel de nous avoir tourné v.215 (Acte 1, scène 8, LE DUC)
Pour prendre ces plaisirs plus agréablement, v.219 (Acte 1, scène 8, LE DUC)
Dans un homme grossier, mais plein de vérité, v.223 (Acte 1, scène 8, LE DUC)
Les priverait tous deux d'une vie agréable, v.242 (Acte 1, scène 9, LE DUC)
Je sens la politesse, et je vous en rends grâce. v.261 (Acte 1, scène 9, LE DUC)
Je veux que tous vos jours y soient des Mardis-gras, v.279 (Acte 1, scène 10, LE DUC)
Vous ne fassiez qu'un cours fréquent, mais agréable. v.282 (Acte 1, scène 10, LE DUC)
Il fait bon d'être grand, et manger à loisir, v.307 (Acte 1, scène 10, SANCHO)
Je suis Grand, parlez mieux, ce n'est plus que méprise. v.326 (Acte 1, scène 11, SANCHO)
Qui de vous est, Messieurs, le grand Sancho Pança, v.327 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
Et recevez ces clefs qui sont un peu bien grandes, v.330 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
Mais que sans se peiner peut porter le grison, v.331 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
C'est Don Guichot. C'est moi, grâce à mes bons destins, v.339 (Acte 1, scène 12, DON QUICHOT)
Au grison près, j'en suis content aussi : v.352 (Acte 1, scène 12, SANCHO)
Et pour vous protester qu'il tient à grand honneur, v.355 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
Cette vaine grandeur est pour vous trop petite ; v.369 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
Quels furent vos exploits avec ce grand Héros, v.379 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
Vint à grands coups de poings vous casser la mâchoire ! v.382 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
Surtout quand le grison, cet âne sans pareil, v.391 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
Votre esprit grand et fort pensait profondément ; v.396 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
Vive le grand Sancho très grand nombre d'années. v.421 (Acte 1, scène 12, LE DUC)
J'ai grand soif. v.427 (Acte 1, scène 12, SANCHO)
Sur ta grandeur naissante, où tu puisses trouver v.447 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Dans ces degrés suprêmes v.449 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Ainsi dans ta grandeur songe à t'humilier : v.452 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Reconnais tous les jours que c'est par pure grâce v.453 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Est-ce ma faute, à moi, si vous n'êtes pas Grand ? v.464 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
Car dès que je fus grand je gardai les brebis. v.472 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
Il ternit le renom des plus grands Potentats, v.496 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Pour eux sont les grandeurs de la terre et des Cieux, v.507 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
C'est un fort grand défaut : mais pourtant ce n'est rien. v.512 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Et de quelque grand homme imiter la conduite. v.514 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Je poursuis à la fin jusqu'à ces grandes âmes v.525 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Ainsi, las de courir pour chercher ce grand homme, v.533 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Qui n'ont pas grand rapport avec ce que je pense. v.574 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
La plus grande finesse est de n'en point avoir ; v.600 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
La nuit porte conseil, la nuit tous chats sont gris ; v.607 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
Je suis un grand fou, moi, d'écouter ce faquin. v.615 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Qu'avez-vous, grand Sancho, vous semblez en courroux ? v.619 (Acte 2, scène 2, LE DUC)
Dire au grand Gouverneur quatre mots seulement. v.632 (Acte 2, scène 3, LA DUCHESSE)
Grand et fameux Sancho, c'est donc vous que je vois ? v.635 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
Me ferez-vous la grâce v.637 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
On voulut la purger pendant qu'elle était grosse ; v.646 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
Notre temps nous est cher, courte harangue aux Grands. v.656 (Acte 2, scène 3, SANCHO)
C'est qu'étant autrefois tombée en un grand feu, v.675 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
Du faîte d'une grange, elle est toute courbée, v.686 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
J'aurais besoin encore d'une petite grâce : v.697 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
Dans vos coffres ; un Grand, un homme d'importance, v.709 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
Un Grand ne doit jamais marquer tant de colère. v.729 (Acte 2, scène 3, LA DUCHESSE)
Quand un Grand est fâché, comment doit-il donc faire ? v.730 (Acte 2, scène 3, SANCHO)
Grâce à Monsieur_le_Duc, devenu Gouverneur, v.747 (Acte 2, scène 5, SANCHO)
Où par de grandes actions v.797 (Acte 2, scène 8, MADIAN)
Et si selon mon gré le Gouvernement dure, v.838 (Acte 2, scène 8, SANCHO)
Au vieux Montezinos, au grand Archélaüs, v.841 (Acte 2, scène 8, MADIAN)
L'effet, malgré les envieux, v.849 (Acte 2, scène 8, SANCHO)
Qu'un Grand ne fasse rien de ce qu'il voudrait faire ! v.859 (Acte 2, scène 9, SANCHO)
Grand merci pour mon chef, qui s'en trouvera mieux. v.865 (Acte 3, scène 1, SANCHO)
Vous rendriez confus le grand Papinian, v.885 (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
Puis-je m'en dispenser ? Est-il un mal plus grand, v.904 (Acte 3, scène 2, LA BOHEMIENNE)
Mais, Monseigneur, de grâce v.912 (Acte 3, scène 2, LE PAYSAN)
À moins qu'être Greffier, Sergent ou Procureur? v.915 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
Çà, Monsieur le Docteur, conseillez-moi de grâce. v.952 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
Dans les mains du Greffier qu'on mette tout cela. v.963 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
Qu'autrefois la Grèce v.976 (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
La Grèce ! Cette femme était de fort bon sens, v.978 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
Monsieur_le_Duc, ce peuple a grand tort, je vous jure, v.984 (Acte 3, scène 3, SANCHO)
Ainsi, vu les larcins approuvés par la Grèce, v.988 (Acte 3, scène 3, SANCHO)
Il faut juger la chose avec grande équité. v.1022 (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
Hé ! Quel mal fais-je, ingrat, que de te trop aimer ? v.1075 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
Pour me venger, ingrat, des maux où tu me livres, v.1101 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
Qui sans exagérer seront tous des plus grands, v.1102 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
Bien inégaux entre eux, et prenez le plus gros ; v.1107 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
La grosse. v.1131 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
Le grand Sancho ne peut être assez admiré. v.1139 (Acte 3, scène 4, LA DUCHESSE)
Bien à dîner, de grâce, et je vous en tiens quittes. v.1141 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
Cette incivilité, Sancho, serait trop grande ; v.1149 (Acte 3, scène 5, LE DUC)
Près de votre Grandeur me fait faire un voyage, v.1157 (Acte 3, scène 6, L'ÉTRANGER)
Ce n'est que de cela ; du reste j'ai grand faim : v.1163 (Acte 3, scène 6, SANCHO)
A pris pour le mensonge une si grande horreur, v.1167 (Acte 3, scène 6, L'ÉTRANGER)
Que pour en corriger les grands et le vulgaire, v.1168 (Acte 3, scène 6, L'?TRANGER)
Est un grand Pont, au bout sont quatre Magistrats v.1171 (Acte 3, scène 6, L'?TRANGER)
Mais la loi veut qu'il jure, et sans espoir de grâce v.1176 (Acte 3, scène 6, L'?TRANGER)
Venons au fait, de grâce. v.1181 (Acte 3, scène 6, SANCHO)
Mais avec grand plaisir, sûr d'avoir l'avantage v.1201 (Acte 3, scène 6, L'ÉTRANGER)
De voir votre Grandeur. v.1202 (Acte 3, scène 6, L'?TRANGER)
Avec grande raison. v.1204 (Acte 3, scène 6, L'ÉTRANGER)
Vive le Grand Sancho. v.1242 (Acte 3, scène 6, LE DUC)
La cave, le grenier, l'escalier, la cuisine, v.1258 (Acte 4, scène 1, SANCHO)
Vous comprenez donc bien que vous ferez grande chère ? v.1262 (Acte 4, scène 1, LE DOCTEUR)
De bon gros pain, du vin, de l'ail et du fromage, v.1270 (Acte 4, scène 1, SANCHO)
Malgré l'enchantement la porte s'en découvre, v.1282 (Acte 4, scène 1, LE DOCTEUR)
Je me souviens du moins que j'en eus grande envie. v.1297 (Acte 4, scène 2, SANCHO)
Il n'en est point sur qui les Grands ne puissent mordre. v.1314 (Acte 4, scène 2, SANCHO)
Malgré l'ordre ancien le Duc veut bien permettre v.1326 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
Du pain? à boire? non, mangeons d'abord?de grâce v.1333 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
Il faut bien que d'un Grand la table soit garnie. v.1358 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
Mais dans l'Île, Seigneur, ma grande fonction, v.1363 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
Puisque c'est Monseigneur le Duc qui de sa grâce v.1373 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
Faites-moi seulement la grâce de m'entendre. v.1390 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
Pline ce grand auteur? v.1415 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
C'est un oiseau grossier, rempli d'humeur peccante v.1434 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
Après quoi vous boirez deux grands verres d'eau claire. v.1445 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
Hé, que ferai-je donc de mon grand appétit ? v.1447 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
Proche d'Almodobar, et j'ai pris mes degrés v.1455 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
Proche d'Almodobar, qui prîtes vos degrés v.1459 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
Miséricorde ! À quoi les Grands sont exposés ? v.1500 (Acte 4, scène 5, SANCHO)
Si je l'avais prévu, ni moi, ni le grison v.1512 (Acte 4, scène 5, SANCHO)
Dites-lui qu'aux grandeurs Sancho Pança renonce, v.1523 (Acte 4, scène 5, SANCHO)
Qu'il était plus heureux vivant de gros pain bis, v.1524 (Acte 4, scène 5, SANCHO)
Et que dans les chagrins dont j'ai l'âme agitée, v.1526 (Acte 4, scène 5, SANCHO)
Je suis, je vous l'avoue, en grande impatience v.1555 (Acte 5, scène 1, LA DUCHESSE)
Mon ventre gronde à tout propos ? v.1575 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
Si la grandeur que je possède v.1576 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
Sans aucun regret je la cède ; v.1578 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
Que reçoivent les grands Seigneurs, v.1590 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
Prévenons-les, de grâce ; aux armes, les voici : v.1635 (Acte 5, scène 5, DON LOPE)
Pleines de feu grégeois, pour nous brûler tout vifs ? v.1642 (Acte 5, scène 5, DON LOPE)
N'a point l'ambition de vouloir être Grand ! v.1650 (Acte 5, scène 6, SANCHO)
Je le suis devenu. Maugrebleu du haut rang ! v.1651 (Acte 5, scène 6, SANCHO)
Mais j'entends un grand bruit, contrefaisons le mort, v.1659 (Acte 5, scène 6, SANCHO)
Épargnez celui-ci, faites-moi cette grâce. v.1669 (Acte 5, scène 7, FABRICE)
Du grand excès de gloire qui rejaillit sur lui. v.1723 (Acte 5, scène 11, IGNEZ)
Et je viens rendre grâce au fameux Gouverneur, v.1726 (Acte 5, scène 12, LA DUCHESSE)
Qu'on bâte le grison. v.1735 (Acte 5, scène 12, SANCHO)
Puisque le grand Sancho, pour être tout à lui, v.1750 (Acte 5, scène 12, LE DUC)
Mais à condition qu'en son plus grand besoin, v.1766 (Acte 5, scène 12, SANCHO)
Allons en rendre grâce à ses hautes vertus ; v.1779 (Acte 5, scène 13, LE DUC)
Voici le grand vainqueur, qu'en pompe l'on amène. v.1788 (Acte 5, scène 13, DON LOPE)
Quelle agréable symphonie. v.1817 (Acte 5, scène 14, LE DUC)
Que de sa grâce il vient de me commettre, v.1846 (Acte 5, scène 15, SANCHO)
Très volontiers, Docteur, qu'on lui fasse grand' chère. v.1849 (Acte 5, scène 15, LE DUC)
Plus de Docteur, de grâce, il n'est pas nécessaire v.1850 (Acte 5, scène 15, SANCHO)
De délivrer des périls les plus grands ; v.1867 (Acte 5, scène 16, ARCHELAÜS)
En peu de temps j'ai fait grand' chère. v.1909 (Acte 5, scène 17, SANCHO)
Devant mes yeux vous avez trouvé grâce, v.1936 (Acte 5, scène 17, DULCINEE)
Vive le grand Don Guichot, v.1943 (Acte 5, scène 17, ARCHELAÜS)
De ce grand événement, v.1955 (Acte 5, scène 17, DULCINEE)
Et de grande matinée v.2003 (Acte 5, scène 17, ARCHELAÜS)

LE CHARIVARI (1697)

Hé, ventregué ce n'est pas ça, c'est celle d'Ambroise et de la grande Margot que vous velez dire ; car pour la mienne, c'est un secret, voyez-vous, il ne faut morgué pas que personne en sache rian. (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
Tatigué, je m'en gausse, j'ai bian rencontré ; je sommes heureux nous autres filleuls : je me suis fait le Jardinier d'une vieille Madame, qui a pris une si bonne amitié pour moi, que c'est la plus grande piquié du monde. (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
Toujours tout de même, alle nous fait enrager, comme de coutume ; alle ne veut jamais ce que je voulons, et alle veut toujours ce que je ne voulons pas ; et si je fais tout ce que je puis, moi, pour avoir l'honneur de ses bonnes grâces. (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
Je ne puis condamner les sentiments de ma nièce ; si pourtant elle avait suivi ceux de sa mère, elle serait maîtresse d'un gros bien, elle aurait un douaire considérable... (Acte 1, scène 9, CLÉONTE)
C'était le plus grand cheval de carrosse, le plus grand brutal. (Acte 1, scène 11, MADAME LORICART)
Il m'a donné bien des chagrins : mais, ou je ne pourrai, ou je les rendrai bien à Mademoiselle sa fille. (Acte 1, scène 11, MADAME LORICART)
On n'a point de plus grands ennemis que ses parents, ce sont des espions qui contrôlent perpétuellement tout ce que vous faites, et je n'aime pas être contrôlée, moi. (Acte 1, scène 11, MADAME LORICART)
Je suis veuve, j'ai du bien, je ne dépends de personne, je veux faire la fortune de quelqu'un qui m'en sache gré. (Acte 1, scène 11, MADAME LORICART)
Vous auriais grondé dans un autre temps, mais j'ons barre sur vous. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
Cela n'est pas malheureux, et sur ce pied-là, je n'aurai pas de regret à mon mariage, apparemment. (Acte 1, scène 13, LOLIVE)
Voilà une grosse personne qui aime bien délicatement. (Acte 1, scène 13, LOLIVE)
Il ne pouvait nous en arriver un plus grand. (Acte 1, scène 17, MARIANE)
Je sais que Clitandre vous aime, qu'Éraste est amoureux d'Angélique, que vous êtes sensibles toutes deux au mérite et à la passion de l'un et de l'autre ; et il me semble que bien loin de vous réjouir que votre tante fût folle, vous devriez souhaiter qu'elle fût assez sage pour agréer ces deux alliances. (Acte 1, scène 17, CLÉONTE)
Oh pour stilà, c'est moi qui en réponds, elle sera assez sage pour agrier tous vos mariages, pourvu que vous soyais assez fous pour agrier le sien. (Acte 1, scène 17, MATHURINE)
Soyez-nous favorable, de grâce. (Acte 1, scène 18, ÉRASTE)
Le petit ingrat ! (Acte 1, scène 20, MADAME LORICART)
Mais fais-lui donc entendre raison, ma chère Mathurine ; il me fera mourir de chagrin, ce petit perfide-là. (Acte 1, scène 20, MADAME LORICART)
Oui, mon cher enfant, des mal intentionnés, qui ne voient notre union qu'avec chagrin. (Acte 1, scène 20, MADAME LORICART)
Et venez à grand bruit : car v.6 (Acte 1, scène 22, GUILLEMETTE)
Qui toujours grogne. v.32 (Acte 1, scène 22, GUILLEMETTE)
Ah ! Ma commère, quel chagrin, v.34 (Acte 1, scène 22, ENSEMBLE)

LE VERT-GALANT (1699)

Oh bien, Monsieur, moi qui n'ai point de mesures à garder avec mes confrères les valets de chambre, et qui était garçon de Monsieur Jérôme, d'où vous m'avez débauche fort mal à propos, je vous dirai naturellement que je veux retourner à mon premier métier, et que j'aime mieux teindre et dégraisser les vieux habits du public, que de continuer à nettoyer les vôtres. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
Voilà la paix faite, vous serez réformé, vous quitterez e service malgré vous. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
Je l'ai toujours aimé, moi, quoique ce ne fût qu'un vaurien ; et j'ai été comme cela, oui, quand j'étais jeune, il ne fallait pas me marcher sur le pied, non plus qu'à présent. Viens çà grand coquin, que je t'embrasse. (Acte 1, scène 3, JÉRÔME)
Ne te chagrine point, tu n'en seras pas moins mon héritier. (Acte 1, scène 3, JÉRÔME)
Oui, j'ai pris une bonne grosse réjouie, belle et de bonne humeur. (Acte 1, scène 3, JÉRÔME)
Il y a là de bon vin, nous y boirons le petit coup, et nous reviendrons demain de grand matin. (Acte 1, scène 5, JÉRÔME)
C'est un grand fripon que mon mari, Monsieur Jérôme. (Acte 1, scène 7, MADAME TARIF)
Un grand débauché, un scélérat. (Acte 1, scène 7, MADAME TARIF)
Mais c'est un grand maroufle que votre mari, Madame. (Acte 1, scène 7, JÉRÔME)
Votre charmante épouse nous a reçu le plus gracieusement du monde, et vous êtes logé et meublé comme un Financier, mon oncle. (Acte 1, scène 9, ÉRASTE)
Il n'y aura pas grand mal, il le mérite bien ; vous êtes le maître. (Acte 1, scène 10, MADAME JÉRÔME)
Vous plaisez de quelque manière que vous soyez, mais je ne laisse pas de vous savoir gré des soins que vous prenez pour paraître encore plus aimable. (Acte 1, scène 12, MADAME JÉRÔME)
Mon unique objet est de vous plaire, et le bonheur que j'ai de souper ce soir avec vous en l'absence de votre gros brutal de mari... (Acte 1, scène 12, TARIF)
N'en disons point de mal, de grâce, et contentez-vous de ce que je fais aujourd'hui. (Acte 1, scène 12, MADAME JÉRÔME)
Que vous faites bien, Monsieur ; vous étiez guindé avec votre grande perruque ; vous avez un bonnet, mettez-le. (Acte 1, scène 12, MADAME JÉRÔME)
Ce serait un grand bonheur pour moi, mon adorable voisine. (Acte 1, scène 13, TARIF)
Mon oncle, qui me force à venir loger chez lui presque malgré moi... (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
Parbleu, voilà de bons enfants, Madame Jérôme, et je crois que nous passerons agréablement la soirée. (Acte 1, scène 15, TARIF)
À moi, ne vous emportez pas contre lui, de grâce. (Acte 1, scène 16, MADAME JÉRÔME)
Il nous a dit qu'il allait en bonne fortune ; qu'il craignait de déranger l'économie de sa perruque ; on s'est prêté à cela : le grand malheur ! (Acte 1, scène 16, JAVOTTE)
Monsieur mon mari m'en fit autant il y a trois mois : Monsieur Tarif fut étrillé par deux grands Clercs. (Acte 1, scène 19, MADAME CLOPINET)
In flagranti delicto ? (Acte 1, scène 23, GASPARD)
Achevez de grâce. (Acte 1, scène 23, GASPARD)
Il faudra bien qu'il en change malgré lui, et dans l'état où vous l'avez mis, je le défierais bien de se produire en bonne fortune. (Acte 1, scène 24, GASPARD)
Messieurs et Mesdames, pour or et pour argent, par grâce, n'y aurait-il pas moyen de réparer cela ? (Acte 1, scène 26, TARIF)

SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUX (1707)

Vous êtes le Diable le plus amusant et le plus agréable que je connaisse ; il n'y a ni société ni compagnie à laquelle je ne préférasse la vôtre, et je ne puis assez vous remercier de m'avoir défait de votre camarade Monsieur Pillardoc, qui m'obsédait depuis plus de trente ans, et de vouloir bien à sa place, me prendre sous votre protection. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
Je fus un peu effrayé d'abord, quand je vous vis aux prises, et je me trouvais fort intrigué de voir sur le grand chemin d'Orléans, deux Diables se battre à qui m'aurait. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
Le grand malheur ! (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Le bon homme Plutus, le Dieu des richesses est bien aveugle ; il n'y a pas grand inconvénient que le Diable de la Finance soit borgne, il en verra plus clair de l'oeil qui lui reste. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Voilà passer par tous les grades. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Il en enrageait, et moi je le morguais, je faisais le gros dos pour le braver, mais il n'osait plus frapper dessus. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
Si quelque chose vous fâche, on vous consolera ; et afin de vous donner quelque idée gracieuse de la manière de vivre que je veux vous faire prendre, il faut que vous fassiez connaissance avec une Dama que je protège. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
C'est une virtuose que j'ai amenée d'Espagne avec sa fille ; et dans le dessein que j'ai de leur faire faire gaiement leur fortune, je les fais passer par tous les grades de la coquetterie, je les ai mises à l'Opéra. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
En fait de plaisirs et de fortune, comme en toute autre chose, on n'arrive au période que par degrés, au moins, et je vous trouve bien difficile de n'avoir pu vous accommoder, en attendant mieux, des caractères dont vous me parlez là. (Acte 1, scène 3, LE DIABLE)
L'agréable Dame, Seigneur Asmodée ! (Acte 1, scène 3, THÉRÈSE)
Elle est toute aussi gracieuse, toute aussi charmante, qu'on dit que son mari était vilain. (Acte 1, scène 3, TH?R?SE)
Nous allons ce soir souper chez elle, il y a grande fête, bal, musique, quantité de Dames et de jeunes Officiers. (Acte 1, scène 3, THÉRÈSE)
Approchez, Sanchette, faites la révérence à Monsieur Simon, ne le trouvez-vous pas bien fait, bien agréable de sa personne ? (Acte 1, scène 3, THÉRÈSE)
En cent ans, Monsieur Pillardoc ne vous eût pas donné de si gracieuses connaissances. (Acte 1, scène 3, LE DIABLE)
J'ai bien du regret au temps passé, Seigneur Asmodée. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR SIMON)
Oh, Madame Simon n'est pas femme à de laisser plumer ; il est bien vrai que comme elle va jouir d'un gros revenu, le Chevalier en mangera une partie, et qu'il se servira de l'autre dans le besoin ; mais il n'entamera le fonds qu'au commencement de la campagne, tout au plutôt. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Plaisirs, visites, affaires, promenades, tout se fait ici pendant la nuit ; et nos Dames se proposaient hier de faire avec des lévriers une partie de chasse aux flambeaux ; et s'il n'avait été grand jour quand elles sont sorties de table? (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Oh, ventrebleu il en a, je vous en réponds ; je me donne au Diable s'il y a dans les troupes un plus joli valet que celui-là, c'est lui qui fait toutes les chansons grivoises que son maître vous chante quelquefois. (Acte 2, scène 2, LE MAJOR)
Je n'ai pas d'esprit, Mesdames ; mais par la tête-bleu je fais grand cas de ceux qui en ont. (Acte 2, scène 2, LE MAJOR)
Oui, grâces au Ciel, le jour finit. (Acte 2, scène 2, MADAME SIMON)
Il m'a chassé de sa chambre parce qu'il s'est mis de mauvaise humeur, et qu'il s'est imaginé que je lui avais mis de travers son gras de jambe. (Acte 2, scène 2, VIVAREZ)
Ah, ah, son gras de jambe de travers ! (Acte 2, scène 2, LE MAJOR)
Nous ne faisons tous les jours autre chose, que de songer à nous divertir, toujours des fêtes, de grands repas? (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
Oui, et nous passerons, en revenant chez le Major, et nous tâcherons d'amener avec nous son épouse ; j'ai une si grande envie de la connaître. (Acte 2, scène 3, LA PRÉSIDENTE)
C'est fort bien dit, l'Abbé Poupardin, sa grosse figure me réjouit ; mais ne le retenons pas à souper, il tient lui seul la moitié de la table, et nous n'aurions pas assez de place pour nous autres. (Acte 2, scène 3, MADAME SIMON)
Ce n'est pas d'aujourd'hui que je le connais, c'est le neveu d'une Dame qui a été de mes amies, bon garçon, peu d'esprit, grande ignorance, beaucoup de paresse ; qui avec du goût pour le plaisir et pour le monde, se trouvant sans bien et sans talent pour s'y soutenir, a pris sans droit et sans aveu un petit collet, pour n'être point enrôlé, et un manteau noir pour cacher ses vices. (Acte 2, scène 3, LE MAJOR)
Il faut, malgré vous, que vous ayez ici le bal cette nuit, Madame ; il y a là-bas vingt laquais qui viennent savoir à quelle heure il commencera. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Non, et je vois bien que nous aurons les violons malgré nous : nous avions bien de la peine à choisir notre occupation cette nuit, le goût du Public nous détermine, je n'en suis pas fâchée. (Acte 2, scène 4, LA PRÉSIDENTE)
Je ne me chagrine point de la préférence. (Acte 2, scène 5, LISETTE)
La beauté de la voix de Madame Thérèse nous dédommagera du peu d'agrément de la vôtre. (Acte 2, scène 5, LA PRÉSIDENTE)
Ce Diable-là n'est pas comme vous croyez, c'est le plus agréable génie de tout l'enfer, le plus poli, le plus obligeant, le plus honnête : il faut que je vous en donne la connaissance. (Acte 2, scène 1, SANCHETTE)
Qu'est-ce que c'est que cette grande ligne-là, Madame Thérèse ? (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
À huit heures trente deux minutes et quatre secondes, vous recevrez une grande nouvelle du côté de la Touraine. (Acte 2, scène 3, THÉRÈSE)
Du côté de la Touraine, une grande nouvelle ! (Acte 2, scène 3, MADAME SIMON)
La grande affaire est de vivre v.91 (Acte 2, scène 5, LE MAJOR)
La grande affaire est de vivre v.95 (Acte 2, scène 5, LE MAJOR)
Et sans souci, sans chagrin, sans envie, v.99 (Acte 2, scène 5, LE PRÉSIDENT)
Messieurs, bonsoir et grand merci. v.106 (Acte 2, scène 5, THÉRÈSE)

LE BON SOLDAT (1718)

C'est un vilain magot que ce Monsieur Grognard. v.24 (Acte 1, scène 1, JACINTE)
Voici Monsieur Grognard, je crois qu'il a dans l'âme v.50 (Acte 1, scène 2, JACINTE)
Quelque chagrin. v.51 (Acte 1, scène 2, JACINTE)
Ce grand amour pour moi, franchement je l'admire, v.61 (Acte 1, scène 4, GROGNARD)
Rentrez, vous aurez froid dans cette grande salle, v.117 (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Hé bien, partira-t-il ce grogneux ? v.121 (Acte 1, scène 8, JACINTE)
Pour savoir quand Monsieur Grognard décampera, v.131 (Acte 1, scène 8, JACINTE)
Ma foi, vous finirez malgré tous vos adieux, v.200 (Acte 1, scène 10, JACINTE)
Partez, s'il fallait donc qu'il fit un grand voyage ! v.201 (Acte 1, scène 10, JACINTE)
Monsieur Grognard. v.215 (Acte 1, scène 12, LE SOLDAT)
Ce que vous me devez, je le demande en grâce, v.230 (Acte 1, scène 12, LE SOLDAT)
J'ai grand faim. v.243 (Acte 1, scène 12, LE SOLDAT)
Sans le mari, toujours la femme se chagrine, v.245 (Acte 1, scène 12, JACINTE)
L'agréable saison pour les tendres amours : v.284 (Acte 1, scène 15, JACINTE)
Où donc, vous prétendez me faire un grand régale. v.286 (Acte 1, scène 15, ANGÉLIQUE)
Portez dans cette grande armoire v.310 (Acte 1, scène 15, ANGÉLIQUE)
Est-elle grande assez ? v.311 (Acte 1, scène 15, BARBE)
Je te surprends, mamour, fort agréablement, v.316 (Acte 1, scène 16, GROGNARD)
D'un Soldat qui céans s'est logé malgré moi v.332 (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
Et dans ce même instant vous faire fort grande chère, v.358 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
De servir quatre mois un grand magicien, v.360 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
Ne vous alarmez point, je vous ferai grand chère. v.369 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
Et pour rendre la fête à mon gré plus complète, v.402 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
Qu'avec un peu d'amour Bacchus est agréable, v.410 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
De votre long chagrin, v.419 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
Le gros pendard, v.426 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
Le grand braillard, v.428 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
Ah ! De grâce, Monsieur, privez-nous de sa vue. v.446 (Acte 1, scène 17, GROGNARD)
La figure de l'homme est la plus agréable : v.454 (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)

LE PRIX DE L'ARQUEBUSE (1717)

Et depuis que ton père est devenu riche, et qu'il s'est fait Prévôt de la Ville, de simple Sergent qu'il était, depuis qu'il regorge de richesses, et que l'on dit qu'il a trouvé un trésor, il semble que cela te chagrine, et ta chance ne te tourne point à profit. (Acte 1, scène 1, NANETTE)
Et que tu es malheureuse, toi, d'avoir des chagrins, et d'en faire mystère à une personne qui est plus capable que qui que ce soit de te donner du soulagement ! (Acte 1, scène 1, NANETTE)
Morgoi, m'est avis que je sis né pour être un grand homme. (Acte 1, scène 3, GROS-JEAN)
Depuis la cave jusqu'au grenier, tout est rempli dans les cabarets, an si divarti bian, an fait bonne chère, et an ne manquera pas sitôt de provision, ni pour la pause, ni pour la danse. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
Cela est de bon sens : cela grossira le pot de vin. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MARTIN)
Et plus le pot de vin sera gros, plus je boirons. (Acte 1, scène 3, GROS-JEAN)
Oui, l'ivrognerie est un grand vice. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
Allégresse, Monsieur le Prévôt, allégresse, épanouissement de coeur, dilatation de rate, parfait abandonnement à la joie ; nous sommes les plus heureuses personnes du monde. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
Maugrebleu de la folle ! (Acte 1, scène 5, MONSIEUR MARTIN)
Je n'ai eu moi, que ma part de notre patrimoine, qui n'est rien, mais la nature m'en dédommage par tant d'endroits, la figure, la beauté, les grâces, l'esprit, l'enjouement, la vivacité, la politesse, le savoir-vivre, talents très peu d'accord ensemble, et d'un consentement très unanime, réunis tous en ma personne. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
J'ai fait le plus joli rêve, j'ai vu les choses les plus gracieuses? (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
Grand bien vous fasse. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR MARTIN)
Je le connais, je le connais ; nous n'avons pas grand commerce ensemble. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR MARTIN)
Cela ne paraît point, Monsieur, ni à votre esprit, ni à vos manières, et vous êtes aussi parfaitement façonné, aussi gracieusement formé pour votre âge? (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE GIRAUT)
Il y aurait moyen de greffer de beaux fruits sur un sauvageon comme vous, Mademoiselle. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR PRUNEAU)
Qu'il s'explique agréablement ! (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE GIRAUT)
Je suis de Tours, Mademoiselle : je m'appelle Grégoire Pruneau. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR PRUNEAU)
Je puis donc avec confiance lui déclarer les sentiments que j'ai pour vous, et lui demander en grâce? (Acte 1, scène 9, DORANTE)
Cela vaut mille fois mieux que Grégoire Pruneau. (Acte 1, scène 9, MADEMOISELLE GIRAUT)
C'est bien dit, ma nièce, et malgré votre père qui est un libertin, qui voudrait que tout le monde fût comme lui, et qu'on ne se mariât point dans sa famille. (Acte 1, scène 9, MADEMOISELLE GIRAUT)
Nous allions tous de concert vous chercher, mon frère, et vous nous prévenez agréablement en venant ici. (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE GIRAUT)
Je suis adorée de Monsieur, moi, et je ne suis ni ingrate, ni insensible. (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE GIRAUT)
Adieu, je vais rejoindre mon père, pour ne pas l'aigrir davantage ; et s'il nous impose des lois trop dures, nous n'en prendrons que de nous-mêmes. (Acte 1, scène 13, SOPHIE)
On t'en a fait de rudes, et les aigrefins de nos Régiments, et les aigrefines de nos garnisons, tiennent d'assez bonnes écoles pour vous autres enfants de Paris. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
Encore m'en fait-on mauvais gré, je n'ai jamais vu de nation plus incorrigible ; c'est ce qui fait que je n'y vais plus ; je rode aux environs, et je m'occupe depuis un temps à corriger les gens de Province. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
J'ai grand nombre d'écoliers, mais cela rend peu. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
De l'argent, morbleu, de l'argent, c'est la véritable grandeur, l'appui de la vertu, le nerf de la valeur, le soutien des États et des familles, et la source abondante de tous les bonheurs de la vie. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
De grâce, un peu moins d'emportement, Madame ! (Acte 1, scène 15, SOPHIE)
Par le secours de ma bonne étoile, et par l'activité d'un frère, je retrouve un lâche, un perfide, un ingrat, qui, sur un faux exposé d'amour, s'est rendu maître de ma tendresse. (Acte 1, scène 15, MADEMOISELLE BRACASSAK)
Et quand je le tiens, quand, pour le punir de son inconstance, je suis maîtresse de l'épouser, malgré qu'il en ait, il croit m'échapper, et se soustraire à l'authentique punition que je prétends faire de son crime. (Acte 1, scène 15, MADEMOISELLE BRACASSAK)
Vous m'avouerez qu'il est bien désagréable à un honnête Gentilhomme, Neveu d'un Procureur du Roi, fils d'un Maire de Ville, de donner son argent, soixante bonnes livres pour tirer un prix considérable, mille pistoles et une fille, et de n'être averti de rien, d'être regardé comme un zéro, et de se voir passer la plume par le bec. (Acte 1, scène 19, BARBALOU)
Tatigué, Mesdames, vla bian du grabuge, le Diable est bian aux vaches. (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
Les autres tireront, le grand malheur ! (Acte 1, scène 21, DORANTE)
Un nouviau venu, un homme de bian loin, car parsonne ne le connaît, c'est ce qui fait qu'ils le croyons le Diable, voyez-vous Gros-Jean l'a mis dans la Brigade d'ici, parce qu'il n'avait point de pays, n'an croit qu'ils sont sorciers tous deux, et Gros-Jean n'a qu'à se bian tenir, n'an l'y revaudra, c'est ly qui a prêté s'narme. (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
À la santé de sa grandeur. v.21 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
Mais à Paris, c'est grand dommage, v.52 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
Un coureur de grisettes, v.62 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
S'enivra d'un vin gris, v.65 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)

LES FÊTES NOCTUNES DU COURS (1714)

Les soins du plus grand Roi du monde v.11 (Acte 1, scène 1, ENSEMBLE)
On craint le grand jour ; v.35 (Acte 1, scène 1, CYNOEDOR)
En flagrant délit, v.37 (Acte 1, scène 1, CYNOEDOR)
La foule paraît si grande qu'on n'y peut aborder, et si par hasard ils y étaient, nous aurions de la peine à les joindre. (Acte 1, scène 1, LUCILE)
On y prit des grisettes pour des Dames de conséquence, et des Bourgeois pour des Seigneurs ; cela dérangea les parties faites : cela en forma de bizarres qu'on avait intérêt de cacher, et qui furent découvertes. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
Voilà de grands inconvénients ! (Acte 1, scène 3, MARTON)
J'aime l'esprit, le goût, l'entendement, la politesse ; et j'ai une si grande aversion pour les imbéciles, que je ne voudrais point d'un sot qui fit ma fortune. (Acte 1, scène 3, CIDALISE)
Je ne sais pas, Madame, quel gré vous me saurez de la Mascarade ; mis il faut que vous ayez bien du pouvoir sur moi, pour m'engager à venir passer la nuit au Cours dans l'équipage où me voilà. (Acte 1, scène 4, ORONTE)
Il n'est pourtant pas impossible qu'avant de s'attacher à vous, il ait eu quelque liaison de société avec quelques femmes du grand monde : quelques-unes d'elles aura pris, peut-être, contre les règles et l'usage de le fine coquetterie, un véritable attachement pour lui. (Acte 1, scène 4, ORONTE)
On pousse l'insulte, comme vous voyez ; la chose n'est que trop véritable, je suis outrée de chagrin. (Acte 1, scène 5, CÉLIDE)
Tranquillisez-vous, la vôtre ne vous causera point de chagrin, et je suis chargée de vous faire connaître que Clitandre n'aime que vous véritablement. (Acte 1, scène 5, MARTON)
Je n'en serais point ingrat, je t'assure. (Acte 1, scène 5, ORONTE)
Qu'il demeure ici ; qu'il tâche de rencontrer l'Olive ou Clitandre, et qu'il vienne m'en donner avis ici près, à Chaillot, dans ce grand pavillon couvert d'ardoise. (Acte 1, scène 5, MARTON)
On parlera ; je chagrinerai Célide ; j'enragerai ; il faudra des éclaircissements. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
L'agréable amusement que je me fais-là ! (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
Je trouvais que nous sommes de grandes dupes, de la mode et des fantaisies de certaines Dames, de venir ici nous ennuyer pendant la nuit à une promenade, qui devient cohue. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
Un mot, de grâce. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
C'est le plus grand fou, le plus impertinent personnage? (Acte 1, scène 9, MARTON)
Doucement, de grâce. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
C'est la voix d'une femme ; il ne faut pas manquer cette bonne fortune-là, elle se présente de trop bonne grâce. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
J'aime les affaires imprévues : les coups de hasard me font plaisir, et je préférerais une simple petite Grisette, qui ne s'attendrait pas à l'honneur de me voir, à vingt Marquises des mieux apprêtées. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Ah, que vous êtes bien dans le vrai, mais cependant, Monsieur, si l'entretien des Grisettes est tout ce qui vous charme, nous n'aurons pas longue conversation ensemble, et je ne suis pas votre affaire. (Acte 1, scène 12, MARTON)
Mille pardons, mon adorable, ne vous offensez point du terme : il y a Grisette et Grisette, et j'en sais bien faire la différence. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Je suis une Grisette de condition, moi, afin que vous le sachiez. (Acte 1, scène 12, MARTON)
Et moi un Grison de même, ma chère enfant. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
On vous en a obligation, nous ne sommes point ingrates. (Acte 1, scène 13, LUCILE)
Tenez, Monsieur, un amour qui se place si mal en naissant, est un petit monstre qu'il faut étouffer dès le berceau, ou le faire du moins crever de chagrin quand on l'a trop laissé vivre. (Acte 1, scène 14, FINETTE)
Monsieur de Butorville, est-il possible que vous vous mépreniez si grossièrement ? (Acte 1, scène 17, MARTON)
Ce n'est pas là la plus grande perte que vous eussiez pu faire. (Acte 1, scène 17, MARTON)
Et d'une manière bien gracieuse. (Acte 1, scène 17, MARTON)
Je donnais de grands repas, des concerts, des bals, des cadeaux, toutes sortes de réjouissances. (Acte 1, scène 17, BUTORVILLE)
Il y a une grande obstination là-dedans. (Acte 1, scène 17, BUTORVILLE)
Votre conversation est tout à fait gracieuse, Seigneur Cynoedor, et vous êtes assurément le Génie du meilleur commerce. (Acte 1, scène 19, CÉLIDE)
Les grands scélérats que sont les hommes ! (Acte 1, scène 19, CÉLIDE)
Je me flatte d'en être aimé : cette partie, toute indifférente qu'elle est, peut la chagriner ; elle la fait, peut-être, elle me soupçonne, les apparences sont contre moi, je me reproche tous les moments que je tarde à me justifier. (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
On vous tendait un panneau, Monsieur ; Mais la force de la vérité a de grandes prérogatives. (Acte 1, scène 20, L'OLIVE)
D'agréables moments. v.113 (Acte 1, scène 22, TOUS)
Rigris, v.118 (Acte 1, scène 22, TOUS)
Ici maint agréable v.130 (Acte 1, scène 22, TOUS)
D'une aimable Grisette v.180 (Acte 1, scène 22, TOUS)

LA FEMME D'INTRIGUES. (1692)

Les grands génies ne se mettent pas à tous les jours. (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
Sors par la grande porte, tu abrégeras ton chemin de la moitié. (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
Dame, je ne sais pas son nom : c'est ce grand homme tout déguenillé, à qui vous avez promis un emploi dans les Gabelles. (Acte 1, scène 3, GABRILLON)
Lui est-il arrivé quelque disgrâce qui le dégoûte du commerce ? (Acte 1, scène 5, LE MAÎTRE À CHANTER)
Vous me paraissez avoir grande raison. (Acte 1, scène 5, LE MAÎTRE À DANSER)
Si nous n'avions qu'un Bourgeois à duper, ce ne serait pas une grosse affaire : j'en entreprendrai, moi qui vous parle, à dix pistoles pièce, tant que vous voudrez ; mais, lorsqu'il s'agit de tromper un Capitaine, c'est une besogne diablement vétilleuse. (Acte 1, scène 6, LA BRIE)
S'il est besoin de faire preuve de beau génie, grâces au Ciel, il court dans le monde des Sonnets et des Madrigaux de ma façon, qui ont fait dire à plus d'un connaisseur, qu'en matière de Poésie je ne pouvais manquer d'être bel esprit à la première promotion. (Acte 1, scène 7, DORISE)
Prévenu que pour prendre une femme, un carrosse est un merveilleux trébuchet, j'ai donné dans l'équipage, et je me suis jeté dans le grand monde. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
Pour moi, je ne serai pas à la peine de frauder le Notariat ; car vous m'avez promis que vous ferez mon Contrat de mariage gratis. (Acte 2, scène 3, GABRILLON)
C'est un homme d'un grand poids ! (Acte 3, scène 1, MADAME THIBAUT)
Il n'entre point de mortalité dans mon message ; au contraire, je suis un porteur de nouvelles toutes tissues d'allégresse ; c'est pour votre mariage qu'on m'envoie. (Acte 3, scène 3, CHAMPAGNE)
Ces deux grosses femmes que vous me dites de voiturer m'ont fait courir jusqu'à dix heures du matin, et encore ne m'ont-elles rien baillé pour boire. (Acte 3, scène 10, LE COCHER)
J'ai mis l'une au bout d'une rue dans le marais, et l'autre à la porte des grands Augustins. (Acte 3, scène 10, LE COCHER)
Grand merci, Monsieur, grand bien vous fasse. (Acte 3, scène 10, LE COCHER)
Hé, mais, j'ai deux grisons, un coureur et quatre autres laquais : ce ne sont pas des géants à la vérité ; mais de larges bassets qui ne meublent pas trop mal le derrière d'un carrosse : pour le dedans, c'est moi qui l'occupe. (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
Comme j'ai grands fonds de crédit, moi, il faudrait pour diversifier les choses, que la Dame eût grands fonds de terre. (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
Je la trouve jeune, et si quelque chose me chagrine, c'est qu'elle n'en ait pas quatre-vingt ; quand la peut-on voir ? (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
C'est elle, ma tante, qui me fait toujours gronder par Madame. (Acte 4, scène 7, LE PETIT DRAGON)
Je voulais vous surprendre par un concert que je donne ici ce soir ; mais vous en voyez les apprêts malgré moi. (Acte 4, scène 11, MADAME THIBAUT)
Je ne sais ce que c'est ; mais je viens de rencontrer deux hommes qui descendent vos degrés comme si le diable les emportait. (Acte 4, scène 12, GABRILLON)
Cet homme veuf qui presse si fort pour l'agrément de cette Charge. (Acte 4, scène 12, UN LAQUAIS)
Je me meurs de chagrin, Madame Thibaut. (Acte 4, scène 13, MONSIEUR DUBOIS)
Tout vous rit, la Charge est à vous, je suis sûre de l'agrément. (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
Pas tant qu'on s'imagine, Monsieur, elle a fait de grandes pertes. (Acte 4, scène 14, GABRILLON)
Voilà un grand équipage. (Acte 4, scène 14, MONSIEUR DUBOIS)
Cette pauvre mère, je lui sais bon gré d'être si sensible. (Acte 4, scène 15, GABRILLON)
Ne te mets point en peine de rien : quoiqu'elle soit à la veille d'une grosse fortune, et prête à me remettre ses pratiques, elle fera encore cette affaire pour ta Maîtresse. (Acte 5, scène 1, GABRILLON)
En vérité, c'est grand dommage ; et si vous disiez vrai, je me ferais une vraie affaire d'accommoder toutes les vôtres, et de vous marier avantageusement même. (Acte 5, scène 4, MADAME THIBAUT)
Tu plaisantes peut-être, Madame Thibaut ; mais je t'aurais plus d'obligation qu'à ma famille, et je n'en serais pas ingrat, sur mon honneur. (Acte 5, scène 4, ÉRASTE)
Ne te chagrine donc point, mignonne, tu te feras malade. (Acte 5, scène 5, ORGON)
C'est ce qui en ait la beauté, et pour moi, je n'ai jamais rien vu de plus agréable. (Acte 5, scène 5, ARDALISE)
Voilà un habit que je lui ai vendu, par exemple, elle le trouvait trop cher ; n'est-ce pas vous qui le lui avez fait prendre malgré elle ? (Acte 5, scène 5, MADAME THIBAUT)
Il serait beau qu'on me prît pour la grand'mère de mon mari, comme il est arrivé à des femmes de ma connaissance. (Acte 5, scène 7, MADAME TORQUETTE)
Vous l'avez un peu trop poussée : malgré votre mémoire, les choses auraient pu se faire encore. (Acte 5, scène 11, MADAME THIBAUT)
Voilà deux aventures dans le même jour qui me le persuadent : et malgré le désordre de mes affaires, j'aime mieux vivre garçon mal aisé, que d'avoir obligation à une vieille ou à une coquette. (Acte 5, scène 11, ÉRASTE)
Le Guet à cheval est à la grande porte, et le Guet à pied à celle de derrière, regarde par où tu veux sortir ? (Acte 5, scène 15, JOLICOEUR)

LE DIABLE BOITEUX (1707)

Vous en avez l'obligation de la colère où je le mis ; et sans l'emportement qui lui fit me jeter à la tête ce gros livre que j'eus l'adresse d'éviter, et qui alla, par hasard, briser la bouteille, vous seriez encore dedans, ne vous en déplaise. (Acte 1, scène 1, THÉRÈSE)
Je conviens de l'obligation que je vous ai, quoique le hasard y ait grande part, et je n'ai pas nui moi-même à me rendre ce bon office. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Oh, Monsieur le Diable Boiteux, vous êtes un ingrat, vous voulez diminuer le bon office que vous a rendu ma bonne maman. (Acte 1, scène 1, SANCHETTE)
Oh bien, soyez contente, vous ne l'êtes point, Mademoiselle Sanchette ; c'est un des plus grands Seigneurs de la Cour, le parrain de votre bonne maman, qui est votre papa. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Ils vous ont bien de l'obligation vraiment, et je ne donne pas qu'ils n'aient de grandes déférences pour vous. (Acte 1, scène 1, THÉRÈSE)
Il compte là-dessus apparemment ; car il me mande que Monsieur le Greffier en sera. (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
Vous ferez une grande perte, Madame. (Acte 1, scène 4, MARTON)
Sans son grand benêt de neveu Blaise Lucas, qui arriva hier d'Amiens, à pied, toujours chassant, ma conscience serait encore plus tranquille, Marton : cet animal-là m'est venu voler, comme s'il m'avait attendue au coin d'un bois. (Acte 1, scène 4, MADAME LUCAS)
Pour cela, oui, il n'y aura rien de perdu dans la succession ; et voilà une armoire qui était pleine de belles et bonnes nippes, où il ne reste plus que la robe et le bonnet carré de Monsieur le Procureur, et encore ne les avez-vous laissés que parce qu'ils ne valent pas grand-chose. (Acte 1, scène 4, MARTON)
Je ne trouve rien de plus déraisonnable, moi ; et ce qu'il y a de plus chagrinant, plus l'absence dure, plus le tort augmente. (Acte 1, scène 6, MARTON)
Éraste, vous me mettez dans le plus grand embarras? Allez, sortez d'ici, je vous en conjure, vous aurez de mes nouvelles, je vous écrirai tout ce que je pense : allez-vous-en, vous dis-je encore une fois. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Tout est perdu, Mademoiselle : c'est Léandre et Monsieur le Greffier, qui viennent nous prendre pour aller au bal. (Acte 1, scène 7, MARTON)
Éraste est ci, Monsieur Griffonnet. (Acte 1, scène 8, LÉANDRE)
Voici la clef de la grande armoire, ils y tiendront bien tous quatre. (Acte 1, scène 9, MARTON)
Vous pouvez dire à Blaise Lucas que malgré son habileté, il n'aura pas un sou de la succession, le défunt a fait un bel et bon testament. (Acte 1, scène 13, MADAME LUCAS)
C'est une grande consolation que cette certitude-là. (Acte 1, scène 14, MARTON)
C'est peut-être la dépense que Madame aura faite dans sa vie avec moins de regret. (Acte 1, scène 14, MARTON)
Cela est bien désagréable, je vous avoue, et une tenture sans velours, sans armoiries, cela sera bien simple et bien uni, Madame. (Acte 1, scène 14, MARTON)
Quelle grimace il vous fait ! (Acte 1, scène 17, MARTON)
Non, celui-ci est un diable moderne, que j'ai connu Greffier à la Peau, et qui, pou continuer ses fonctions dans l'autre monde, c'est fait recevoir Diable à la dernière promotion. (Acte 1, scène 18, LÉPINE)
Grand chère et beau feu, tant qu'il durera, v.20 (Acte 1, scène 19, THÉRÈSE)
On vit sans procès, sans chagrin, v.35 (Acte 1, scène 19, THÉRÈSE)
On ne craint orage ni grêle ; v.37 (Acte 1, scène 19, TH?R?SE)
Ouvre de grands yeux, v.57 (Acte 1, scène 19, THÉRÈSE)

LES FÉES. (1699)

Y fis briller mille agréments ? v.8 (Acte 1, scène 1, LA FÉE)
Du plus grand des héros j'étais favorisée ; v.11 (Acte 1, scène 1, LA F?E)
Sa grande âme est toute occupée : v.19 (Acte 1, scène 1, LA F?E)
Dont l'agrément ou la magnificence, v.25 (Acte 1, scène 1, LA F?E)
Des plus agréables sons, v.119 (Acte 1, scène 3, LE SUIVANT DE LA FÉE)
C'est un glorieux titre que le vôtre, et qui doit vous donner de grandes prérogatives ! (Acte 2, scène 1, MELISENDE)
C'est trop de grâce que vous me faites, Madame, et je vous prie de me dispenser de l'accepter. (Acte 2, scène 2, DARINEL)
La peste m'étouffe si j'en sais rien ; il est trop scabreux de se mêler de vos affaires, à vous autres Grands, et je ne veux point me brouiller avec les Puissances. (Acte 2, scène 2, DARINEL)
Je vous le dirais avec franchise, je vous chagrinerais ; et il y a de certaines Fées qui ne sont pas bonnes à chagriner, à ce que j'ai ouï dire ; je vous baise les mains, Mesdames, je ne saurais faire votre affaire. (Acte 2, scène 2, DARINEL)
J'aurais tort, ma soeur, assurément, et je passerais condamnation pour Finette, si vous n'aviez pas la première trouvé l'art de mettre auprès de Cléonide la plus grande ennemie que je puisse avoir. (Acte 2, scène 2, BLANDONIE)
Sacrifiez-vous mutuellement ces deux malheureuses, c'est assez la manière des Grands. (Acte 2, scène 2, DARINEL)
De grâce, accordez-vous tout au moins, pour me faire quelque petit don en faveur de la bonne intention que j'avais. (Acte 2, scène 2, DARINEL)
Il arrivera quelque incident qui précipitera les événements, peut-être, et je veux bien te donner moi-même les moyens de faire du progrès dans mes bonnes grâces. (Acte 2, scène 4, FINETTE)
Oui, assurément, cela est de fort bon sens ; laisse-moi faire, je préviendrai l'esprit du père ; en ce pays-ci la grande affaire est de prévenir, comme tu sais. (Acte 2, scène 4, DARINEL)
Avec le Seigneur Darinel, Madame, qui est vraiment un fort galant homme, et dont les services pourraient bien dans la suite ne vous être pas tout à fait inutiles, si vous les aviez agréables. (Acte 2, scène 5, FINETTE)
Vous êtes sujette à faire d'agréables songes, je gage ? (Acte 2, scène 5, FINETTE)
Un sommeil léger et tranquille assoupissait ce matin tous mes sens : mais il n'en avait suspendu l'usage que pour les flatter de l'illusion la plus agréable que tu te puisses imaginer. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
Le Prince, en la voyant, m'a paru demeurer immobile, moins d'étonnement que de chagrins : il hésitait à l'aborder, ou à me venir rendre ses hommages, lorsqu'un enfant, d'une beauté surprenante et d'un éclat merveilleux, est venu le déterminer ; de petites ailes mollement agitées le soutenaient en l'air ; il tenait un arc d'une main, et de l'autre une flèche d'or ; son épaule gauche était ornée d'un carquois : Suivez moi, Prince, lui a-t-il dit, en volant auprès de moi, voilà la Princesse que je vous destine ; ne résistez point à la volonté d'un Dieu qui fait son plaisir de vous rendre heureux. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
Il finissait à peine, j'ai vu ce Prince à mes genoux ; la cruelle Fée s'efforçait de m'éloigner, et je demeurais malgré elle, parce que l'enfant me retenait avec une force surnaturelle, et que je l'aidais moi-même à me retenir. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
J'ai bien jugé, ma soeur, que ma présence vous surprendrait agréablement ; et le peu de fréquentation que les Fées nous ont permis depuis que nous vivons sous leur puissance, n'a pas dû vous préparer à la visite que je vous fais. (Acte 2, scène 8, CLEONIDE)
Si ce partage eût dépendu de vous et de moi, nous aurions changé d'occupation quelquefois, et je vous ai souvent souhaité à ma place, pour avoir l'agrément d'être à la vôtre. (Acte 2, scène 8, CLEONIDE)
On a beau, pour les varier en cent manières, les faire succéder les uns aux autres, cette apparence de diversité ne suffit pas pour remplir l'inclination naturelle que nous avons au changement : il faut un contraste plus sensible pour former le vrai bonheur de la vie ; et les chagrins, les périls, les malheurs même sont nécessaires, pour mieux faire goûter l'avantage de les avoir évités. (Acte 2, scène 8, CLEONIDE)
Comme j'ai à vous parler d'affaires réjouissantes, mes enfants, je suis bien aise de ne voir auprès de vous que des visages qui me réjouissent, et devant qui je ne sois pas obligé de garder une incommode gravité, qui m'a terriblement gêné depuis que la Fée votre mère s'avisa de me faire Souverain. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
Oh, pour cela, Seigneur, vous avez bien raison, et je vous sais bon gré de vous dépouiller ainsi quelquefois de l'éclat qui vous environne : un Prince, toujours esclave de sa grandeur, vit moins pour lui que pour les autres ; et c'est un adoucissement à la fatigue d'être Souverain, que la liberté de pouvoir un peu devenir homme dans sa famille. (Acte 2, scène 9, FINETTE)
J'ai donc agréé la chose pour vous, et vous ne m'en dédirez pas, à ce que je vois. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
C'est un jeune égrillard, beau, bien fait, de bonne mine, un peu étourdi, beaucoup libertin : mais de fort bonne humeur en revanche, et qu'on dit qui nous réjouira. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
Cela me paraît fort bien dit : mais je n'y comprends pas grand-chose. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
Il faut reprendre ma gravité ; cette affaire-ci est des plus sérieuses. (Acte 2, scène 10, ASTUR)
Pour moi, je vous l'avoue, je ne suis pas si susceptible de ressentiment, et je rends grâce à votre politesse qui me donnera le temps de vous connaître, et la liberté de régler à mon choix votre destinée et la mienne. (Acte 2, scène 1, CLEONIDE)
Nos talents sont bornés, Seigneur, et notre art ne peut nous soustraire à la tyrannie des passions qui nous dominent : mais vous ne songez pas que le Prince a fait un long voyage, et qu'il a besoin de repos ; conduisons-le à l'appartement que je lui ai fait préparer, et nous tâcheront d'occuper tous ses moments des plaisirs les plus agréables que pourra fournir l'union de la Cour avec la vôtre. (Acte 2, scène 1, BLANDONIE)
Laissez-moi faire, Madame : je suis, grâce au Ciel, assez bon Courtisan ; Je l'aborderai par manière de devoir, j'entrerai par manière d'acquit dans sa confidence : et comme ce n'est que par curiosité que vous vous y intéressez, je vous en informerai seulement par manière de conversation. (Acte 2, scène 3, DARINEL)
C'est en ce lieu que vous avez vu les deux Princesses : vous n'avez suivi qu'avec peine celle que l'on vous destine, vous quittiez l'autre avec regret ; j'ai jugé que vous reviendriez ici ; vous y revenez, vous êtes rêveur, vous soupirez, je ne me suis pas trompé, vous êtes amoureux d'Inégilde. (Acte 2, scène 9, DARINEL)
Ne vous chagrinez point, Seigneur, je ne vous quitterai point que nous ne l'ayons trouvée. (Acte 4, scène 4, FINETTE)
Oh çà ; çà, Inégilde se trouvera, point de chagrin ; c'est quelque Fée qui en va prendre soin. (Acte 4, scène 6, ASTUR)
Oui, Madame, il aime Inégilde ; et malgré les préceptes de la Fée, ma soeur, je crois, n'est pas insensible. (Acte 4, scène 7, CLEONIDE)
Et j'ai des vues pour vous, ma nièce, qui vous empêcheraient de regretter l'époux que vous déroberait Inégilde. (Acte 4, scène 7, BLANDONIE)
Moi, regretter un époux, Madame ? (Acte 4, scène 7, CLEONIDE)
Fi donc, nous n'avons point de ces faiblesses-là dans notre famille ; je n'ai presque pas regretté ma femme, moi. (Acte 4, scène 7, ASTUR)
Vous n'êtes pas sensible, Seigneur ; et vous ne paraissez pas aussi fort chagrin de la perte de votre fille. (Acte 4, scène 7, BLANDONIE)
C'est que j'ai l'esprit fort ; le chagrin fait mal, Un Prince de bon sens n'en doit jamais prendre. (Acte 4, scène 7, ASTUR)
Viens, Darinel, comme ils ne sont pas grands, la visite en sera bientôt faite. (Acte 4, scène 7, ASTUR)
Je vous l'avoue, Madame : toujours nourrie dans les plaisirs, c'est ici le premier chagrin que je souffre ; et l'essai que j'en fais aujourd'hui, contre mon attente, me paraît dur à supporter. (Acte 4, scène 8, CLEONIDE)
Oui, Seigneur : élevée par la Fée des Plaisirs, ennuyée d'en avoir fait un trop long usage, outrée d'un moment de chagrin que je viens d'avoir, je forme le projet d'une vie heureuse, où l'on tienne un milieu si juste entre les plaisirs et les peines, qu'en ne s'attachant jamais trop aux uns, on soit toujours exempt des autres. (Acte 4, scène 10, CLEONIDE)
Astur, rassurez-vous, et rendez grâces avec mes soeurs au destin qui me permet de venir ici pour terminer leurs différents, et pour réunir par ma présence et par mes conseils, les coeurs que mon éloignement avait séparés. (Acte 4, scène 14, LOGISTILLE)

COLIN-MAILLARD. (1701)

Mais dis-moi un peu, toi, cette jeune paysanne avec laquelle je t'ai surpris tantôt causant dans la grange, hé, plaît-il ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
Hier au soir, quand vous arrivâtes, il y avait un grand jeune Monsieur qui était arrivé dès le matin. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
Un grand jeune Monsieur, ma tante. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR ROBINOT)
Hé bien, mon neveu, vous hasarderez d'épouser cette petite personne malgré elle ? (Acte 1, scène 3, MADAME BRILLARD)
Oh non, en vérité, je suis trop innocente, et ce n'est que faute d'invention que le jour des fiançailles de Mathurin et de moi, ce pauvre Blaise, qui m'était comme ça venu parler en cachette, fut enfermé plus de vingt-quatre heures chez ma mère, dans la grande huche, pendant que tout le monde était à table : il pensa étouffer, et il ne put sortir que le lendemain. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
Allez, impertinente, faites ce qu'on vous dit, et si vous vous mêlez encore de faire des signes davantage, j'avertirai Mathurin de l'histoire de la grande huche. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR ROBINOT)
Le grand malheur ! (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
Madame, que j'ai de grâces à vous rendre des avis que vous m'avez donnés par votre lettre : mais suis-je assez tôt arrivé pour mettre obstacle à mon malheur ? (Acte 1, scène 7, ÉRASTE)
Qui est un joli homme, un grand garçon, beau, bien fait, Capitaine en pied dans un Régiment de garnison ? (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
Celui-ci est averti qu'un vieux magot, qui est votre tuteur, vous veut épouser malgré vous. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
Maugrébleu de la vieille folle ! (Acte 1, scène 8, ÉRASTE)
J'aime Claudine autant que Monsieu Robinot aime Angélique ; si on me l'enlevait, je mourrais de chagrin. (Acte 1, scène 9, MATHURIN)
Il a raison, Monsieur, c'est un grand secours que celui d'une bourse bien garnie, et malheureusement la nôtre ne l'est pas. (Acte 1, scène 10, LÉPINE)
Ce serait une trop grande perfidie à toi de me livrer une personne qu'il regarde comme sa femme. (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
J'ai un grand dadais de cousin qui est tout fait comme vous, il vous baillera un habit, j'en baillerai un à votre homme, moi, n'an vous prendra pour queuques Paysans des environs, et vous aurais comme ça tout le temps d'ajuster toutes vos manigances. (Acte 1, scène 14, MATHURIN)
J'ai eu beau lui dire que vous lui vouliez parler, que Monsieur Robinot n'y était pas, que ce serait un grand plaisir pour vous de le voir. (Acte 1, scène 17, CLAUDINE)
Oh doucement, s'il vous plaît, je serai bientôt plus grande Dame que vous. (Acte 1, scène 17, CLAUDINE)
Oui, traître, et mon plus grand chagrin, c'est que cela ne puisse pas t'en donner. (Acte 1, scène 20, ANGÉLIQUE)
Tu reviens si aisément quand on t'a donné quelque chagrin. (Acte 1, scène 21, CLAUDINE)
Il en est du ménage, vois-tu, comme d'une charrue, où sont attelés le mari et la femme ; tant qu'ils tiront tous deux de conçart, la charrue va bian : mais si la femme se met queuque fantaisie dans la çarvelle, le mari se chagraigne ; l'un tire à dia, l'autre à uriau : la charrue deviant mal attelée, et le ménage s'en va à tous les diables. (Acte 1, scène 21, MATHURIN)
Que cet espoir me flatte agréablement, Monsieur, et que je serai contente de ma destinée ! (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
La grande marveille ! (Acte 1, scène 23, MATHURIN)
Prendre part à notre allégresse. v.5 (Acte 1, scène 23, MONSIEUR ROBINOT)
Et dans la grande huche, n'y est-il point encore Blaise ? (Acte 1, scène 23, MONSIEUR ROBINOT)

LES BOURGEOISES Ã€ LA MODE. (1692)

C'est bien dit ; attrapons encore ces gens-ci, et faisons grâce au reste de la nature. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
Et sa belle-mère, Madame la Notaire, une des plus grandes dépensières qu'il y ait au monde : il ne lui manque que de l'argent. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
Oui, mais c'est une grande merveille, et nous n'avons pas coutume d'être si diligentes. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Le grand malheur ! (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Valet de chambre de l'un, laquais de l'autre, grison de celle-ci, espion de celle-là. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
Non vraiment, cela était bon autrefois ; mais aujourd'hui les manières sont bien différentes : on prend seulement l'aveu de la petite fille, on tâche d'avoir l'agrément de la fille de Chambre, et quand on ne peut plus cacher la chose, on en informe la famille. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
Oui, et d'un Notaire qui s'appelle Monsieur Simon encore : cela est chagrinant, je vous l'avoue, et vous n'avez ni l'air, ni les manières d'une Madame Simon. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Abandonnez-vous toute à votre génie, commencez par donner à jouer, recevez grand monde ; il y a mille bourgeoises des plus roturières qui n'ont point d'autre titre pour faire les femmes de conséquence. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Oui, Madame, et l'on ne gagne pas grand-chose, comme vous voyez. (Acte 1, scène 8, MADAME AMELIN)
Je n'ai qu'un grand garçon, qui me fera mourir de chagrin, je pense. (Acte 1, scène 8, MADAME AMELIN)
Je ne sais où il prend de l'argent : mais il est toujours avec de belles Dames : il joue avec de grands Seigneurs, et il dit à tous ceux qui me connaissent, que je ne suis que sa mère nourrice. (Acte 1, scène 8, MADAME AMELIN)
Hé, de grâce... (Acte 1, scène 10, LE CHEVALIER)
Pour l'esprit d'Araminte, j'ose quasi vous en répondre ; et malgré l'avarice de votre époux, si vous n'étiez point un peu trop intéressée dans les dépenses qu'il pourrait faire... (Acte 2, scène 1, LE CHEVALIER)
Je lui épargne ces sortes de petits chagrins autant qu'il m'est possible. (Acte 2, scène 4, ANGÉLIQUE)
Tous les hommes en sont logés-là, ce sont des animaux grondants que les maris. (Acte 2, scène 4, ANGÉLIQUE)
Voilà un amusement fort agréable. (Acte 2, scène 5, LISETTE)
Grâce à l'avarice et à la bizarrerie des hommes, c'est aujourd'hui la plus nécessaire occupation qu'aient les femmes. (Acte 2, scène 6, LISETTE)
Oh, ne te fâche point, je ne le crois pas, mais ses remontrances perpétuelles me chagrinent terriblement. (Acte 2, scène 7, MARIANE)
Est-il agréable à mon âge de vivre éternellement dans la solitude ? (Acte 2, scène 7, MARIANE)
Je n'ai pour toute compagnie que des Maîtres qui ne m'apprennent que des choses inutiles, la musique, la fable, l'histoire, la géographie, cela n'est-il pas bien divertissant ? (Acte 2, scène 7, MARIANE)
Oui, je te l'avoue ; et si elle voulait, au hasard d'être tous les jours grondée de mon père, je lui promettrais de ne la quitter de ma vie. (Acte 2, scène 7, MARIANE)
Le grand malheur ! (Acte 2, scène 7, LISETTE)
Toujours grondants, de mauvaise humeur. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
J'entre comme elle dans tous les chagrins qu'on lui donne. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
Si tu voulais l'en instruire, Lisette, je ne serais point ingrat d'un si bon office. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
Assurément, c'est grand dommage qu'on ne puisse troquer de femme. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
La grande merveille ! (Acte 2, scène 9, LISETTE)
Au moins, comme c'est toi qui me fais faire tout ceci, s'il m'en arrivait quelque chagrin dans la suite, c'est à toi que je m'en prendrais. (Acte 3, scène 1, MARIANE)
Votre Maître de Géographie vous attend, Mademoiselle. (Acte 3, scène 2, JAMSIN)
Il y a ici une grande fille à marier ? (Acte 3, scène 3, MADAME AMELIN)
Il est avec de jeunes gens de ses amis, qui veulent l'obliger, malgré qu'il en ait, à remonter une Compagnie de Cavalerie. (Acte 3, scène 5, FRONTIN)
Cela ne coûte pas grand-chose. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Je ne sais pas quel gré vous m'en saurez ; mais, j'ai été furieusement querellée. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Oui, Monsieur : quand on a de certains chagrins, et qu'on ne sait à qui s'en prendre... (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Elle a quelques chagrins, Lisette ? (Acte 3, scène 9, MONSIEUR GRIFFARD)
Et de quelle nature sont ses chagrins encore ? (Acte 3, scène 9, MONSIEUR GRIFFARD)
D'une nature... d'une nature bien chagrinante, Monsieur. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Il semble aux hommes qu'en les ruinant elles leur font grâce ; et de pauvres diables bien amoureux ne donnent toujours que trop aisément dans tous les panneaux qu'on veut leur tendre. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Non vraiment, mais il est toujours bon de lui faire valoir les choses ; et quelque chagrin qu'il en puise avoir dans la suite, il n'aura pas le mot à dire, ce sera lui qui l'aura voulu. (Acte 3, scène 10, LISETTE)
Que j'ai de grâces à te rendre, ma chère Lisette ! (Acte 3, scène 11, LE CHEVALIER)
Je vous ai fait attendre ; mais, j'ai attendu moi-même que le Maître de Géographie fût parti. (Acte 3, scène 13, LISETTE)
Araminte et ma Belle-mère ne disent tous les jours autre chose : elles chagrinent leurs maris, leurs maris les haïssent. (Acte 4, scène 1, MARIANE)
C'est une grande merveille, oui. (Acte 4, scène 5, MONSIEUR SIMON)
Lisette dit que vous êtes de mauvaise humeur, et que vous voulez gronder, est-il vrai ? (Acte 4, scène 5, ANGÉLIQUE)
Adoucissez l'aigreur de votre ton, je vous prie, ou je renonce à vous écouter. (Acte 4, scène 5, ANGÉLIQUE)
Plus j'ai d'honnêteté pour vous, plus vous avez d'aigreur pour moi : en vérité, je n'y comprends rien, et je suis fort scandalisée de votre procédé. (Acte 4, scène 5, ANGÉLIQUE)
Hélas, de tout mon coeur, mon enfant, je ne cherche point à le chagriner. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
Nous aurons son mari quelquefois, nous verrons ma nièce la Greffière qui fait des vers, ma cousine l'Avocate, son beau-frère qui est plaisant, sa soeur la Conseillère, mon oncle le Médecin, sa femme et ses enfants, nous nous divertirons à merveilles. (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SIMON)
Mais, Monsieur, il me faut de la musique trois jours de la semaine seulement ; trois autres après dînée, on jouera quelques reprises d'hombre et de lansquenet, qui seront suivies d'un grand souper, de manière que nous n'aurons qu'un jour de reste, qui sera le jour de conversation ; nous lirons des ouvrages d'esprit ; nous débiterons des nouvelles, nous nous entretiendrons des modes, nous médirons de nos amies ; enfin, nous emploierons tous les moments de cette journée à des choses purement spirituelles. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
Et comme cette vie aisée, douce, agréable, pourrait attirer trop grand monde ; pour n'être point accablé de visites importunes, il faudra que nous ayons un portier, sil vous plaît. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
Oui, Monsieur, un portier chez un notaire, la grande merveille ! (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
Non, non, parle, cette salle est grande. (Acte 4, scène 9, MONSIEUR SIMON)
Cela est chagrinant. (Acte 4, scène 9, MONSIEUR SIMON)
Vous la feriez mourir de chagrin. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
Diable, vous faites-là un grand effort ! (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
Mon pauvre Frontin, je suis dans le plus grand embarras du monde. (Acte 4, scène 10, LE CHEVALIER)
Et dans la vue de me faire plaisir, elles veulent, malgré que j'en aie, proposer la chose à son père. (Acte 4, scène 10, LE CHEVALIER)
Hé bien, elle commençait déjà à prendre un certain ton aigre doux, qui m'a fait rengainer mon compliment. (Acte 5, scène 3, LISETTE)
Écoutez, vous avez de l'esprit, vous donnez un tour galant et délicat à ce que vous faites ; mais, si vous voulez qu'on vous en sache gré, il faut me laisser toujours dans l'incertitude. (Acte 5, scène 4, ANGÉLIQUE)
N'usons pas cette conversation, de grâce. (Acte 5, scène 4, ANGÉLIQUE)

LA PARISIENNE (1691)

Entrez chez votre jeune maîtresse, puisque vous y voici ; sa présence seulement, peut-être, adoucira l'aigreur de votre rhume. (Acte 1, scène 1, LA VIGNE)
Au contraire, il augmente encore quand je me trouve auprès d'elle ; et comme elle est simple, ingénue, innocente enfin, chaque fois que je tousse, elle me fait de grandes révérences, comme si j'éternuais ; j'ai beau lui dire, elle n'en démord point, et cela me fait enrager. (Acte 1, scène 1, DAMIS)
Mon fils est à l'armée malgré moi, c'est un libertin, un évaporé, qui n'en reviendra pas ; et cela m'oblige en conscience de me marier, pour faire souche, et pour ne pas laisser périr la famille. (Acte 1, scène 1, DAMIS)
Ce moment favorable est venu, vous voilà majeur ; et c'est grand dommage que vous ne trouviez plus votre maîtresse. (Acte 1, scène 3, L'OLIVE)
Pour moi, je retourne au couvent m'informer de quelques particularités que mon trouble et mon chagrin m'ont fait oublier de demander. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Ma foi, je lui en sais bon gré. (Acte 1, scène 5, L'OLIVE)
Le grand malheur ! (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
Je sers dans ce logis, où j'ai de la peine et du chagrin tout ce qu'on en peut avoir. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Elle soupire, elle pleure, et ne dit mot ; ce sont de grands préjugés. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Je n'ose confier mes chagrins à personne, et je serai peut-être la victime de ma timidité. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Parlez, on vous entendra ; et je répondrais quasi, moi, de donner bon ordre à ce qui vous chagrine. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Il n'y a rien de plus juste ; c'est un grand secours pour la pudeur, au moins. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Il m'en prie de si bonne grâce? (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Hé, de grâce, si vous m'aimez, ne me refusez point ce que je vous demande. (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
J'ai pénétré les secrets de Mademoiselle votre fille, je sais la cause de ses chagrins ; et si vous êtes toujours dans les sentiments de ne la point contraindre, vous en ferez la plus heureuse personne du monde. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Mais, Madame, malgré tout son esprit, elle aura peine à s'expliquer, si vous ne l'enhardissez un peu. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Je satisferais au devoir de fille, en vous obéissant, Madame ; et je remplirais les devoirs de femme, en donnant à Monsieur tous les chagrins imaginables. (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
Oui, mon cher Monsieur de l'Olive, je vous certifie, que grâces au Ciel, je me porte bien ; et que pour mes péchés, c'est là ma femme. (Acte 1, scène 25, LA VIGNE)

L'Ã‰TÃ‰ DES COQUETTES (1754)

Il serait venu lui-même, Madame, mais il a eu ce matin des affaires au grand Bureau. (Acte 1, scène 3, LA FLEUR)
Fait à Paris, en mon Bureau, l'an de grâce 1690, et du Bail courant le troisième. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
Nous dînerons aux bougies premièrement ; j'ai des chagrins que je veux dissiper par quelque plaisir extraordinaire. (Acte 1, scène 4, CIDALISE)
Je souffre qu'on m'aime ; et quand je ne me fâche point de me l'entendre dire, je prétends qu'on m'a grande obligation. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
Nous ne nous ressemblons donc guère ; car pour moi je sais toujours gré aux personnes qui m'aiment ; et de tous ceux qui me l'ont dit, je n'ai jamais haï que mon Tuteur. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
Tu as donc grand nombre d'Amants ? (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
D'une conversation agréable ? (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
Je croyais que la danse seule pouvait suffire à de si grands airs. (Acte 1, scène 7, CIDALISE)
Malgré la guerre et la saison, je ne manque pas de fleurettes, comme tu vois. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
La voix de Madame a la migraine. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Cet endroit n'exprime-t-il pas bien le chagrin qu'on a de quitter ce qu'on aime ? (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
Elles sont d'une grande beauté. (Acte 1, scène 7, CIDALISE)
Que la morale a bonne grâce dans ta bouche, et que tu fais bien des réflexions ! (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Avec plus de mérite que femme du monde, on vous trouve aussi esseulée qu'un favori disgracié. (Acte 1, scène 13, LA COMTESSE)
Ma maison n'a plus d'agrément pour moi. (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
Malgré son devoir, l'amour l'a retenu longtemps auprès de moi. (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
Hé, Madame, ces Messieurs les Financiers entendent bien leurs affaires ; et s'ils font en été si grosse dépense avec les Dames, ils ont pendant l'hiver en revanche tout le temps de se ménager. (Acte 1, scène 16, LISETTE)
Il a le nez dans un manteau, et il prend grand soin de se cacher. (Acte 1, scène 17, JASMIN)
Ma foi, vivent les femmes de bon esprit, toutes les saisons leur sont égales, rien ne les chagrine, et jusqu'aux moindres bagatelles tout leur fait plaisir. (Acte 1, scène 25, LISETTE)

LA DÃ‰SOLATION DES JOUEUSES (1687)

Ce ne sont point les veilles qui me fatiguent, et le jeu même ne me déplairait pent-être point si fort, si l'on jouait ailleurs que chez ma mère mais, que cette maison soit une Académie ouverte à toutes sortes de gens ; que tout ce qu'il y a de fainéants, de ridicules et d'extravagants, pour ne rien dire de plus fâcheux, soient les bienvenus dans ce logis ; que dans mon cabinet, à ma toilette même, je sois éternellement obsédée de quelque visage désagréable, à qui je n'ose dire : vous me fatiguez, parce qu'il perd quelquefois son argent avec ma mère en vérité : c'est un supplice dont je serai bien aise d'être débarrassée. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Si vous aviez quelque riche grand'mère sur le bord de sa fosse, cela serait d'un fort grand poids. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Voyons donc auparavant, de grâce... (Acte 1, scène 3, DORANTE)
Je lui trouve quelque chose de grand, quelque chose d'illustre dans la physionomie. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Est-ce un si grand crime, et n'y a-t-il pas aujourd'hui mille honnêtes gens qui s'en mêlent ? (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Non, non, Madame, cette pensée n'est pas sans fondement, et je vous réponds qu'il n y a pas quatre ans que Merlin était chevalier d'aussi grande conséquence que celui à qui nons avons affaire. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
Ce n'est point la somme qui m'embarrasse et, Dieu merci, nous sommes en état, mes correspondants et moi, de faire tous les jours de plus grosses affaires mais les bijoux que vous avez envoyés ce matin chez moi, ne valent point, à beaucoup près, l'argent que vous en voulez avoir ; et vous savez, Madame, que dans le temps où nous sommes, on ne se charge guère de bijoux qu'on ne les ait à grand marche. (Acte 1, scène 4, TOPASE)
C'est un Pérou que l'Angleterre pour un habile joueur comme le chevalier, et la plupart de ces gros milords ne savent que faire de leur argent. (Acte 1, scène 5, DORIMÈNE)
N'a-t-elle pas fait un grand crime, de perdre six vingt pistoles ? (Acte 1, scène 6, LA-COMTESSE)
Clilandre, que je vous sais bon gré d'être sensible à cet accident. (Acte 1, scène 7, DORIMÈNE)
Vous le voyez, Madame, la publication est pour tout le monde, et vous ne pouvez pas dire qu'une intendante ne soit une personne de fort grosse qualité. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
Elle me ferait rire, malgré mon chagrin. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
Tôt, tôt, de l'eau de la reine de Hongrie, du papier brûlé, du vinaigre : il faut commencer par la délacer. (Acte 1, scène 8, LA-COMTESSE)
Je n'en reviendrai point, Madame, que vous ne ne m'ayez promis de m'accorder une grâce. (Acte 1, scène 8, L-INTENDANTE)
Je voudrais bien, Madame, que malgré la défense, nous jouissions encore de quelques reprises de lansquenet. (Acte 1, scène 8, L-INTENDANTE)
Allons, Madame, de grâce, commençons à jouer, je vous en conjure. (Acte 1, scène 8, L-INTENDANTE)
Faites-vous payer comme il vous plaira, et prenez-vous de vos chagrins à ceux qui vous doivent. (Acte 1, scène 9, DORIMÈNE)
Un fils de famille empruntait à grosses usures, faisait une dépense enragée, le père ne s'embarrassait pas de cela. (Acte 1, scène 10, ÉRASTE)
Allégresse Madame, allégresse ! (Acte 1, scène 12, LE-MARQUIS)
Tout va le mieux du monde, nous jouerons malgré les jaloux, je cours pour vous en avertir. (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
Non, Madame, et malgré la rigueur de la défense, il ne tiendra qu'à vous de jouer tant qu'il vous plaira, et sans craindre les commissaires. (Acte 1, scène 12, LE-MARQUIS)
Le grenier ou la cave, il ne m'importe, pourvu que je joue. (Acte 1, scène 12, L-INTENDANTE)
Vous avez grand tort, Dorante, de produire ici des gens de ce caractère. (Acte 1, scène 13, LE-CHEVALIER)
Je ne me le suis pas remis d'abord, mais je le reconnais à sa ringrave. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Voyez-vous cette grande culotte ? (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Voyez, voyez, sous sa ringrave, Madame ! (Acte 1, scène 13, MERLIN)
De grâce, épargnez-le un peu, je vous prie. (Acte 1, scène 14, DORIMÈNE)
Faites grâce à mon valet, je vous en conjure. (Acte 1, scène 14, DORANTE)

L'IMPROMPTU DE LIVRY (1705)

Leur donne un nouvel agrément v.8 (Acte 1, scène 1, FLORE)
Sont toujours les plus agréables. v.94 (Acte 1, scène 8, MAROTTE)
Sont toujours les plus agréables. v.98 (Acte 1, scène 8, MAROTTE)

LA FOIRE DE BESONS (1694)

Point du tout, Monsieur, c'est ce qui vous trompe : l'occasion de la Foire autorise la mascarade ; et pour donner plus d'apparence à la chose, j'ai engagé deux ou trois paysans des plus gros Bourgeois du Village, à être de la partie, tout ira bien. (Acte 1, scène 3, L'OLIVE)
Vous êtes bien contente de votre grosse personne, Madame ? (Acte 1, scène 4, FROSINE)
Tout ce qu'on peut l'être, ma chère Frosine : je suis belle, riche, et jeune encore, malgré la médisance : car il y a des mal intentionnées dans le monde. (Acte 1, scène 4, MADAME ARGANTE)
Je le sais mieux qu'un autre ; vous n'étiez qu'un enfant quand ma grand-mère fut mariée. (Acte 1, scène 4, FROSINE)
Ah vraiment, je ne m'étonne plus que vous vous moquiez de tout ce qu'on peut dire, et que vous n'en preniez point de chagrin. (Acte 1, scène 4, FROSINE)
Le chagrin et l'argent comptant ne doivent point loger en même maison. (Acte 1, scène 4, FROSINE)
En sortant du bac, cinq ou six femmes à bonne fortune se sont emparées de Monsieur l'Abbé ; à cinquante pas plus loin, un gros d'ivrognes a accosté la fille d'Opéra, et Monsieur le Notaire est ici proche en affaire sérieuse. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
Et voilà, Frosine, à quoi l'on est exposé dans ces sortes de plaisirs-ci ; et sérieusement, je me fais fort mauvais gré d'y être venue. (Acte 1, scène 5, MADAME ARGANTE)
J'en suis venu à bout, Madame : et grâce au Ciel, m'en voilà quitte. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR GUILLEMIN)
Comment, ma charmante ; savez-vous bien que Monsieur Guillemin est en commerce avec ce qu'il y a de plus agréables libertines dans le monde ? (Acte 1, scène 6, CIDALISE)
Il faut avouer que ces Messieurs les Abbés sont d'une grande ressource pour les Dames. (Acte 1, scène 8, FROSINE)
Monsieur le Chevalier est fort joli homme, au moins, ce n'est pas un ingrat ; et quand une personne de mérite lui rend service, il a sa revanche de la bonne manière. (Acte 1, scène 8, L'ABBÉ)
Je ne sais à qui j'ai l'obligation de l'ajustement où me voilà ; mais on m'a fait si grand plaisir, que je ne puis remercier assez... (Acte 1, scène 10, MADAME GUILLEMIN)
Épargne-le, Frosine : il est de mes amis, et il a assez de chagrin. (Acte 1, scène 11, CIDALISE)
Voilà un grand nombre de rivales ! (Acte 1, scène 12, FROSINE)
Un homme seul à la Foire de Besons court de grands risques, comme vous voyez. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Tiens, vois-tu cette première maison à côté de ces grands arbres ? (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
J'ai bien envie de vous en débarrasser en passant le bac, moi, Monsieur ; il m'a pris une légère tentation de lui donner un petit coup de coude, et de la noyer adroitement, cela lui aurait épargné bien des chagrins dans la suite. (Acte 1, scène 14, L'OLIVE)
Monsieur Griffard. (Acte 1, scène 15, L'OLIVE)
Monsieur Griffard ! (Acte 1, scène 15, FROSINE)
Est-ce que Monsieur Griffard est votre parrain ? (Acte 1, scène 16, FROSINE)
Vous l'avez deviné justement. Il a une grande fille qu'on appelle Mademoiselle Mariane, qui voudrait bien aussi se marier sans le dire à son père ! (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
Il ne veut point que Mademoiselle Mariane ait des amants, elle le hait pour cette raison-là, elle : quand je serai plus grande, il ne voudra peut-être pas que j'en aie, moi ; je le hais par avance. (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
Vous sortez toute seule, Chouchette, vous ne serez pas mal grondée. (Acte 1, scène 17, MARIANE)
Hé là, là, ma bonne, ne faites point tant la fière, on vous gronde aussi souvent que moi ; et pour être plus grande, vous n'êtes pas plus exempte de la mauvaise humeur de mon parrain. (Acte 1, scène 17, CHOUCHETTE)
Elle venait presque tous les jours chez ma tante, et elle m'apportait tant de confitures ; elle prenait toujours mon parti contre elle, quand elle me grondait. (Acte 1, scène 17, CHOUCHETTE)
Vous regardez donc la liberté comme un grand bonheur, Mademoiselle ? (Acte 1, scène 17, FROSINE)
Je ne conçois rien de plus agréable, Madame. (Acte 1, scène 17, MARIANE)
La petite filleule de Monsieur Griffard a de grands talents pour entrer dans le monde ! (Acte 1, scène 18, FROSINE)
Mort de ma vie, Madame, il faut que Monsieur Griffard consente au mariage ou que le diable l'emporte, car j'y ai regardé. (Acte 1, scène 19, FROSINE)
Tout ce que je puis pour ton service, c'est de faire bonne mine à Monsieur Griffard tout aujourd'hui. (Acte 1, scène 19, CIDALISE)
Il fallait autrefois avoir de l'expérience pour bien conduire une affaire amoureuse ; aujourd'hui les filles naissent avec tant d'esprit, que la plus jeune est quelquefois la plus habile. Mais voici notre Monsieur Griffard : qu'il me paraît rêveur ! Il doit avoir fait cette nuit quelque mauvais songe. (Acte 1, scène 21, FROSINE)
Est-il possible que parmi tant de monde, je ne trouverai point quelqu'un qui puisse me dire, où est la maison de Monsieur Griffard ? (Acte 1, scène 22, FROSINE)
Aurais-je le chagrin de retourner à Paris, sans avoir rendu mes petits devoirs à cet honnête homme-là ? (Acte 1, scène 22, FROSINE)
Vous n'aimez point qu'on vous reproche vos fredaines, cela vous chagrine ; laissons-là le passé, parlons du présent. (Acte 1, scène 22, FROSINE)
Tu me fais grand plaisir de me le dire, Frosine ; car la peste m'étouffe, à ses manières, je ne l'aurais jamais deviné. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR GRIFFARD)
Avec Monsieur Griffard ! (Acte 1, scène 23, CIDALISE)
Mais, je vous demande en grâce de ne me point parler d'amour de toute la journée ; ne songeons qu'à nous divertir, je vous prie. (Acte 1, scène 23, CIDALISE)
Que Monsieur Griffard est bon homme, v.2 (Acte 1, scène 26, L'OLIVE)
Que Monsieur Griffard est bon homme, v.5 (Acte 1, scène 26, L'OLIVE)
Vous y êtes venue malgré moi, Madame ; et je ne vous trahis point, je ne vous ai jamais aimée. (Acte 1, scène 27, ÉRASTE)
Nous sommes les dupes de tout ceci, Monsieur Griffard, et je ne sais pas comment vous l'entendez. (Acte 1, scène 27, MADAME ARGANTE)
Ma foi vous êtes faits l'un pour l'autre, associez vos chagrins et vos infortunes, c'est le meilleur parti que vous puissiez prendre. (Acte 1, scène 27, L'OLIVE)
Ils sont loups-garous et rigris, v.53 (Acte 1, scène 28, LE MARINIER)
Il en est des grands, des petits, v.57 (Acte 1, scène 28, L'OLIVE)
Ah, morbleu, que j'ai du chagrin ! v.78 (Acte 1, scène 28, LE CHEVALIER)

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LA FOIRE SAINT GERMAIN (1697)

Mais grâces au Ciel, je la retrouve en quartier d'hiver ; et pour ne l'effaroucher pas, en attendant que l'amour m'en fasse absolument raison, je la mine tout doucement ici, et je l'attrape par les menus. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
As-tu touché la grosse corde, et peut-on appuyer ferme dessus sans la rompre ? (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Justement, ce grand épouseur en paroles, ce fameux honnisseur de filles. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Je donne le bonjour à mon agréable voisine. (Acte 1, scène 5, LORANGE)
Tu as fait de grands voyages, à ce que l'on m'a dit, depuis que nous nous sommes vus ? (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE MOUSSET)
Comment, morbleu, de grands voyages ? (Acte 1, scène 5, LORANGE)
Mes amis, de grâce, unissez-vous tous trois pour me rendre service. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
Voilà un agréable petit domestique. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE MOUSSET)
Vous me ferez plaisir, je n'en sais pas de plus désagréable que la vôtre. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Cela me donne un grand relief dans le monde. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR FARFADEL)
J'y en ai deux, Mademoiselle Mousset : un chez toi avec une petite grisette. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR FARFADEL)
On viendra, les petites grisettes sont exactes, elles n'ont pas tant d'affaires que les femmes de qualité : en attendant je m'en vais chez Laigu, où se doit trouver une petite bretonne de ta connaissance. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR FARFADEL)
L'agréable chose qu'un petit libertin sexagénaire : Il trouvera compagnie chez Laigu ; mais ce ne sera pas celle qu'il cherche. (Acte 1, scène 17, MADEMOISELLE MOUSSET)
Ne vous mettez pas en peine, je vais toujours en me divertissant préparer un petit régal de Foire, qui finira peut-être agréablement notre intrigue. (Acte 1, scène 18, LE BRETON)
Mais, mais : je vous laisse le soin de l'utile et du nécessaire, et je ne me charge que de l'agréable ; je fais bien les choses comme vous voyez. (Acte 1, scène 18, LE BRETON)
Maugrebleu de la masque, avec sa folie. (Acte 1, scène 19, LORANGE)
Il perd exprès, pour me donner ma Foire, il fait les choses de bonne grâce. (Acte 1, scène 21, MAROTTE)
Une petite grisette de Bretagne. (Acte 1, scène 21, MAROTTE)
Comment, Grisette ? (Acte 1, scène 21, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
Des Grisettes dans la maison de Kermonin ! (Acte 1, scène 23, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
Hé, Mademoiselle de grâce. (Acte 1, scène 23, MADEMOISELLE MOUSSET)
Je reviens vous trouver, Madame, vous me paraissez une personne tant gracieuse. (Acte 1, scène 23, URBINE)
En gros et en détail, je baise les mains à la compagnie. (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
Allons, ferme, point de faiblesse, force d'esprit, résolution : vos causes sont pareilles ; en attendant qu'on le pende en pleine Grève, il faut le berner en pleine Foire. (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
Écuyer, Gentilhomme, Intendant, Économe, le bon ami de maison, avec de bons appointements et quelques gratifications, cela vaut mieux. (Acte 1, scène 24, LE CHEVALIER)
Je m'explique, Madame, entendons-nous, de grâces. (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
Messieurs, le grand Opéra de la foire Saint-Germain ? (Acte 1, scène 29, LE BRETON)
Grossit la Cour de Vulcain. v.2 (Acte 1, scène 29, LE BRETON)
Maugrébleu de ces Trésoriers, Ils font toujours faire quelque impertinence à nos filles d'Opéra. (Acte 1, scène 30, LE BRETON)
Point de bruit, Nicole ; doucement, Grisette : il nous revient un petit Opéra qu'il ne faut pas perdre ; Mais réglons auparavant nos petites affaires. (Acte 1, scène 30, LE CHEVALIER)
Vous épouserez la Grisette, vous ; le beau-frère Farfadel continuera la pension de la tante, et il vous fera sous-fermier au premier jour. (Acte 1, scène 30, LE CHEVALIER)
Grossit la Cour de Vulcain ! v.4 (Acte 1, scène 31, LE BRETON)
Grossit la Cour de Vulcain ! v.11 (Acte 1, scène 31, LE BRETON)
Mille beautés, peu tigresses v.16 (Acte 1, scène 31, TOUS)
Des attraits, des grâces à foison, v.54 (Acte 1, scène 31, LE BRETON)

LES VENDANGES DE SURESNES (1695)

S'il n'est pas à sa fantaisie, alle en prendra queuque autre avec stila ; et s'ils se trouvont deux maris pour un, hem, ça fera du grabuge. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Et Mademoiselle Mariane grimpe comme une chatte tout au long du treillis de la palissade. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Et si par aventure le jeune drôle vient à grimper aussi de son côté : enfin, que fait-on, la poire est mûre, et les enfants de Paris aimons bian le fruit, prenez-y garde. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Que cela ne vous chagraine point, il vous mariera itou. (Acte 1, scène 3, THIBAUT)
C'est une grosse Madame, au moins, et ce sont les mariages qui avons fait sa forteune. (Acte 1, scène 3, THIBAUT)
Oui, justement, c'est son nom de Paris que stilà, et la grosse Cato, c'est son nom de Village. (Acte 1, scène 5, THIBAUT)
Bon, palsangué du lait, vous vous gaussez de nous : alle y prenait bian de bon vin de Champagne, que de bian gros Monsieur apportiont de Varsailles. (Acte 1, scène 5, THIBAUT)
Il y a aux trois Rois une vingtaine d'égrillards qui ne demandont qu'à se divartir ; ils avont des Musiciens, des menêtriers : ce sont de bons enfants qui avont la meine d'aimer à rire : lâchons-les après ce benêt-là, ils le feront désarter, sur ma parole. (Acte 1, scène 5, THIBAUT)
Il amène quelque petite Grisette en vendange à Surêne, je gage. (Acte 1, scène 7, MADAME DUBUISSSON)
Ce petit homme à grande perruque, cet apprentif Magistrat qui faisait son cours de Droit chez toi, et qui donne à présent des audiences dans l'amphithéâtre de l'Opéra. (Acte 1, scène 7, MADAME DUBUISSSON)
Comment gouvernes-tu ce grand inutile, qui a l'air si déterminé ; qui attend que la paix soit faite pour se mettre dans les Mousquetaires. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
Car à Paris, on dit que les filles sont diablement égrillardes. (Acte 1, scène 1, VIVIEN)
C'est un petit impoli qui ne sait pas vivre ; ses grossièretés me font quitter la place. (Acte 1, scène 11, LORANGE)
Alle est un peu mièvre, parce qu'alle est jeune : mais en grandissant, ça changera. (Acte 1, scène 11, THIBAUT)
Maugrebleu, voilà un sot animal de cousin, il ne sait rien faire. (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
Et que vous allez passer agréablement le reste de vos jours ! (Acte 1, scène 15, MADAME DUBUISSSON)
Oui, Monsieur, et pour mes péchés je suis venu ici dans le dessein d'épouser la fille d'un Monsieur Thomasseau, qui est le plus grand coquin, le plus grand maraud? (Acte 1, scène 17, VIVIEN)
Il faut en rire malgré moi. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR THOMASSEAU)
Vous êtes un nouveau débarqué en ce pays-ci, quelques égrillards ont voulu rire à vos dépends et aux miens. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR THOMASSEAU)
Voilà une grande fille qui n'est pas mal faite. (Acte 1, scène 22, VIVIEN)
Vraiment oui, c'est une de nos amies, une fort honnête fille, qui postule pour chanter gratis à l'Opéra, afin de se faire connaître. (Acte 1, scène 22, MADAME DUBUISSSON)
Cet homme-là est d'une grande dépense, au moins. (Acte 1, scène 22, MADAME DUBUISSSON)
Tout ce qui peut me chagriner l'âme, v.30 (Acte 1, scène 25, SECOND VENDANGEUR)
Des grappilleuses de paris. v.48 (Acte 1, scène 25, SECOND VENDANGEUR)
Faites bien vos marchés, Grisettes, v.61 (Acte 1, scène 25, PREMIER VENDANGEUR)
Avant qu'aimer les grands Seigneurs : v.62 (Acte 1, scène 25, PREMIER VENDANGEUR)

LA MÉTEMPSYCOSE (1718)

Mais pour leur redonner de nouveaux agréments, v.95 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
N'ont pas besoin de grands apprêts. v.119 (Acte 1, scène 3, THALIE)
Le trop beau, le trop grand ennuie : v.138 (Acte 1, scène 3, BACCHUS)
Descendre un peu de nos grandeurs suprêmes, v.158 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
Par quelque grand Monologue, v.186 (Acte 1, scène 3, BACCHUS)
Fort bonne personne à mon gré, v.317 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
Force Valets, grand équipage. v.395 (Acte 2, scène 3, JUPITER)
Dans le grand monde depuis peu ; v.397 (Acte 2, scène 3, FAUNUS)
Grande chère et beau feu, v.399 (Acte 2, scène 3, JUPITER)
Malgré les plus doux soins, la plus longue constance, v.420 (Acte 2, scène 4, CORINE)
Qu'un grand Seigneur ait la folie v.431 (Acte 2, scène 4, JUPITER)
Je ne me livre pas aux chagrins aisément. v.468 (Acte 2, scène 5, CORINE)
Je vous trouve rêveuse, inquiète, chagrine. v.514 (Acte 2, scène 6, JUNON)
Que je te sais bon gré d'un pareil mouvement ! v.537 (Acte 2, scène 6, JUNON)
De tes chagrins te récompense. v.541 (Acte 2, scène 6, JUNON)
C'est le plus grand bonheur dont je me flatte aussi. v.546 (Acte 2, scène 6, JUNON)
Malgré moi, presque malgré vous. v.550 (Acte 2, scène 6, CORINE)
Nous n'y serons jamais assez tôt à mon gré. v.556 (Acte 2, scène 6, CORINE)
Presque point ? Retranchez, de grâce, v.642 (Acte 2, scène 9, JUNON)
Je n'en regrette point la perte. v.648 (Acte 2, scène 9, JUNON)
De grâce, expliquez-vous, parlez. v.701 (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
Le chagrin qu'elle a de l'absence v.730 (Acte 2, scène 10, JUNON)
Les chagrins, les peines cruelles, v.777 (Acte 2, scène 13, PHILÈNE)
Je serais à présent grand-Dame ; v.925 (Acte 3, scène 2, MÉROPE)
Si par hasard j'en ai du chagrin dans la suite, v.945 (Acte 3, scène 2, CORINE)
Qui par la disgrâce des temps, v.975 (Acte 3, scène 4, MÉROPE)
Tous les défauts trouvèrent grâce, v.992 (Acte 3, scène 4, FAUNUS)
Un Procureur Fiscal, un Commis de Greffier. v.1003 (Acte 3, scène 4, MÉROPE)
Malgré le Souverain des Dieux. v.1027 (Acte 3, scène 5, BACCHUS)
Un noir chagrin qui la dévore v.1034 (Acte 3, scène 5, MÉROPE)
Jupiter à ses yeux paraît un gros Seigneur, v.1090 (Acte 3, scène 6, FAUNUS)
Le plus grand bonheur où j'aspire, v.1141 (Acte 3, scène 7, CORINE)
Recevez-le, de grâce, un peu plus poliment v.1146 (Acte 3, scène 7, BACCHUS)
C'est ce qu'avec grand soin l'on vient de me défendre. v.1153 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
Tant de grimaces est fort peu nécessaire. v.1161 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
Je suis moi-même un grand sot aujourd'hui, v.1230 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
Pourquoi descendre ainsi de sa grandeur suprême, v.1248 (Acte 3, scène 9, CORINE)
Je me dois à Philène, et ne suis point ingrate, v.1257 (Acte 3, scène 9, CORINE)
Ma nièce, il faut de vous que j'obtienne une grâce. v.1318 (Acte 3, scène 11, MÉROPE)
Ce Follet me plaît fort ; bien loin qu'il me chagrine, v.1388 (Acte 3, scène 11, CORINE)
Je suis dans un chagrin terrible. v.1416 (Acte 3, scène 13, CORINE)
Auprès d'une grotte rustique, v.1419 (Acte 3, scène 13, CORINE)
Le plus grand mal qui pouvait arriver. v.1423 (Acte 3, scène 13, FAUNUS)
Il ne faut pas qu'on la regrette. v.1433 (Acte 3, scène 13, FAUNUS)
À parler franchement, je ne regrette rien, v.1434 (Acte 3, scène 13, CORINE)
Quoi ! Pour un grand Seigneur v.1469 (Acte 4, scène 1, BACCHUS)
Par d'agréables jeux, par de tendre musique, v.1490 (Acte 4, scène 1, FAUNUS)
Au fort brillant des plus grands Rois. v.1496 (Acte 4, scène 1, UN SUIVANT DE BACCHUS)
Il en faut faire un mélange agréable ; v.1520 (Acte 4, scène 2, UN SUIVANT DE BACCHUS)
Au bout du comte enfin? Bonsoir et grand merci. v.1547 (Acte 4, scène 2, FAUNUS)
N'ayez, de grâce, aucun souci. v.1553 (Acte 4, scène 3, BACCHUS)
Corine ! Un noir chagrin m'agite, me déchire ; v.1574 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
Importune grandeur ! Pourquoi ne pas paraître v.1586 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
Je me veux exposer à ses chagrins jaloux, v.1596 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
Hé ! De grâce, qu'il se modère. v.1616 (Acte 5, scène 1, MERCURE)
Il semble qu'à regret tout son corps se soutienne. v.1665 (Acte 5, scène 2, JUPITER)
Voilà la tante encore, c'est une grande avance ; v.1686 (Acte 5, scène 3, FAUNUS)
Je vous dégraderai de l'immortalité. v.1699 (Acte 5, scène 3, JUPITER)
Je puis au gré de mon envie, v.1716 (Acte 5, scène 4, JUPITER)
Mais lorsqu'à votre aîné j'ai des grâces à rendre, v.1770 (Acte 5, scène 5, JUPITER)
J'ai du regret à ne vous point mentir, v.1771 (Acte 5, scène 5, JUPITER)
Après les chagrins qu'ils m'ont faits, v.1774 (Acte 5, scène 5, JUPITER)
Ce trait qui contre eux vous chagrine v.1778 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
Vous en auriez d'inutiles regrets ; v.1786 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
Ils mériteront grâce, et je vous la demande. v.1787 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
Ont grand tort dans cette aventure, v.1804 (Acte 5, scène 6, MERCURE)
Non, je ne puis trop tût satisfaire à son gré, v.1811 (Acte 5, scène 6, MERCURE)
Arrêtez de grâce. v.1820 (Acte 5, scène 6, VÉNUS)
Au point où je le crois, l'offense et le chagrine, v.1841 (Acte 5, scène 8, L'AMOUR)
Et des Amours déjà la disgrâce est certaine. v.1864 (Acte 5, scène 9, VÉNUS)
Pour vous, ingrat, je travaille sans cesse ; v.1884 (Acte 5, scène 10, L'INCONSTANCE)
Il voit Corine sans regret, v.1887 (Acte 5, scène 10, L'INCONSTANCE)
Que malgré les destins, aujourd'hui l'Inconstance v.1942 (Acte 5, scène 11, L'INCONSTANCE)
Malgré la grandeur suprême, v.1963 (Acte 5, scène 12, UNE THESSALIENNE)
S'il a malgré l'éclat de l'or, v.2017 (Acte 5, scène 12, UN THESSALIEN)

LA LOTERIE (1697)

Jentrir moi librement, Mameselle, mais jaure bonne grâce di le faire, parce que moi vouloir dire quelque chose à Monsir le Marchand de Loterie. (Acte 1, scène 2, LE-FLAMAND)
Adieu l'autre Mameselle. L'être beaucoup grandement civilité, les Mondames desti pays. (Acte 1, scène 3, LE-FLAMAND)
Naples bon Pais, mais grandement fripon. (Acte 1, scène 3, LE-FLAMAND)
Avec votre permission, Monsir, moi l'être un Marchand de Bruxelles, et comme j'aure des bijoux, des montres, des diamants, des tabletieres, moi les prêter à vous pour montre seulement à la Loterie, afin d'attraper les bonnes personnes de sti grande bonne Ville. (Acte 1, scène 3, LE-FLAMAND)
Et moi l'être bien aussi tout de même, Monsir, Et vous demande en grâce de n'y point beaucoup trop attraper tout le monde dy Paris sti fois-ci, afin que moi puisse l'autrefois encor attraper une bonne partie. (Acte 1, scène 3, LE-FLAMAND)
J'ai fait mettre à la porte une bonne barrière, bien garnie de pointes de fer, et deux gros Suisses avec des moustaches qui font plus d'effet que des hallebardes. (Acte 1, scène 5, SBRIGANY)
Ca vol dire que vo signoriè é un grand fripon, et mi un petit voi sieté et maistre et mlle garson. Voi fourbaté toute la cita ê io vi furbo. (Acte 1, scène 6, PETRONILLO)
Ah vi vingracio lassiate dire il popoli voi siete un honneste homme, mes remors sont finis, je n'ai plus paour. (Acte 1, scène 6, PETRONILLO)
Bon les suites, je connais mon monde. Va ne te mets pas en peine, entre nous, Lisette, partout ailleurs qu'en ce pays-ci je ne risquerais pas une chose comme celle- là ; mais à Paris il n'y a rien à craindre , ce sont gens glorieux pour 1a plupart, qui ne se plaignent jamais d'être dupes, pour éviter la honte de l'avoir été. Les moins attrapés se moqueront de ceux qui le seront davantage, et ceux qui ne l'auront point été du tout, me sauront gré d'avoir dupé les autres. (Acte 1, scène 8, SBRIGANY)
Palsangué je demande de gros lots. (Acte 1, scène 9, BASTIEN)
À vous décrasser le visage, à vous débarbouiller, cela vous ôtera les grosseurs du teint. (Acte 1, scène 11, LISETTE)
Les grosseurs du teint à moi. (Acte 1, scène 11, BASTIEN)
Je l'estime fort, mais je n'en veux point pour mon gendre ; vous avez à l'heure qu'il est, grâce au Ciel et à la Loterie, vingt-cinq mille écus en mariage ; j'ai pour vous des vues qui vous passent, je vous ai défendu de voir Éraste, si je sais que vous lui parliez, ni que vous lui donniez seulement de vos nouvelles, je prendrai des mesures qui vous feront bien voir que je suis le maître. (Acte 1, scène 18, SBRIGANY)
Je te le demande en grâce, aurais-tu la dureté de me refuser. (Acte 1, scène 19, MARIANE)
Outre ce qu'il gagne sur tous les petits lots, ce n'est pas lui qui donne les gros à ses dépens au moins. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Que la belle toilette est destinée pour cette grosse trésorière, par exemple, et que c'est un Juif de la place des Victoires qui la lui donne. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Et nous avons le chagrin des injustes résolutions que son trop de bonheur lui fait prendre. (Acte 1, scène 20, MARIANE)
Ma Loterie va bien, le peuple est docile, tout me réussit, je ferai ma fille grosse Dame. (Acte 1, scène 22, SBRIGANY)
Attraper en gros tout Paris, les plus habiles de chez nous ne le font qu'en détail. (Acte 1, scène 24, LE-GASCON)
Tant mieux, il me paraît un peu trop grand pour la place ou je le veux mettre dans mon cabinet. (Acte 1, scène 27, LA-MARQUISE)
Oh dame acoûtez ça serait chagrinant, bâillons-nous en de garde. (Acte 1, scène 30, SIGNOLET)
Faites un gros lot de vingt mille écus, à condition d'épouser votre fille, et la donnez à mon neveu ; nous avons des amis, on vous trouvera de la protection. (Acte 1, scène 30, LE-FINANCIER)

LE MOULIN DE JAVELLE. (1692)

Par la morbleu, je sais bien ce que je dis ; je suis grec là-dessus. (Acte 1, scène 2, LE COCHER)
Je n'ai encore eu que des folies de bons sens ; j'ai aimé quelquefois : mais de jolies gens, des gens de mérite ; et grâces au ciel, aucun magot ne m'a jamais fait courir les rues. (Acte 1, scène 3, FINETTE)
Il n'y a pas encore grand monde : mais nous attendons un lendemain de noces. (Acte 1, scène 4, MADAME BERTRAND)
Oui, Madame, un Bourgeois de Vaugirard qui marie sa fille au garçon du Boulanger de Meudon, ils ont envoyé retenir notre grande chambre. (Acte 1, scène 4, MADAME BERTRAND)
Ce n'est que la fille d'une Blanchisseuse de la Grenouillère, et cependant la voilà Comtesse. (Acte 1, scène 5, MADAME BERTRAND)
Le gros butor ! (Acte 1, scène 6, MADAME BERTRAND)
Tenez, allez dire à la grosse Thomasse qu'elle vous donne un demi cent d'écrevisses. (Acte 1, scène 7, MADAME BERTRAND)
Et quand vous me menez avec vous chercher de la provision, et que nous déjeunons avec ce grand Clerc, ou avec ce gros Suisse, est-ce que j'en dis quelque chose à mon oncle ? (Acte 1, scène 7, MAROTTE)
Il y a bien eu des grosses Madames qui m'en avont voulu conter, à moi. (Acte 1, scène 11, BERTRAND)
Trouveriez-vous qu'il y eût grand mal à lui dire que mon maître l'attend ici ; et que comme nous n'oserions aller à Vaugirard, par ménagement pour elle, elle court moins de risque à nous venir trouver ? (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
C'est Monsieur Grimaudin, Madame, qui envoie savoir s'il n'y a ici personne de sa connaissance, et s'il y peut venir souper avec deux Dames de ses parentes ? (Acte 1, scène 13, LA FLEUR)
Tatigué, Jeanne c'est une bonne pratique que ce Monsieur Grimaudin, on ne dirait pas qu'il y touche devant le monde : mais je le voyons pourtant bian souvent cheux nous, à ce qu'il me semble. (Acte 1, scène 13, BERTRAND)
Et d'une grande famille, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 13, BERTRAND)
Ah, que cela est chagrinant ! (Acte 1, scène 14, MADAME SIMONNEAU)
Vous êtes honnête homme, vous, Monsieur, je vous demande en grâce? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR SIMONNEAU)
Maugrébleu des matelotes ! (Acte 1, scène 18, MONSIEUR SIMONNEAU)
S'il sait que je suis venue ici avec Monsieur Grimaudin, je suis perdue, te dis-je. (Acte 1, scène 23, MADAME DU ROLLET)
Mon pauvre Monsieur Bertrand, force bougies, grande chère, et de la glace, nous ne demandons pas autre chose. (Acte 1, scène 23, MADAME SIMONNEAU)
Tatigué que vela des femmes de bonne himeur, alles n'engendront point de mélancolie, ça ne gronde jamais que leurs maris, da ; ça ne fait point de meine. (Acte 1, scène 23, BERTRAND)
Morgué, c'est un grand libartin que votre maître, Monsieur de Lolive ! (Acte 1, scène 24, BERTRAND)
Oh diable, je le crois bien, cela vous passe ; nous avons de grandes ressources aux parties casuelles. (Acte 1, scène 24, LOLIVE)
Notre domaine est de grande étendue ; et si je n'y comprends pas les vieilles coquettes. (Acte 1, scène 24, LOLIVE)
Allez, Monsieur, point de scrupule, nous avons de grandes hypothèques sur tous ces héritages-là, comme vous voyez. (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
Oh çà, Monsieur, ne m'amusez point, s'il vous plaît ; ma tante me gronderait : laissez-moi lui porter ces écrevisses, et puis je reviendrai causer avec vous tant que vous voudrez. (Acte 1, scène 27, MAROTTE)
Hom, que j'ai bien envie de devenir grande ! (Acte 1, scène 27, MAROTTE)
Pour un grand garçon qui demeure à Paris, qu'elle appelle son neveu, et qui ne l'est pas pourtant ; car je le sais bien. (Acte 1, scène 27, MAROTTE)
Cette grande virago de chanteuse, Mademoiselle Michelle, dont je me suis sottement embarrassé. (Acte 1, scène 32, GANIVET)
Un petit Seigneur de robe qui l'avait priée ce soir à souper, lui a manqué de parole, je l'ai ramassée par grâce ; je l'ai mise dans ma petite chaise de deuil, cette masque-là me l'a toute cassée, elle se plaint encore. (Acte 1, scène 32, GANIVET)
Allons donc, Monsieur de Javelle, une bonne matelote ; tenez quatre louis d'or, faites de votre mieux ; grande chère, surtout, et que mon cheval et mes laquais ne manquent de rien. (Acte 1, scène 32, GANIVET)
Ne lui trouves-tu pas une physionomie tout à fait agréable, Finette ? (Acte 1, scène 33, LE CHEVALIER)
Bon, si je n'avais eu un beau naturel, je serais le plus grand benêt qu'il y eût au monde. (Acte 1, scène 33, GANIVET)
Quand on s'est une fois mis dans le grand monde? (Acte 1, scène 33, LA COMTESSE)
Hé, là, quand je tuai ces deux hommes, que je jetai ce grand laquais dans le puits, cette femme de chambre par la fenêtre, et le tout par méprise encore. (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
Et d'un grand crédit ; cet homme-là peut tout à la Cour, je t'en avertis. (Acte 1, scène 34, LE CHEVALIER)
J'ai acheté depuis trois semaines la Charge de Grand-Inutile, moi ; et en faveur de votre mariage, je remettrai l'autre à Monsieur Ganivet à très bon compte. (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
C'est bien de la grâce que vous me faîtes : et Madame_la_Comtesse n'a qu'à vouloir ; je suis tout prêt pour moi. (Acte 1, scène 34, GANIVET)
Oui vraiment, nous venons de le marier avec Madame_la_Comtesse de la Grenouillère, que vous voyez. (Acte 1, scène 37, LOLIVE)
Hé, c'est la fille à la commère Tiennette, qui est blanchisseuse à la Grenouillère. (Acte 1, scène 37, LA MÈRE)
Margot ne fut que trois mois grosse. v.70 (Acte 1, scène 38, LOLIVE)

LA GAZETTE (1693)

On m'a fait voir deux petits malingres d'assez bonne mine à la vérité : mais on veut les vendre huit pistoles pièce. (Acte 1, scène 1, LE SERGENT)
Vous devenez sérieusement amoureux d'une grisette : la petite fille d'un Libraire triomphe de votre insensibilité, vous négligez pour elle toutes vos affaires, vous oubliez votre devoir : il vous manque quatre ou cinq soldats, que Monsieur de la Rose et moi, nous trouverions pourtant moyen de faire. (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
Hé bonjour, ma chère bonne, que je te sais bon gré de venir causer avec moi. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
Votre grand-père était tout aussi ridicule que votre père, il voulait que je mourusse fille. (Acte 1, scène 6, MADAME PERNELLE)
Et parmi le grand nombre de tes soupirants, as-tu peine à te déterminer en faveur de quelqu'un ? (Acte 1, scène 7, FILLON)
C'est un grand charme pour moi que l'esprit. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Me voilà donc garçon Libraire malgré que j'en aie. (Acte 1, scène 9, CRISPIN)
Oui vraiment les suites : ma famille ne craint rien tant, que de me voir un petit héritier, et je fais tout mon possible pour leur donner ce chagrin-là. (Acte 1, scène 11, LA COMTESSE)
J'y réussirai, je vous en donne ma parole : mais je viens, comme je vous ai dit, vous prier d'avance par un heureux présage, de faire mettre dans votre gazette que c'est une chose faite, et que j'ai des indices de grossesse. (Acte 1, scène 11, LA COMTESSE)
Oui, Monsieur, et voilà déjà deux pistoles pour cette prétendue grossesse. (Acte 1, scène 11, LA COMTESSE)
Adieu, Monsieur, si la nouvelle fait mourir de chagrin quelqu'un de mes parents, je ne serai point ingrate d'un si bon office. (Acte 1, scène 11, LA COMTESSE)
En vérité, Monsieur, je suis ravi d'avoir l'honneur de saluer un homme d'un aussi grand mérite. (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
Depuis que j'ai lu cette malheureuse gazette, je suis le plus bourru des hommes, et tout le monde m'est suspect d'avoir part au mariage qui me chagrine. (Acte 1, scène 15, LE CHEVALIER)
Qui est ce grand benêt-ci ? (Acte 1, scène 17, CRISPIN)
J'ai un frère qu'on aime mieux que moi ; Je suis pourtant plus beau garçon que lui, je suis plus grand : mais ils disent que je n'ai pas d'intelligence. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
Cela est fort agréable, vraiment. (Acte 1, scène 18, CRISPIN)
Aussi j'appelle de cet accommodement-là : et malgré mon père et ma mère qui m'en veulent, je prétends bien intervenir. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
La pauvre Dame, elle a fait une grosse perte ! (Acte 1, scène 21, CRISPIN)

NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS (1704)

Ont de plus grand, de plus ingénieux. v.6 (Acte 1, scène 1, LA FORTUNE)
Sors pour quelques moments de tes grottes profondes, v.50 (Acte 1, scène 1, LA FORTUNE)
D'avoir impunément mérité ma disgrâce. v.57 (Acte 1, scène 1, LA FORTUNE)
De grâce en tout imite-moi. v.61 (Acte 1, scène 2, NEPTUNE)
Les richesses et les grandeurs v.70 (Acte 1, scène 2, NEPTUNE)
Sur cet agréable rivage, v.108 (Acte 1, scène 3, UNE HABITANTE)
Qui ne risque rien a grand tort ; v.125 (Acte 1, scène 3, UN HABITANT)
C'est le chagrin de ne plus savoir plaire, v.207 (Acte 2, scène 2, CORIDON)
Qu'en cette grotte elles étalent v.325 (Acte 2, scène 3, PAN)
Dans ces agréables Bocages v.345 (Acte 2, scène 3, LA DRYADE)
Je pardonne toutes ces menaces aux chagrins d'un amour qui se croit offensé, et nous n'en goûterons pas avec moins de tranquillité les délices du charmant séjour où nous sommes. (Acte 2, scène 4, ARISTIONE)
Je ne dis rien du coeur, Madame, je ne parle que de l'esprit ; et à présent que par un incident tout à fait heureux, il est, grâces au Ciel devenu plus libre, s'il vous plaisait, Madame, vous pourriez prendre le régal d'un petit Divertissement champêtre que j'ai ordonné moi-même à tout hasard, pour vous dédommager du sérieux et de l'ennui des autres. (Acte 2, scène 4, CLITIDAS)
De simples choses amusent quelquefois agréablement ; et le zèle qu'il a de vous plaire, mérite de n'être pas refusé. (Acte 2, scène 4, ARISTIONE)
Ah, qu'on est heureux de servir des Princesses qui reçoivent avec tant de bonté les soins qu'on prend de leur être agréable ! Je vais faire venir tout mon monde, et... (Acte 2, scène 4, CLITIDAS)
Les chagrins de l'Hymen de venir traverser v.429 (Acte 2, scène 5, LE MARIÉ)
Qu'aux maris chagrins et jaloux. v.445 (Acte 2, scène 5, LE MARI?)
On craint peu les chagrins du ménage, v.467 (Acte 2, scène 5, LE MARI?)
On ne sent les chagrins du ménage v.474 (Acte 2, scène 5, LE MARI?)

CÉPHALE ET PROCRIS (1711)

Et malgré d'injustes cabales, v.6 (Acte 1, scène 1, THALIE)
Ce n'était pas un violent chagrin, v.16 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
Tout réussit au gré de vos souhaits. v.20 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
Quand on ne peut atteindre au suprême degré, v.36 (Acte 1, scène 1, THALIE)
Quelque migraine, ou la voix étouffée. v.75 (Acte 1, scène 1, THALIE)
Le grand malheur ! Ils auraient pu mieux faire. v.108 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
La Mère des Amours, des Grâces et des Ris, v.147 (Acte 1, scène 1, THALIE)
En fait grand bruit, d'abord rude punition ; v.154 (Acte 1, scène 1, THALIE)
Cette nouveauté puisse aujourd'hui trouver grâce. v.225 (Acte 1, scène 1, THALIE)
Mais j'entends un grand bruit, c'est un retour de chasse : v.228 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
Que Céphale à son gré s'y livre à ses alarmes, v.246 (Acte 2, scène 1, PHILACTE)
Y sont d'un agrément, d'une docilité? v.274 (Acte 2, scène 1, PHILACTE)
Quand par grand malheur de le mienne v.275 (Acte 2, scène 1, PHILACTE)
Au gracieux Philacte, honneur, joie et salut. v.282 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
De quelque agréable pensée v.287 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
Je pense toujours, moi, fort agréablement : v.290 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Mais on ne jouit pas toujours de l'agrément v.291 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Nous, malgré notre lassitude, v.396 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Le grand malheur ! Au milieu des plaisirs, v.438 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
Les bonnes maisons de la Grèce, v.478 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Ni d'une si grande richesse. v.481 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Grâces, jeunesse, attraits, et de l'amour encore. v.536 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Dans ces lieux malgré moi m'arrête, v.635 (Acte 2, scène 3, CÉPHALE)
Pour cacher des chagrins dont je ne suis pas maître, v.762 (Acte 2, scène 5, CÉPHALE)
Contraint de les laisser à regret éclater? v.763 (Acte 2, scène 5, C?PHALE)
Vous retenir malgré vous-même, v.778 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
Puis-je payer jamais une faveur si grande ? v.831 (Acte 2, scène 5, CÉPHALE)
Elle est dans un fort grand courroux ; v.851 (Acte 2, scène 5, PHILACTE)
L'ingrat Céphale instruit de mon amour v.861 (Acte 2, scène 6, L'AURORE)
L'aventure n'a rien qui soit fort gracieux, v.894 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
Mais il faut malgré moi prendre cette figure, v.900 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
Mis le grand Jupiter dans un fort grand courroux. v.925 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
Que vous le reteniez en ces lieux malgré lui. v.943 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
Et n'aigrirait point tant Jupiter contre moi : v.974 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
Qu'il exige de vous si grande diligence. v.1057 (Acte 2, scène 7, CALLITÉE)
Bon, tant mieux, aujourd'hui c'est la grande manière : v.1068 (Acte 2, scène 7, CALLITÉE)
Le grand malheur ! Il est le maître? v.1073 (Acte 2, scène 7, CALLITÉE)
L'agrément de cette aventure, v.1137 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
D'avoir grande peine à me taire. v.1147 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
L'entretien de toute la Grèce, v.1190 (Acte 3, scène 1, CÉPHALE)
Dans la Grèce que va-t-on dire ? v.1233 (Acte 3, scène 1, CÉPHALE)
Le voit à regret différer, v.1246 (Acte 3, scène 2, CÉPHALE)
Nous avons, grâce au Ciel, quelque peu de crédit ! v.1251 (Acte 3, scène 2, PHILACTE)
Belle Nymphe, allons, grâce, grâce, v.1268 (Acte 3, scène 2, PHILACTE)
Un mot à la Déesse agréablement dit? v.1269 (Acte 3, scène 2, PHILACTE)
Le plus grand mal de tout ceci, v.1272 (Acte 3, scène 2, CALLITÉE)
Pourquoi mal-à-propos se livrer au chagrin ? v.1293 (Acte 3, scène 2, PHILACTE)
Elle est trop grande, par ma foi. v.1337 (Acte 3, scène 3, PHILACTE)
Que mon coeur cherche à vous aigrir ? v.1382 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
Paraissez au gré de vos voeux v.1414 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
Le grand malheur ! Vous la planterez-là, v.1461 (Acte 3, scène 4, PHILACTE)
Oh, l'embarras pour vous sera plus grand alors. v.1465 (Acte 3, scène 4, PHILACTE)
Pour faire à la Déesse un plus grand sacrifice. v.1480 (Acte 3, scène 5, CÉPHALE)
De beau, de grand, de gracieux, v.1545 (Acte 3, scène 7, PROCRIS)
Mais s'il lui prend un jour en gré de revenir, v.1571 (Acte 3, scène 7, DIONE)
A saisi son coeur malgré lui, v.1661 (Acte 3, scène 8, CÉPHALE)
L'ingrat? Mais non, Dione, on cherche à me tromper. v.1665 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
Que je parle à l'ingrat, que je puisse le voir, v.1686 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
De grâce punissez, Seigneur, sa perfidie. v.1690 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
L'ingrat Céphale me trahisse : v.1704 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
De vos chagrins ils pouvaient vous distraire. v.1724 (Acte 3, scène 8, CÉPHALE)
De ce soin-là nous avons grand besoin, v.1739 (Acte 3, scène 8, DIONE)
Qui s'éloigne à regret de l'endroit où nous sommes ? v.1754 (Acte 3, scène 10, DIONE)
Avez-vous remarqué certain air de grandeur v.1757 (Acte 3, scène 10, DIONE)
Pour calmer les chagrins que mon âme ressent : v.1765 (Acte 3, scène 10, PROCRIS)
J'y regrettais Céphale absent, v.1767 (Acte 3, scène 10, PROCRIS)
Avec quelle prudence, avec combien de grâce v.1771 (Acte 3, scène 10, DIONE)
De si charmant, ni de si gracieux. v.1782 (Acte 3, scène 10, DIONE)
Céphale est un perfide, un ingrat, un volage ; v.1809 (Acte 3, scène 10, DIONE)
Je rendrais grâce à mon destin ; v.1819 (Acte 3, scène 10, DIONE)
Mais pour le nôtre, j'ai grand'peur v.1837 (Acte 3, scène 11, DIONE)
S'abandonne aux chagrins, aux plus vives douleurs, v.1853 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
Entre Procris et moi grande est la différence, v.1856 (Acte 3, scène 12, DIONE)
Votre douleur, je crois, n'en serait pas plus grande ? v.1871 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
C'est bien le plus grand animal, v.1883 (Acte 3, scène 12, DIONE)
Je comprends fort qu'il n'est pas regretté, v.1888 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
Du coeur ? C'est le plus grand poltron? v.1900 (Acte 3, scène 12, DIONE)
Qu'il ne m'en saurait pas bon gré. v.1944 (Acte 3, scène 12, DIONE)
À votre époux c'est faire grâce : v.1964 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
Pour regretter si longtemps un époux. v.1997 (Acte 3, scène 14, UNE AUTRE NYMPHE)
N'ont pas si grand tort au fond. v.2033 (Acte 4, scène 1, CALLITÉE)
Pris grand soin de le disposer. v.2064 (Acte 4, scène 1, CALLITÉE)
Callitée, et j'ai grand regret v.2083 (Acte 4, scène 1, L'AURORE)
Qui près des Dieux a fait grand bruit d'abord. v.2091 (Acte 4, scène 1, CALLITÉE)
Procris disgraciée, v.2154 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
Vénus, les Grâces, la Jeunesse, v.2159 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
L'esprit aigri de colère, et le coeur v.2190 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
M'a de fort bonne grâce et sans nul intérêt, v.2203 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
Malgré le temps qui court, prêté quelque finance, v.2204 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
Le grand Maître des Dieux en a ri comme un fou : v.2221 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
Paraissait mériter si grande attention, v.2224 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
Je n'en serai jamais ingrate, v.2237 (Acte 4, scène 2, L'AURORE)
L'entreprise est hardie, et délicate, et grande ; v.2265 (Acte 4, scène 3, PHILACTE)
Hé ! De grâce, soyez contente v.2271 (Acte 4, scène 3, PHILACTE)
Oh, vraiment oui, c'est bien le plus grand fonds de haine, v.2278 (Acte 4, scène 3, PHILACTE)
Mais, grâce à vous, la chose est à présent certaine, v.2280 (Acte 4, scène 3, PHILACTE)
Que d'avoir le secret des Grands ! v.2303 (Acte 4, scène 4, PHILACTE)
De grâce, donnez-moi les moyens d'en sortir, v.2307 (Acte 4, scène 4, PHILACTE)
Je demeure, et c'est une grâce v.2323 (Acte 4, scène 4, PHILACTE)
Sténopé, mes chagrins par vous sont redoublés ? v.2371 (Acte 4, scène 8, PROCRIS)
Pour aigrir mon ressentiment. v.2386 (Acte 4, scène 8, PROCRIS)
Contre moi de l'ingrat vous prenez la défense ? v.2476 (Acte 4, scène 9, DIONE)
Malgré ses ardeurs insensées v.2542 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
Et ce grand changement est l'ouvrage d'un jour. v.2569 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
Souffrez que je me rende à la Grèce, moi-même. v.2576 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
Mais pour nous rendre heureux la grandeur suffit-elle ? v.2602 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
Verrait-il à regret ma gloire et ma grandeur ? v.2613 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
Et vous le haïssez ? Malgré son inconstance v.2620 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
C'est Céphale. Grands dieux ! Ah ! Qu'ai-je fait, Dione ? v.2639 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
Et rendons tous deux grâce à Mercure, à l'Amour, v.2653 (Acte 4, scène 11, L'AURORE)
Est-ce un grand bonheur de vivre, v.2667 (Acte 4, scène 12, UNE NYMPHE)

MADAME ARTUS (1707)

Mon maître à découcher sans chagrin se résout ; v.54 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Un fils dans le désordre, une mère qui gronde, v.72 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Jeune, bien faite, aimable, et pleine d'agréments. v.89 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
Il n'y faut pas penser, à moins que de sa grâce, v.103 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
Que j'ai de chagrins dans la tête ! v.108 (Acte 1, scène 3, DORANTE)
Je suis dans un chagrin qu'on ne peut exprimer. v.113 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
Fera grand bruit d'abord. v.132 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
Mais le bois abattu n'est pas un si grand crime, v.144 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Allez, le mal n'est pas bien grand, à mon avis. v.149 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Je m'éloigne à regret d'un objet tout aimable, v.156 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
Cependant, malgré moi, il faut en venir là. v.190 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
Mais oser dégrader le bien de votre mère, v.208 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
Aigrirait contre vous Madame votre mère, v.215 (Acte 1, scène 5, MERLIN)
Mais enfin, sa faute n'est pas grande ; v.231 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
Nous aussi, c'est la grande manière. v.243 (Acte 1, scène 5, MERLIN)
Et la vue autrefois de toutes parts grimpante, v.247 (Acte 1, scène 5, MERLIN)
Voilà de vos secrets le grand dépositaire, v.292 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
Aux chagrins qu'on nous donne il faut mettre une fin. v.358 (Acte 2, scène 2, CÉLIDE)
C'est enfin le grand art qui la soutient ici ; v.397 (Acte 2, scène 2, FINETTE)
Mais aussi pour le gros de la friponnerie, v.403 (Acte 2, scène 2, FINETTE)
Sur un grand canapé se tranquillise à l'aise ; v.411 (Acte 2, scène 2, FINETTE)
La grande affaire fut d'attacher le grelot. v.418 (Acte 2, scène 2, MERLIN)
Suivons bien tout cela, mais avec moins d'aigreur. v.442 (Acte 2, scène 2, DORANTE)
Avec toute l'aigreur dont un coeur est capable, v.443 (Acte 2, scène 2, CÉLIDE)
Que rien de chagrinant n'en soit la cause. v.477 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
De vouloir agréer qu'elle fût légataire v.548 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
Par le petit degré la troupe est descendue. v.592 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
Ainsi, mon cher ami, je te demande en grâce, v.727 (Acte 3, scène 1, ÉRASTE)
Mon ami, contrains-toi, de grâce. v.761 (Acte 3, scène 2, ÉRASTE)
Malgré tous les chagrins que vous m'avez pu faire, v.767 (Acte 3, scène 3, MADAME ARGANTE)
Nous rendrons grâce aussi des soins qu'on prend pour vous. v.794 (Acte 3, scène 3, DORANTE)
À n'en pas être ingrats nous invite et nous presse. v.796 (Acte 3, scène 3, DORANTE)
Ah ! Ne me faites point trop expliquer, de grâce ; v.824 (Acte 3, scène 4, MADAME ARGANTE)
C'est mon fils, qui toujours me donne du chagrin, v.841 (Acte 3, scène 6, MADAME ARGANTE)
Mais ce n'est pas lui qui vous a chagrinée ? v.847 (Acte 3, scène 6, FINETTE)
Je ne sais quoi qui plaît, une grâce, un maintien, v.921 (Acte 3, scène 8, MADAME ARTUS)
Si je ne vous aimais je serais bien ingrate : v.932 (Acte 3, scène 9, MADAME ARTUS)
Mais la grande affaire est de s'associer bien : v.946 (Acte 3, scène 9, MADAME ARTUS)
De grâce, ne parlez de rien à mon amant, v.1065 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
Hé bien, soit, faisons grâce aux actions des autres, v.1123 (Acte 4, scène 2, CÉLIDE)
Et méritons par là qu'on fasse grâce aux nôtres. v.1124 (Acte 4, scène 2, C?LIDE)
Je verrai sans chagrin qu'un jeune fat, un rustre, v.1127 (Acte 4, scène 2, DORANTE)
N'avons-nous pas assez de nos propres chagrins ? v.1157 (Acte 4, scène 3, CÉLIDE)
De l'une de vous deux le mérite moins grand, v.1165 (Acte 4, scène 3, DAMIS)
Avec un mépris? Non, ces coeurs lâches, ingrats, v.1185 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
Voilà, je vous l'avoue, une grande coquine. v.1199 (Acte 4, scène 3, DORANTE)
Plus grande mille fois qu'on ne se l'imagine ; v.1200 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
Que par votre moyen trouver un gros argent ; v.1254 (Acte 4, scène 5, DORANTE)
Et malgré les égards que je dois à ma mère, v.1295 (Acte 4, scène 5, DORANTE)
Tout aujourd'hui, contraignez-vous de grâce, v.1300 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR LUDET)
C'est un bien dont il faut malgré vous me saisir ; v.1330 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
Il vient de vous. Que j'ai de grâces à vous rendre ! v.1336 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
Mais enfin, puisqu'au gré de ses intentions, v.1385 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
Croiriez-vous que ce fût un trop grand sacrifice ? v.1404 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
Si l'hymen de l'ingrat se conclut aujourd'hui, v.1477 (Acte 5, scène 3, MASSINE)
Mais l'ingrat ! Me quitter, moi, pour Madame Artus ! v.1494 (Acte 5, scène 3, MASSINE)
Mais vous sans doute, ingrat, vous ne me cherchiez pas. v.1506 (Acte 5, scène 4, MASSINE)
Ingrat, moi ! v.1508 (Acte 5, scène 4, DORANTE)
Qu'il vous le dise donc, de grâce, en abrégé, v.1533 (Acte 5, scène 4, FINETTE)
De grâce. v.1542 (Acte 5, scène 4, DORANTE)
Monsieur Damis, notre oncle, est maître d'un gros bien. v.1666 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
De grand coeur. Plût au Ciel, que dans tous mes projets v.1693 (Acte 5, scène 12, DORANTE)
Tous vos discours sont pleins d'une certaine aigreur, v.1725 (Acte 5, scène 15, MADAME ARGANTE)
Mais sur votre dessein, de grâce, ouvrez les yeux, v.1737 (Acte 5, scène 15, MADAME ARTUS)

LE MARI RETROUVÃ‰ (1698)

Vous qui avez passé de si doux moments dans les plus agréables compagnies de la Province. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
Je lui pardonnerais de ne le pas regretter : un fou, un imbécile, qui sans la résistance de sa femme, aurait rendu sa pauvre petite nièce malheureuse. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
Bon, tant mieux, le Bailli en crèvera de dépit, et je m'en vais faire prier de la noce toutes les Meunières des environs, pour qu'alles aient la rage au coeur de voir Colette devenir grosse Madame. (Acte 1, scène 2, JULIENNE)
Maugrebleu de la masque, avec son moulin. (Acte 1, scène 4, LÉPINE)
Je vians de voyager ; le monde est bian grand, Monsieur de Lépeine. (Acte 1, scène 7, JULIEN)
Drès que Julianne et moi j'avons queuque grabuge, je me divartis à ça, c'est ma couteume. (Acte 1, scène 7, JULIEN)
J'aime toujours cette masque-là, queuque chagrin qu'alle me baille. (Acte 1, scène 7, JULIEN)
Vous avez un grand faible pour cette Ville-là, Monsieur Julien ? (Acte 1, scène 7, LÉPINE)
Voilà une agréable société ! (Acte 1, scène 10, LÉPINE)
Voyez le grand malheur ! (Acte 1, scène 11, COLETTE)
Adieu, Charlot, ne te chagrine point ; je t'aime toujours un peu. (Acte 1, scène 12, COLETTE)
Oui, vous : votre témoignage sera d'un grand poids dans cette affaire-ci. (Acte 1, scène 15, LE BAILLI)
En vela un gros tas tout proche du moulin, où il m'est avis qu'il en manque queuqu'une. (Acte 1, scène 15, CHARLOT)
Je les ferai arrêter sur votre déposition, et je vais tout de ce pas chercher le Greffier pour la venir recevoir. (Acte 1, scène 15, LE BAILLI)
Allons, gai, gai, mes enfants, allégresse. (Acte 1, scène 10, JULIENNE)
Quand il le serait, il n'y aurait pas grand dommage ; mais voyez ce qu'il veut dire avec son noyé ! (Acte 1, scène 10, JULIENNE)
Les maris ne donnent jamais que du chagrin, de queuque façon que ce soit, je sis plus morte que vive. (Acte 1, scène 21, JULIENNE)
Ne craignez rien, cette affaire est plus désagréable que dangereuse, et le retour de votre mari... (Acte 1, scène 21, CLITANDRE)
À la franquette, Monsieu le Bailli, je serai moi, maugré vous, vous avez biau faire. (Acte 1, scène 24, JULIEN)
Nos agréables chansons. v.6 (Acte 1, scène 25, MONSIEUR TOUVENEL)

LE TUTEUR (1694)

Tatigué que c'est grand dommage que je ne connaisse A ni B. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
Gros et grand comme je sis, c'est une honte que je ne sache pas encore lire. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
Je ne serais pas le premier manant qu'alle aurait fait grand Seigneur, ça se voit à chaque bout de champ, ça arrive tous les jours, et fi personne ne crie miracle. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
J'en ai comme un enragé ; mais, je ne sais pas lire, c'est ce qui me chagraine. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
Tu as raison, cela est chagrinant ; mais cela n'est pas trop nécessaire pour faire fortune. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
C'est une chose sûre ; mais afin que les choses se fassent de bonne grâce, et que je le veuille bien aussi, c'est pour cela que tu veux faire fortune ? (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Mais enfin ce qui se trouve à Paris, se trouve en province, il y a des épouseurs par tout pays ; et si par hasard le Peintre était ce que je m'imagine je répondrais bien, moi, de faire passer vos chagrins avant qu'il fût peu. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Parce qu'il est ignorant, dit-il : la grande merveille ! (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Bon, c'est quelque chose de bien nécessaire pour le mariage que de la science : et voilà ce gros Colonel qui vous aimait tant, par exemple, on dit qu'il sait du latin, celui-là, du grec ; que sais-je, moi. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
On m'a déjà demandée tant de fois inutilement, que cette nouvelle n'est pour moi, ni surprenante, ni agréable. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
J'ai peut-être, selon son gré, un peu trop différé de le faire ; et entre nous, Lisette, elle en a murmuré quelquefois. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
Oh bien, bien, cela ne sera rien : qu'elle prenne un peu de repos, je mettrai bon ordre à ce qui la chagrine. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
Tu as un gros bon sens que j'ai toujours trouvé admirable. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
Il vient un grand homme à cheval. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
Maugrebleu de ses défauts. (Acte 1, scène 9, L'OLIVE)
Il a du chagrin, il est amoureux. (Acte 1, scène 9, LUCAS)
Son gros coquin de Fermier dit que c'est sa coutume ; pour se désennuyer, il rosse tantôt l'un, tantôt l'autre : votre tour viendra peut être, c'est ce qui me console. (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
C'est notre Monsieur Bernard qui me chagrine. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Je rends service à un honnête homme qui n'est pas ingrat de ce qu'on fait pour lui. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
C'est une grande disposition pour en aimer un autre. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Ce Monsieur Bernard veut l'épouser malgré qu'elle en ait. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Dans l'accablement où je suis, tu m'abandonnes à mes chagrins, et depuis que tu es sortie de ma chambre, j'ai fait les plus cruelles réflexions. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Hé vite, hé vite, éloignez-vous, j'entends tousser de loin ce gros coquin de Lucas ; il vient de ce côté-ci, peut-être : il ne faut pas qu'il nous trouve ensemble. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
Hé retirez-vous, la nuit s'avance à grand pas : quand elle sera tout à fait obscure, revenez ici dans le même endroit, vous nous y trouverez l'une et l'autre. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
Pour dissiper un grand mal de tête qui lui est resté de son évanouissement de tantôt, je lui ai conseillé de faire un tour de promenade. (Acte 1, scène 16, LISETTE)
De grâce, parlons sérieusement, je vous prie. (Acte 1, scène 19, DORANTE)
Pour le Peintres et le Jardinier, ce sont des espèces de fous assez agréables. (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
L'on prétend ainsi malgré moi? (Acte 1, scène 23, MONSIEUR BERNARD)

LES VENDANGES (1694)

Vous vous souvenez bien de cette grande boutique, dans cette grande rue où vous achetâtes du brocard pour me faire une jupe ? (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
Oh, pour ça, Margot, vous êtes une ingrate ; car je remercie tous les jours notre Curé de m'avoir marié, moi. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
Grand merci. (Acte 1, scène 5, L'OLIVE)
Je l'entends bien comme ça : la grange est grande, j'ons de la paille fraîche. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
L'autre jour dans cette grande boutique, vous ne me regardiez presque pas, et Claudine me l'a fort bien su dire. (Acte 1, scène 6, MARGOT)
S'il savait quelle espèce de Vendangeurs nous sommes, nous ne coucherions pas dans la grange, sur ma parole. (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
Est-ce qu'elle vous gronde ? (Acte 1, scène 7, CLAUDINE)
Il faudra bien prendre garde quand elles seront grandes à ne pas les marier contre leur inclination. (Acte 1, scène 8, LE COLLECTEUR)
Oh pour cela, je crois que c'est un enfer que le mariage, quand on marie des filles malgré elles. (Acte 1, scène 8, CLAUDINE)
Queu plaisir j'aurons quand je serons grand père ! (Acte 1, scène 8, LE COLLECTEUR)
Mais, qu'avez-vous donc, encore un coup, vous êtes chagraine ? (Acte 1, scène 8, LE COLLECTEUR)
J'en ai pensé mourir de chagrin, cet homme-là m'est insupportable ; et depuis que vous m'avez dit que vous m'aimiez, je le hais encore bien davantage. (Acte 1, scène 10, CLAUDINE)
Vous ne me répondez non plus qu'une souche, coeur dur, coeur ingrat, coeur parfide. (Acte 1, scène 13, MARGOT)
Ma chère Madame Margot, vous avez beau m'aimer, cela n'a rien de solide : il faut que je songe à un établissement, permettez de grâce? (Acte 1, scène 13, ÉRASTE)
Monsieur Lucas me reçoit chez lui, il me fait boire de son vin, il me donne sa grange, il me retient pour travailler à ses vignes, Madame Margot, je suis honnête homme. (Acte 1, scène 13, ÉRASTE)
Tu es honnête homme, et tu ne m'aimes point : cela se peut-il imaginer, tigre ? (Acte 1, scène 13, MARGOT)
Tigre ! (Acte 1, scène 13, LUCAS)
Me feras-tu ce chagrin-là, mon enfant ? (Acte 1, scène 16, MARGOT)
Et toute la nuit dans la grange v.43 (Acte 1, scène 17, SECOND PAYSAN)
Comme une grande Ville. v.53 (Acte 1, scène 17, PREMIER PAYSAN)
L'Automne au gré de nos désirs v.56 (Acte 1, scène 17, SECONDE PAYSANNE)
Comme une grande Ville. v.61 (Acte 1, scène 17, ENSEMBLE)

LES EAUX DE BOURBON (1697)

Palsanguenne, il faut avouer que je sis un grand fou de me mêler des affaires d'un homme aussi fou que ce vieux Monsieur_le_Baron de Saint Aubin qui loge cheux nous. (Acte 1, scène 1, BLAISE)
Et ce Chevalier qui est si beau joueur, et qui me gagne tous les jours mon argent : l'agréable homme ! (Acte 1, scène 2, LE BARON)
Voici la maison de mon Médecin, Monsieur Grognet : les fenêtres de l'aimable Babet Grognet sa fille donnent sur cette place-ci justement, je vais me mettre tout vis-à-vis, afin qu'elle me voie. (Acte 1, scène 3, LE BARON)
Oh, pour cela je sais bien faire l'amour, c'est grand dommage que je vieillisse, je suis un joli homme. (Acte 1, scène 3, LE BARON)
Le grand plaisir d'avoir des malades qui ne font rien moins que leur métier, et qui ne songent qu'à se divertir ! (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GROGNET)
Le Médecin Grognet n'aime pas la joie. (Acte 1, scène 5, BLAISE)
Est-ce toi, gros coquin, qui m'amène ici ces canailles-là faire leur charivari ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GROGNET)
Dans mon lit, Monsieur Grognet ? (Acte 1, scène 5, LE BARON)
Le moyen de n'en pas avoir, je suis tout feu, Monsieur Grognet. (Acte 1, scène 5, LE BARON)
C'est à Babet Grognet qu'il en veut, je gage. (Acte 1, scène 5, BLAISE)
La joie et le plaisir ne font jamais de mal, Monsieur Grognet ; demandez à Madame la Présidente que voilà, c'est bien la femme la plus enjouée que je connaisse. (Acte 1, scène 6, LE BARON)
Je venais de me coucher, Monsieur Grognet ; nous avons joué toute la nuit à la bassette. (Acte 1, scène 7, LA PRÉSIDENTE)
Avez-vous vu ma soeur aînée, Monsieur Grognet, Madame_la_Comtesse de la Ratatinière, qui arriva hier, et qui vient prendre des eaux pour son inflammation de poitrine ? (Acte 1, scène 7, LA PRÉSIDENTE)
Oh çà, dites-moi donc, Monsieur Grognet, que faut-il que je fasse pour mes maux de tête, et pour ce rhumatisme ; car je m'en meurs, je vous en avertis. (Acte 1, scène 7, LA PRÉSIDENTE)
La tête me fend, Monsieur Grognet, vos Eaux de Bourbon me rendent plus malade que je ne l'étais, quand je suis arrivée. (Acte 1, scène 7, LA PRÉSIDENTE)
Acoutez, je n'avons quasi que des malingres cette année, et j'ai bian peur que vous ne trouviais pas votre affaire. (Acte 1, scène 9, BLAISE)
J'y viens, j'y viens faire comme beaucoup d'autres, changer de plaisir et d'occupation ; respirer un autre air que celui de Paris, faire quelque nouvelle connaissance pour passer l'hiver agréablement ; et que sait-on ce qui peut arriver ? (Acte 1, scène 10, LA MARQUISE)
Avec un peu d'esprit, quelque agrément, des manières tendres, engageantes... (Acte 1, scène 10, LA MARQUISE)
Je vous entends : c'est une dupe que vous venez chasser en ce pays-ci : il s'y en rencontre quelquefois de bonnes ; et si vous étiez arrivée trois jours plutôt seulement, il y avait un vieux goutteux de quinze mille livres de rente, dont on aurait tâché de vous mettre en possession : c'est un Gentilhomme de Quimpercorentin, Seigneur Banderet de Kergrohinizouarne, qui vous aurait fort accommodée. (Acte 1, scène 10, MADAME GUIMAUVIN)
Tant que leur argent a duré, il aurait été de mauvaise grâce de ne leur pas tenir compagnie. (Acte 1, scène 10, LA MARQUISE)
Depuis la paix de Savoie, nous avons de gros détachements sur la route. (Acte 1, scène 10, LA MARQUISE)
Ne vous chagrinez pas, elle est discrète. (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
Vela encore la fille de Monsieur Grognet qui n'est qu'une morveuse, celle-là. (Acte 1, scène 12, BLAISE)
Babet Grognet, la fille du Médecin ? (Acte 1, scène 12, MADAME GUIMAUVIN)
Morgué, il y a du dégourdissement dans son affaire ; si alle n'était pas d'ici encore, n'an la mènerait aux Iaux : mais comme alle est des Iaux, ça est chagrinant ; où diable la mèneront-je ? (Acte 1, scène 12, BLAISE)
Je suis accablée de chagrins. (Acte 1, scène 23, BABET)
Accablée de chagrins, vous ? (Acte 1, scène 23, MADAME GUIMAUVIN)
Quel est le sujet de vos chagrins ? (Acte 1, scène 23, MADAME GUIMAUVIN)
Il va trouver en arrivant des chagrins qu'il n'a pas prévus. (Acte 1, scène 14, BABET)
Comment, des chagrins ! (Acte 1, scène 14, LA ROCHE)
Il en a quelque air, Monsieur cela est vrai, vous avez raison : mais il me semble pourtant que ce n'est pas lui ; l'autre a le nez plus grand et la barbe plus longue. (Acte 1, scène 15, MADAME GUIMAUVIN)
Et de grand matin, même. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR GROGNET)
Il s'agit de faire entendre raison à Monsieur Grognet. (Acte 1, scène 17, MADAME GUIMAUVIN)
J'ai promis à monsieur Grognet... (Acte 1, scène 19, LE BARON)
Sans doute ; et comme la grande affaire est de le déclarer bien à propos, j'en fais la mienne. (Acte 1, scène 21, LA ROCHE)
Vous en revenez-là : vous avez donc rompu avec le grand page ? (Acte 1, scène 23, LA ROCHE)
Voici Monsieur Grognet et le Baron. (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
Qu'une prise d'allégresse ? v.32 (Acte 1, scène 2, UN PANTALON)
L'eau n'est qu'une liqueur ingrate, v.37 (Acte 1, scène 2, UNE ACTRICE)
Malgré Galien, est le vrai médecin. v.60 (Acte 1, scène 2, UN PANTALON, UN POLICHINELLE)

L'IMPROMPTU DE GARNISON. (1692)

Les grandes phrases sont embarrassantes, oui ; et l'on ne traite plus l'amour par compliment, cela durerait trop. (Acte 1, scène 3, MARTON)
Tu vois le chef de la famille, mon enfant, c'est moi qui suis le grand Merlin. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Oh, finissez cette conversation, de grâce ; et songez à trouver l'un et l'autre les plus prompts moyens de nous servir. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Vous en trouverez la fin plus agréable. (Acte 1, scène 3, MARTON)
Mon bonheur est grand, Monsieur Merlin, d'avoir à travailler sous un personnage de votre mérite, et de votre réputation. (Acte 1, scène 4, MARTON)
Allons, mon Maître est galant homme, il fera les choses de bonne grâce. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Voilà de grands desseins, au moins. (Acte 1, scène 4, MARTON)
Tenez, Madame, vous ressemblez à l'Empereur Trajan comme deux gouttes d'eau ; vous avez tous les traits d'un grand personnage. (Acte 1, scène 6, MARTON)
Je voudrais que vous fussiez mort, et qu'il m'en eût coûté grand-chose. (Acte 1, scène 10, ARAMINTE)
Allez, vous êtes un ingrat qui ne méritez pas les bontés que l'on a pour vous, et dès à présent je romps tout commerce. (Acte 1, scène 10, ARAMINTE)
L'étourderie d'un écolier, la brusque valeur d'un enfant de Paris, fracas d'équipage, tabatières de quinze différents volumes, gros noeuds d'épée, perpétuel maniement de perruque, distractions continuelles, gestes affectés, éclats de rire sans sujet, mots favoris placés à l'aventure, se piquant d'esprit et de bon goût, et disant quelquefois de bonnes choses par hasard ; grands épouseurs surtout. (Acte 1, scène 11, MARTON)
Je me donne au diable, Madame, si je regrette les belles de Paris, puisqu'on trouve en ce pays-ci des adorables comme vous. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
Mille pardons de la petite digression, ma Princesse. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
Voici Monsieur griffon, mon Notaire. (Acte 1, scène 15, ARAMINTE)
Il s'agit de faire deux Contrats de mariage, Monsieur Griffon. (Acte 1, scène 16, MERLIN)
Il y faut ajouter, Monsieur Griffon, que je donne à ma nièce la moitié de mon bien en faveur de ce mariage. (Acte 1, scène 16, ARAMINTE)
Monsieur Griffon, les Français sont de grands épouseurs, vous voyez comme la pratique donne déjà. (Acte 1, scène 16, MERLIN)
Il faut bien que tout le monde vive, Monsieur Griffon. (Acte 1, scène 16, MERLIN)
Donnez vite, Monsieur Griffon, dépêchons. (Acte 1, scène 16, ARAMINTE)
C'est un grand pendard qui demande ce Monsieur-là, ma Marraine. (Acte 1, scène 17, RICOCHET)
Que diable venez-vous faire ici, quand vous me savez en bonne fortune ; vous avez bonne grâce de me venir détourner. (Acte 1, scène 17, MERLIN)
Le petit ingrat qui me quitte pour la gloire ; tout autre qu'un Français ne ferait pas une action comme celle-là, Marton. (Acte 1, scène 18, ARAMINTE)
Grande, grande nouvelle que je vous apporte, Monsieur. (Acte 1, scène 20, MERLIN)

Dans les 1895 textes du corpus, il y a 51 textes (soit une présence dans 2,69 % des textes) dans lesquels il y a 2072 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 40,63 occurences par texte.

n°	Titres	Prologue	Acte 2	Acte 1	Acte 3	Acte 4	Acte 5	Acte 6	Total
1	L'OP?RATEUR BARRY	11	15	0	0	0	0	0	26
2	L'OPÉRATEUR BARRY	0	5	0	0	0	0	0	5
3	LES AGIOTEURS	0	27	15	8	0	0	0	50
4	LES ENFANTS DE PARIS	0	21	27	12	11	15	0	86
5	LES FONDS PERDUS	0	19	13	5	0	0	0	37
6	LA TRAHISON PUNIE	0	14	18	15	16	14	0	77
7	NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS	0	4	0	0	0	0	0	4
8	NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS	0	4	13	3	4	2	12	38
9	L'IMPROMPTU DE SURESNES	0	34	0	0	0	0	0	34
10	L'IMPROMPTU DE SURESNES	0	2	1	0	0	0	0	3
11	LE CHEVALIER ? LA MODE	0	15	17	10	14	10	0	66
12	LA F?TE DE VILLAGE.	0	15	21	14	0	0	0	50
13	LA COM?DIE DES COM?DIENS	0	19	27	23	0	0	0	69
14	LA COMÉDIE DES COMÉDIENS	0	2	1	1	5	0	0	9
15	SANCHO PANÇA, GOUVERNEUR	0	34	40	31	23	28	0	156
16	SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUX	0	19	15	0	0	0	0	34
17	SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUX	0	4	0	0	0	0	0	4
18	LA FEMME D'INTRIGUES.	0	2	7	8	9	10	0	36
19	LES F?ES.	0	27	0	0	12	0	0	39
20	LES BOURGEOISES ? LA MODE.	0	15	12	14	16	3	0	60
21	LA MÉTEMPSYCOSE	0	18	5	22	6	24	0	75
22	NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS	0	7	7	0	0	0	0	14
23	CÉPHALE ET PROCRIS	0	27	10	43	31	0	0	111
24	MADAME ARTUS	0	10	17	12	15	10	0	64
25	LES VACANCES	0	0	40	0	0	0	0	40
26	LES VACANCES	0	0	17	0	0	0	0	17
27	LA D?ROUTE DU PHARAON	0	0	37	0	0	0	0	37
28	LA DÉROUTE DU PHARAON	0	0	5	0	0	0	0	5
29	LA MAISON DE CAMPAGNE	0	0	43	0	0	0	0	43
30	LE GALANT JARDINIER	0	0	26	0	0	0	0	26
31	LE GALANT JARDINIER	0	0	3	0	0	0	0	3
32	LES CURIEUX DE COMPI?GNE	0	0	40	0	0	0	0	40
33	LES CURIEUX DE COMPIÈGNE	0	0	7	0	0	0	0	7
34	RENAUD ET ARMIDE	0	0	29	0	0	0	0	29
35	RENAUD ET ARMIDE	0	0	1	0	0	0	0	1
36	LA FOLLE ENCH?RE	0	0	36	0	0	0	0	36
37	LE RETOUR DES OFFICIERS	0	0	24	0	0	0	0	24
38	LE RETOUR DES OFFICIERS	0	0	2	0	0	0	0	2
39	L'OP?RA DE VILLAGE	0	0	12	0	0	0	0	12
40	L'OPÉRA DE VILLAGE	0	0	2	0	0	0	0	2
41	DIVERTISSEMENT DE SCEAUX	0	0	1	0	0	0	0	1
42	DIVERTISSEMENT DE SCEAUX	0	0	2	0	0	0	0	2
43	LE CHARIVARI	0	0	18	0	0	0	0	18
44	LE CHARIVARI	0	0	3	0	0	0	0	3
45	LE VERT-GALANT	0	0	25	0	0	0	0	25
46	LE BON SOLDAT	0	0	29	0	0	0	0	29
47	LE PRIX DE L'ARQUEBUSE	0	0	34	0	0	0	0	34
48	LE PRIX DE L'ARQUEBUSE	0	0	4	0	0	0	0	4
49	LES F?TES NOCTUNES DU COURS	0	0	33	0	0	0	0	33
50	LES FÊTES NOCTUNES DU COURS	0	0	7	0	0	0	0	7
51	LE DIABLE BOITEUX	0	0	20	0	0	0	0	20
52	LE DIABLE BOITEUX	0	0	4	0	0	0	0	4
53	LES FÉES.	0	0	5	0	0	0	0	5
54	COLIN-MAILLARD.	0	0	23	0	0	0	0	23
55	COLIN-MAILLARD.	0	0	1	0	0	0	0	1
56	LA PARISIENNE	0	0	18	0	0	0	0	18
57	L'?T? DES COQUETTES	0	0	19	0	0	0	0	19
58	LA D?SOLATION DES JOUEUSES	0	0	28	0	0	0	0	28
59	L'IMPROMPTU DE LIVRY	0	0	3	0	0	0	0	3
60	LA FOIRE DE BESONS	0	0	41	0	0	0	0	41
61	LA FOIRE DE BESONS	0	0	5	0	0	0	0	5
62	LA FOIRE SAINT GERMAIN	0	0	30	0	0	0	0	30
63	LA FOIRE SAINT GERMAIN	0	0	5	0	0	0	0	5
64	LES VENDANGES DE SURESNES	0	0	22	0	0	0	0	22
65	LES VENDANGES DE SURESNES	0	0	4	0	0	0	0	4
66	LA LOTERIE	0	0	22	0	0	0	0	22
67	LE MOULIN DE JAVELLE.	0	0	38	0	0	0	0	38
68	LE MOULIN DE JAVELLE.	0	0	1	0	0	0	0	1
69	LA GAZETTE	0	0	18	0	0	0	0	18
70	LE MARI RETROUV?	0	0	19	0	0	0	0	19
71	LE MARI RETROUVÉ	0	0	1	0	0	0	0	1
72	LE TUTEUR	0	0	28	0	0	0	0	28
73	LES VENDANGES	0	0	18	0	0	0	0	18
74	LES VENDANGES	0	0	4	0	0	0	0	4
75	LES EAUX DE BOURBON	0	0	37	0	0	0	0	37
76	LES EAUX DE BOURBON	0	0	3	0	0	0	0	3
77	L'IMPROMPTU DE GARNISON.	0	0	23	0	0	0	0	23
78	LA FÊTE DE VILLAGE.	0	0	0	0	5	0	0	5
	Total	11	359	1186	221	167	116	12	2072